AC AJACCIO - REIMS : 2-1 |
Reims voyage toujours aussi mal. En dépit d'une bonne entame de match, les Stadistes sont tombés en panne à l'abord du deuxième tiers de la rencontre. Faute d'avoir su pousser, ils sont restés en rade. Soirée Khiter en guise de champagne. Autrement dit, un voyage pour rien en Corse. JPC n'a même pas pu faire de surf.
Alors que les Rémois verrouillaient parfaitement le jeu en milieu de terrain, réduisant quasiment à néant les velléités corses, à la 29e minute un petit instant de flottement s'est payé cash, Khiter (prêté par Lens) ouvrant le score d'un petit coup de patte. Et pourtant, à cet instant, nul n'aurait misé un centime d'euro sur une attaque ajaccienne dont seul Maître Kolar (le Tchèque prêté par Anderlecht) semblait défendre les intérêts. Mais, cruelle incertitude du sport, alors que l'on s'apprêtait à sabler le champagne, c'est du Khiter que nous avons été contraints d'ingurgiter.
Et, comme pour clouer le bec à Jean-Pierre Caillot qui, à la mi-temps, s'extasiait devant la qualité du jeu rémois et affirmait ne pas douter d'un retour au score en seconde période, Scarpelli doublait la mise dès la reprise. Malgré la baisse du prix du baril, les Stadistes étaient en panne de gasolina ce vendredi soir et il semblait bien que l'absence de Féret, leur meneur de jeu, n'y était pas étrangère. Panne de gasolina aussi du côté des services techniques de François-Coti puisqu'à 15 minutes de la fin de la rencontre, le stade fut purement et simplement plongé dans le noir. Panne électrique et suspension des hostilités en attendant que la lumière soit. 13 minutes à broyer du noir et c'est un nouveau match qui commençait. Plutôt à l'avantage des Rémois dans un (tout) premier temps puisque Tourenne inquiétait d'entrée le gardien ajaccien, battu sur le coup. Mais, la frappe n'était pas cadrée. Ce n'était qu'un bref intermède car les Ajacciens reprenaient rapidement le contrôle des opérations. Alors que l'on pensait le match plié, Baleguhe sauvait cependant l'honneur stadiste dans les dernières secondes. Pas forcément très important pour le moral - car ce vendredi Reims n'avait ni les moyens, ni vraiment l'envie de gagner -, mais utile pour le goal-average... Un voyage pour rien en Corse. JPC n'a même pas pu faire de surf.
Rudy Krol (entraîneur de l'ACA) - "Nous sommes très heureux de ce résultat car nous travaillons dur pour y arriver. Je dis toujours aux joueurs que le travail finit toujours par payer. Cependant je ne peux pas leur dire quand !"
3000
spectateurs.
"Un
but merzu" "Avec
les retours des joueurs qui manquaient et l'apport de Kollr et Lacombe, on a retrouvé
un fond de jeu intéressant. Il reste quand même encore des choses
à revoir, style les longs ballons dans l'axe pour la tête de Lacombe
(alors qu'on prend des ailiers...). Et ce but merzu qu'on prend à la dernière
seconde sur le seul ballon qu'ils aient eu. Pas grave, mais dommage pour la défense
qui a fait un bon match.
- des joueurs concernés
par le match
Je pense qu'avec le retour de Mandrichi, l'arrivée d'un joker offensif,
l'avenir n'est pas si sombre. On a joué contre deux équipes de haut
de tableau (Le Havre et Reims) et franchement, sur les deux matchs, j'ai trouvé
l'ACA assez nettement au-dessus, même si l'ACA n'est sans doute pas à
100%." |
PROFIL |
RUDY
KROL
"Le
football français ne joue pas en 4-3-3 mais en 4-4-2", ajoute Krol.
"Pour jouer comme à l'Ajax, il faut avoir des joueurs habitués
au 4-3-3. J'ai essayé au début mais les joueurs ont du mal. C'est
sûr, je veux construire une équipe qui attaque. Quand j'aurai un
attaquant de plus et tous les joueurs de nouveau en forme, je m'attends à
ce que les choses aillent mieux". |
Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |