NANCY - STADE DE REIMS : 2-2 (3 tab à 5) |
Reims qualifié aux tirs au but
Les
tireurs rémois : Arnaud - Didot - Leroy - Stéphanopoli - Barbier Quelle
dure soirée, mais quel superbe dénouement sous la forme d'un tir
pleine lucarne d'Alexandre Barbier. Un tir au but qui a eu le don d'envoyer Reims
en 16e de finale de la Coupe de la Ligue
et bien plus que ça sans
doute. Car cette première victoire depuis le 20 août va lisser bien
des problèmes.
A Marcel-Picot, Reims a signé la surprise de la soirée face à Nancy. Tout avait pourtant bien débuté pour l'actuel leader de Ligue 2. Dès la 7ème minute, Puygrenier donnait l'avantage à l'ASNL mais juste avant la pause, Denis Arnaud répliquait en faveur du Stade de Reims (1-1, 45e). uteur d'un doublé contre Niort la semaine passée, Bertrand Fayolle pensait être de nouveau décisif quand il redonnait l'avantage à Nancy d'une belle tête (2-1, 66e). C'était sans compter sur l'adresse d'Hebbar, qui trouvait la lucarne lorraine quelques instants plus tard (2-2, 72e) et poussait Nancy à la prolongation durant laquelle le tableau d'affichage n'évoluait guère. Tout
se réglait par la séance des tirs au but. Arnaud, Didot, Leroy,
Stephanopoli et Barbier réalisaient un sans-faute côté rémois
tandis que l'échec de Berenguer était fatal à Nancy malgré
les réussites de Celdran, Lécluse et Fayolle
|
NANCY - STADE DE REIMS |
Nancy sans ses cadres Nancy ne présentera pas son équipe type contre Reims. C'est une chance à saisir Mais que l'on ne compte pas sur les Nancéiens pour jouer en dilettante. Picot veut faire la fête ce soir. La preuve : les 7.000 abonnés du club sont tout simplement invités. Joli cadeau.
Kroupi,
le Terminator, ne sera pas là. Dufresne, Diakhaté, Zerka et Curbelo
non plus. Ils sont blessés. Mais ce ne seront pas les seuls titulaires
nancéiens à suivre le match depuis les tribunes de Marcel-Picot.
Biancalani, Gavanon, Moreau seront en leur compagnie.
C'est
évidemment une chance à saisir pour les Rémois (avec Boutal
mais sans Dossevi et Ongoly en sélection) dont on ne donnait pas cher de
la peau jusqu'à présent. Espoir tout relatif cependant, car Pablo
Correa n'a rien de suicidaire. Il a pris sa décision en toute connaissance
de cause, après avoir supervisé l'équipe de Lozano lundi
à Dijon.
Pour ceux qui l'ignoreraient encore, l'infiniment discret Jean-Claude Cloet est le bras droit de Ladislas Lozano.
Ils ont oublié leur passé
PIANTONI NE NIE PLUS "J'ai serré la main du président lors de l'enterrement d'un copain. Mais je ne connais plus grand monde là-bas"
"Je ne voudrais pas que ça se sache trop en Champagne " sourit-il, " mais oui, je soutiendrai l'AS Nancy-Lorraine ". Il ne change pas, Roger Piantoni, dont la gentillesse le ferait presque s'excuser de choisir ses couleurs, à l'heure de classer ses favoris en prélude de ce Nancy-Reims de vendredi qui pourrait le contraindre à des préférences écartelées. "Nancy
c'est mon club. C'est ici que j'ai démarré chez les professionnels
en arrivant de Piennes. Ici aussi que je vis, que j'ai mes racines ". Ici,
enfin, que le club a choisi de lui renvoyer le rarissime honneur d'une tribune
à son nom, de son vivant, dans la partie du stade Picot tournée
vers Saint-Max. Quand bien même c'est "en Jacquet" que, le soir
de match, le fabuleux joueur des sixties retrouve sa place " sympathiquement
réservée par l'ASNL " sourit-il. Encore une marque d'affection
locale.
BRISON LA GLACE "Reims, c'est ma ville mais je n'ai jamais été un grand supporter" Originaire de Reims où il a vécu toute son enfance, Jonathan Brison n'a jamais porté le maillot du stade de Reims mais évoluait dans le club rival de Tinqueux. "Je me rendais de temps en temps au stade Auguste-Delaune mais je n'ai jamais été un grand supporter de Reims, avoue le milieu nancéien. C'est tout de même un match particulier car Reims reste ma ville. A sa décharge, il convient de préciser que Brison est originaire de Soissons. Cela suffit-il à excuser sa conduite ?
|
Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |