STADE DE REIMS - LAVAL : 2-0 |
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Sale soirée pour les moustachus ! Frédéric Thiriez, qui n'a pas l'habitude de voir son autorité constestée, et Denis Troch, qui aime jouer aux faux modestes pour mieux tromper ses adversaires, n'avaient vraiment pas de quoi se friser les moustaches ce vendredi soir. Après avoir dominé Laval de la tête des épaules durant la première demi-heure sans réussir à faire le break, le Stade s'est finalement imposé à l'issue d'un match haché par les coups de sifflet de l'imaginatif Jean-Charles Cailleux, fidèle à sa mauvaise réputation. Comme prévu, une pluie de cartons pas toujours distribués à bon escient s'est abattue sur les joueurs. Le Stade avait ouvert le score rapidement à la suite d'un centre - consécutif à un très bon travail d'Hebbar sur l'aile gauche - repris au premier poteau par Diané. Il avait ensuite touché du bois sur une tentative inspirée de Ribas. Mais, faute d'avoir réussi à prendre ses distances au tableau d'affichage alors qu'il était maître du jeu, il s'est ensuite mis en danger et à dû batailler jusqu'à l'ultime minute et un penalty transformé par Delmotte, à la suite d'une faute sur Hebbar. Un match de Ligue 2 typique entre un promu (propulsé à la deuxième place du classement avant le périlleux déplacement au Mans) et une équipe lavalloise qui n'a rien d'un foudre de guerre.
Ladislas Lozano : « Six points en deux matches, c'est satisfaisant, d'autant que notre niveau de jeu s'élève. Ce soir, la manière n'y était pas après la pause. On sait qu'il nous reste du travail à faire, on va s'y atteler. Notre première mi-temps a été de grande qualité, la seconde fut moins dense. On a fini à l'arraché. Sur l'ensemble du match, notre succès est mérité. On a failli se faire piéger en contres. Mais bon, l'essentiel est fait ». (extrait de L'union du 14-08-2004)
Au-dessus
de la Mayenne Passer
la deuxième. Le défi semblait si simple et si compliqué à
la fois pour les promus stadistes. Pourquoi trembler en accueillant Laval après
avoir pris la mesure d'un Créteil réputé plus accrocheur
?
Delmotte,
première !
Arnaud, Balijon, Barbier, Comminges, Delmotte, les tendres Ribas et Boutal, Hebbar, Blayac, Didot, Diané.
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STADE DE REIMS - LAVAL |
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On passe même pas à la télé...
Ce n'est pas la semaine de Jean-Pierre Caillot... Il y a des périodes comme ça. Après avoir vanté dans "Rouge et Blanc" la richesse des rapports humains noués avec Guilherme Mauricio - qualités relationnelles qui "devaient" le mener tout droit à Reims - voilà que, piégé par le roublard Alain Moyat (L'Union), il se fait quasiment l'apôtre du foot virtuel, réservé à quelques invités en studio (pardon, en tribune) et aux abonnés de TPS. La visite de Frédéric Thiriez ce soir à Delaune, n'est sans doute pas étrangère à ce malheureux plaidoyer qui donne cependant quelques aigreurs d'estomac au public rémois. Il est des petites phrases qu'il vaut mieux ne pas jeter en pâture dans la presse... Selon la formule consacrée, on appelle ça des bourdes.
Janvier 2004 : dernier tango à Laval. Eh bien ! dansez maintenant... Deux "vieilles connaissances" évolueront vendredi sur la pelouse de Delaune. Malek Aït-Alia, qui a rendu de fiers services au Stade dans un passé récent, et Guilherme Mauricio, à qui le Stade a rendu un fier service dans un passé plus récent encore. Après avoir écouté chanter le Stade tout l'été et s'être bercé de ses roucoulements, Mauricio redevint fourmi lorsque la reprise fut venue. C'est donc avec les "Tango" qu'il viendra danser sur la pelouse de Delaune.
Résumé du feuilleton pour ceux qui ne l'ont pas suivi : après
avoir annoncé sa ferme intention de quitter Laval (alors qu'il lui restait
un an de contrat) et s'être laissé allègrement courtiser par
plusieurs clubs dont Reims, le buteur lavallois a finalement prolongé son
contrat jusqu'en 2008 en contrepartie d'un salaire très nettement revu
à la hausse, loi de l'offre et de la demande oblige. Faites moi penser
à lui demander l'adresse de son agent
Malek : hommage au public rémois
Pour
avoir évolué à Reims durant la saison 2000-2001, Malek Aït-Alia
sait que le match de ce soir ne sera pas une sinécure. Le public, la qualité
et le coeur rémois sont autant d'aspects justifiant la méfiance
des Lavallois à l'égard de leur adversaire. Malek Aït-Alia ne l'ignore pas mais retient que « l'essentiel a été fait vendredi dernier contre Dijon car, même si nous n'avons pas produit beaucoup de jeu, nous avons réussi à offrir une victoire au public. » Peu sollicité, notamment lors d'une première période durant laquelle il a du se contenter de « 3 ou 4 ballons », le milieu de terrain tango ne doute pas qu'à Reims, le volume de son activité dans l'entre-jeu lavallois sera beaucoup plus important tant les qualités champenoises sont nombreuses. « Il y a quatre ans, j'ai joué sous les couleurs rémoises. Là-bas, il y a un gros public, témoins les 6800 spectateurs présents au stade Auguste-Delaune à l'occasion de la première journée de championnat. Sans compter que cette année, le club a recruté des joueurs de qualité et d'expérience comme Christophe Delmotte. Reims a du coeur et développe un beau jeu. A nous de rester bien en place défensivement pour parvenir à nos fins, » indique Malek Aït-Alia entre souvenirs et récentes observations d'une équipe qu'il ne sous-estime nullement. Au moment où Denis Troch juge nécessaire de ne pas imposer à ses joueurs une charge de travail physique trop conséquente, la recrue mayennaise semble retrouver l'ensemble de ses capacités. « Maintenant, je me sens bien. Après la période de préparation, si nous n'avions pas été fatigués, ça n'aurait pas été normal. Que le coach raccourcisse les séances n'a rien d'étonnant car le groupe dont il dispose n'est pas très étoffé. » Sous les nouvelles couleurs tango, Malek Aït-Alia se prépare à affronter un club pour le compte duquel il a disputé 35 rencontres lors de la saison 2000-2001 alors que le « grand Reims » bataillait encore en National. Dimanche, le néo-Lavallois fêtera son 27e printemps. « On marquera le coup un peu plus tard » précise l'intéressé qui, en bon professionnel, n'oublie pas qu'il faudra être en pleine possession de ses moyens face à Troyes. Peut-être aura-t-il l'occasion d'arroser l'événement dès ce soir, qui sait ? Antoine DELSART
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