TROYES-STADE DE REIMS : 2-0

Gomis 9e Perrone 83e

 

La preuve par Troyes



3
points sur 21 possibles, 1 seul but marqué en 7 matches mais 7 buts encaissés en 2 rencontres, un goal-average de -14. C'est la preuve que Reims ne va pas bien, et ce match l'a confirmé. Il n'y a pas eu de miracle à Troyes, où l'addition aurait même pu être plus sévère à la suite d'un relâchement d'ensemble en toute fin de rencontre, après le deuxième but troyen.

Désormais, et ce n'est malheureusement pas une plaisanterie, Reims jouera sa saison le 1er avril contre Angers. Stress assuré dans les tribunes et sur le terrain. Noël Tosi et Ladislas Lozano, les deux grandes gueules de la Ligue 2, vont en découdre. Comme elles sont aussi mal en point l'une que l'autre, ça promet !



 



Satisfecit quand même côté rémois

Jean-Pierre Caillot aux supporters :

"Calmez vous ! On verra en fin de saison..."


"Encore pris à partie par une partie des supporters stadistes, Ladislas Lozano évoqua « cette atmosphère délétère qui règne autour de l'équipe et qui n'aide pas le club ».
Sur le match, le coach rémois rappela que « l'objectif était de retrouver la dignité, de restaurer l'image du Stade de Reims, un peu ternie ces derniers temps. Je pense que nous l'avons atteint en faisant face dans des conditions difficiles, car ce n'est pas évident aujourd'hui de jouer contre Troyes, chez lui.
Je déplore évidemment ces deux buts concédés suite à des errements en défense, le deuxième notamment, au moment où l'on sentait que nous avions la possibilité de revenir. Bon, ce soir, nos efforts n'ont pas été suffisants. Il faut donc continuer à travailler ».



Le pathétique dialogue de sourds

Auteur d'une bonne rentrée après dix mois d'inactivité, Claude Dambury regrettait l'issue de cet affrontement. Sur un plan personnel, sa soirée fut difficile : « J'ai souffert physiquement, mais c'est normal. Mon rôle était de suivre Faivre. J'ai tenu le plus longtemps que je pouvais. Je dois encore travailler ».
Mohamed Haddadou lui, a senti que le coup était jouable : « Je suis entré pour contenir le côté droit, car Miguel a remplacé Ludo Leroy à gauche. Lorsque l'on a joué au ballon, on les a mis en difficulté. Nous n'avons pas à rougir de cette défaite, d'autres équipes perdront ici. Maintenant, il faut se concentrer sur Angers ».
Miguel Comminges voyait « du mieux par rapport au match de Dijon », tout comme Christophe Delmotte qui espère que l'équipe "retrouvera une nouvelle dynamique. La mini-trêve nous fera le plus grand bien".
Bien malheureux dans ses initiatives, Jérémy Blayac déplorait « ces efforts non récompensés », tout en insistant sur le fait « qu'il ne fallait pas lâcher mentalement, alors qu'il reste huit matches ».
Sans doute le meilleur Stadiste, Sylvain Didot regrettait « d'avoir encaissé trop tôt le premier but. Après, ça se compliquait et nos prises de risques n'ont pas été payantes ». Pour l'ex-Toulousain, « il ne faut pas baisser la tête car rien n'est fini. Il faut gagner des matches et nous les gagnerons ». G.K. et Ch. H." (extrait de L'Union du 22-03-2005)


 


Le direct


PREMIERE PERIODE

Lire

19h45 - Les Stadistes sont à l'échauffement. Ils portent un maillot E.L.A. (Association Européenne contre les Leucodystrophies) pour marquer leur soutien à cette association. La soirée est printanière. Un temps idéal pour jouer au football.
- Comme prévu, Lozano a innové en défense, laissant Denis Arnaud sur le banc. Le capitaine rémois paie son manque d'engagement et ses approximations depuis quelques rencontres. En milieu de terrain, Claude Dambury, blessé depuis le début de la saison et qui n'a pas disputé un seul match avec l'équioe première, est titularisé.
- Environ 200 Rémois ont fait le déplacement et donnent de la voix dans la tribune sud.

 


20h15
- C'est parti. Comme c'est devenu une habitude, les Rémois pressent dès les premières secondes.
3e - La première frappe cadrée du match sera rémoise. C'est un tir de Diané sans danger pour Grandel, le gardien aubois, qui est sur la trajectoire. La frappe manquait un peu de conviction.
8e - Le jeu se déroule principalement en milieu de terrain et les actions de but sont, pour le moment, rémoises. A la suite d'un contre, Blayac parvient à ajuster Grandel qui détourne. Le corner, frappé par Delmotte, ne donne rien.
9e - 1-0 Gomis Il ne fallait pas se réjouir trop vite. Première action auboise et c'est un but. Gomis, bien servi par Grax, allume la lucarne de Balijon. Sébastien Grax, en profondeur côté gauche, remet en retrait pour Gomis qui reprend le ballon en demi-volée et trouve la lucarne gauche.

14e - L'innovation défensive n'aura vécu que 14 minutes mais, cette fois, Ladislas Lozano n'y est pour rien. Ongoly, blessé à la cuisse, est remplacé par Arnaud.

Le défenseur rémois souffre d'une entorse du genou gauche. il devrait être absent des terrains pendant au moins quatre semaines.

17e
- Les Troyens font le pressing. Sur un tir de Grax, bien servi par Montero, Balijon est contraint de repousser du pied.
20e - Les Rémois n'ont pourtant pas renoncé. Dambury, le revenant, place même une frappe des 35 mètres. Mais le ballon, contré par la défense, ne verra jamais le cadre troyen.
21e - Plus dangereux et plus intéressant cette fois :
frappe à ras de terrre de Dossevi et bon arrêt de Grandel. Lozano, qui pensait créer la surprise à Troyes - il l'avait confié en début de semaine dernière -, exhorte ses troupes de la voix et du geste.
22e - Tentative de volée après une aile de pigeon d'Amzine, mais ça passe à côté. Superbe geste technique du Troyen, sur un nouveau service de Grax.
23e - Tiens, voilà Diané. L'Ivoirien expédie un tir non cadré vers la cage troyenne.
25e - Beaucoup plus sérieux ! Un ballon fuse devant la cage de Grandel. Didot reprend sans calculer. Le ballon frôle la barre. Dommage...

33e - Pour le moment, les Stadistes font plutôt assez bonne figure au Stade de l'Aube. Illustration : Didot tente une frappe du gauche aux 20 mètres, mais Grandel est vigilant. Les supporters rémois ont compris que rien n'était joué et donnent de la voix.
36e - Gare à ne pas trop se découvrir cependant, car Grax vient d'être à deux doigts de doubler la mise. Il prend la défense rémoise de vitesse et déclenche sa frappe, mais c'est trop croisé.

38e - Nouvelle occasion troyenne. Tête de Gomis détournée en corner.
41e - Après quelques minutes de flottement, les Troyens poussent de nouveau et les corners se multiplient, mais Balijon répond présent. Il n'en demeure pas moins que Le trio Amzine-Gomis-Grax fait "tourner en bourrique" la défense rémoise.
45e - Deux minutes d'arrêts de jeu et encore une bonne occasion pour Troyes. Garny, seul à droite, centre dans la surface pour Gomis, mais Barbier dégage en corner. Il était temps que la mi-temps arrive.

DEUXIEME PERIODE

47e - Côté rémois, le latéral Miguel Comminges cède sa place à un milieu de terrain, Mohamed Haddadou. Lozano joue la carte de l'offensive.
48e - Dossevi est contré au dernier moment, alors qu'il était en bonne position de tir dans la surface. Réponse du berger à la bergère, Garny tente sa chance devant Balijon... en oubliant Grax, idéalement placé.
49e - Gomis, le buteur de la soirée, est remplacé par Dallet.
56e - Très belle détente de Balijon sur un tir de Grax. L'attaquant troyen efface son défenseur, se jette sur le ballon et frappe à ras de terre, mais Balijon prend le meilleur sur son adversaire.
65e - Les esprits s'échauffent et les cartons jeunes pleuvent. Perquis 62e, Dossevi 64e et Amzine 65e.

66e - Le jeu est maintenant considérablement haché. C'est au tour d'Haddadou, victime d'un coup de tête, d'en faire les frais.
70e - Des tirs contrés de Dossevi puis Barbier répondent à un coup-franc dans les nuages de Garny. La qualité de jeu est en chute libre sur la pelouse du Stade de l'Aube.
72e - Bon coup-franc concédé par Garny aux 20m, une bonne occasion d'égalisation pour Reims. Mais Delmotte tire dans le mur.
74e - Dambury, épuisé, cède sa place à Petitjean. C'est le dernier chanagement possible côté rémois.
80e - Dernier changement également côté aubois. Bangoura remplace Garny.
81e - Le jeu s'est équilibré mais surtout appauvri. Peu de construction pour beaucoup de déchets. Petite éclaircie (troyenne) sous la forme d'une combinaison Dallet, Dujeux, Grax, bien captée par Balijon. C'est l'occasion de signaler que Grax est le seul joueur de L 2 à avoir été appelé par le sélectionneur des Espoirs, René Girard, pour les rencontres de cette semaine face à Israël et à la Suisse en éliminatoires de l'Euro 2006.
82e - 2-0 - But de Perrone. C'en est fini des espoirs rémois. L'Argentin Perrone clôt le match après une bonne récupération aux 20 mètres, sur une petite frappe croisée qui trompe Balijon, tétanisé sur sa ligne. Perrone retire son maillot de joie et prend un carton très anecdotique.

83e - Un tir de Barbier largement au-dessus ne changera rien à l'affaire. Désormais, Reims jouera sa saison le vendredi 1er avril prochain (date prémonitoire) à l'occasion d'un Reims-Angers de survie qui mettra également aux prises les deux entraîneurs les plus hauts en couleur et les plus "grandes gueules" de Ligue 2 : Noël Tosi et Ladislas Lozano.
90e - De la tête, sur corner, L'ex Rémois Ludovic Liron manque de très peu la balle du 3-0. Reims était à deux doigts d'une nouvelle humiliation. Mais Balijon sauve la mise. Dans les secondes suivantes, N'Dour touche la transversale sur un centre de Bangoura, alors que le gardien rémois était battu
C'est fini. Et il était temps que ça se termine...


BALIJON
COMMINGES (Haddadou 47e) BARBIER ONGOLY (Arnaud 14e) DELMOTTE LEROY
DOSSEVI DAMBURY (Petitjean 74e) DIDOT

BLAYAC DIANÉ

8.110 spectateurs

 



Du 23 au 25 mars, les Rémois seront en stage à Amnéville, en Lorraine.
Ces trois jours de détente s'achèveront par un match amical contre Metz,
vendredi après-midi à Bouligny (Meuse).

 

 


TROYES-STADE DE REIMS



L'APRES-CLAQUE

Attention ! Troyes pèse 46 buts

 

Troyes pèse 46 buts et affiche une moyenne de deux réalisations par match à domicile. Il vient de réintégrer le trio de tête à la faveur d'une victoire à l'extérieur contre Créteil, une équipe certes mal en point mais qui était invaincue à domicile depuis novembre. Une victoire acquise, qui plus est, malgré une préparation perturbée par les reports de matches et en l'absence d'éléments moteurs : Nivet le maître à jouer (indisponible trois semaines) et Grax le buteur (suspendu).

 


Pour résumer une situation que tout le monde connaît ou pressent : c'est le type même d'adversaire qu'il vaut mieux éviter de rencontrer quand on vient de s'en faire mettre cinq dans la musette à domicile par une formation qui, qualitativement, était considérée comme l'une des plus faibles de la Ligue 2 en début de saison.
Mais, en football, rien n'est écrit. Jamais ! Reste que sur le papier, nous n'avons ni l'avantage du terrain, ni celui de l'équipe, ni celui du coaching. Alors, il va falloir compenser en se sortant les tripes. Mais, allez-vous dire, c'est précisément l'absence de combativité qui nous perd depuis plusieurs rencontres, contre Montpellier et Châteauroux y compris.

 


C'est vrai mais, cette fois, peut-être la présence des caméras aidera-t-elle. On peut au moins être sûr que Diané essaiera de se montrer sous son meilleur jour, dans l'esprit en tout cas. Pour les autres, à défaut de volonté clairement affichée, on peut au moins espérer un sursaut d'orgueil. Sinon, ce serait vraiment à désespérer. D'autant que les joueurs bénéficieront ensuite d'une mini-trêve d'une dizaine de jours avant d'affronter, le 1er avril, Angers dans un match à la vie, à la mort. Ils en profiteront notamment pour aller se détendre trois jours à Amnéville.
En attendant, comme Ladislas Lozano, notre mentor, nous l'a inculqué, notre devise doit désormais être : "Quand on me donne une claque, je ne tends pas la deuxième joue." Plus clairement : "Je ne tends pas l'autre joue", car on a rarement trois joues.


Le groupe rémois - Balijon, Legrand - Comminges, Barbier, Arnaud, Delmotte, Ongoly, Leroy - Dambury, Didot, Haddadou, Ribas, Petitjean - Dossevi, Blayac, Diané.


Du 23 au 25 mars, les rémois seront en stage à Amnéville, en Lorraine. Ces trois jours de détente s'achèveront par un match amical contre Metz, vendredi après-midi.

 



"La recette miracle, c'est le travail"


Ce n'est pas un Rémois qui le dit, mais Sébastien Dallet, attaquant de l'estac.


L'Estac fait partie des épouvantails de cette fin de saison, en dépit d'un début de parcours difficile. Comment avez-vous franchi ce passage délicat ?
Nous avons eu un premier quart de saison difficile, mais cela n'a pas inquiété le groupe. Nous avions confiance en notre jeu dès le début, et le coach nous a conforté dans ce sens. Nous jouions très bien et nous étions intimement convaincus que ça allait marcher. Le plaisir et la manière étaient là, et les objectifs de jeu fixés par l'entraîneur étaient remplis. Les résultats ont suivi tout seuls.

Avec 46 buts inscrits, Troyes est l'équipe la plus prolifique de Ligue 2. Est-ce la patte de votre entraîneur (qui aurait pu être celui de Reims) ?
Jean-Marc Furlan, en effet, une conception plutôt offensive du football. Il a sous ses ordres un groupe de joueurs portés vers l'attaque et il nous fait travailler cet aspect du jeu en particulier. Comme tout le monde prend du plaisir, cela fonctionne bien. Il n'est pas très satisfait de notre défense, mais nous avons aussi fait des progrès depuis la trêve dans ce secteur.

Vous avez également le meilleur bilan en déplacement. Quelle est votre recette ?
En ce qui nous concerne, nous jouons souvent en contre que nous soyons à domicile ou à l'extérieur. Jean-Marc Furlan nous appris à négocier les contres et nous avons énormément travaillé. Je ne pense pas qu'il y ait de recette miracle, si ce n'est le travail.


 

Le match aller

 

Le match historique

 

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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