REIMS - GUEUGNON : 2 - 1
Barry 17e pour Gueugnon
Didot 23e Barbier 79e pour Reims

Une dernière tranche de bof bourguignon


E
n l'emportant sur sa pelouse, dans un match où le football l'a disputé aux fautes d'arbitrage, aux fautes techniques, aux petites baffes et aux mauvais coups, le Stade a expédié les Charolais de Gueugnon à l'étage en-dessous. Et, au vu de leur football, ils le méritent quand même un peu. Au suivant ! Dijon...


23e Sylvain Didot - 1-1
79e Alexandre Barbier - 2-1



17e 0-1 Barry - "Si on ne gagne pas ce soir, on est morts..." Alex Dupont, l'entraîneur gueugnonnais, ne baigne pas dans l'optimisme. Et pourtant, les événements plaident pour sa survie en ce début de match où les Charolais, un peu surpris, se sont trouvés confrontés à une équipe rémoise qui ne tournait pas à plein régime.
La sanction est tombée à la 17e minute sur une reprise de Barry - à la réception d'un centre de la gauche - que Kossi Agassa n'a pu que repousser. L'ancien Sedanais, arrivé à Gueugnon au Mercato, avait suivi. Il lui a suffi de contourner le gardien, étalé au sol, et de pousser le ballon dans le but vide. Voilà qui aura au moins le mérite de réveiller les Rémois.



23e 1-1 Didot - Reims piqué au vif, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que la défense gueugnonnaise cède. Centre au premier poteau, Sylvain Didot - que l'on n'a pas l'habitude de voir en pareille position - coupe la trajectoire d'un centre millimétré de Yann Kermorgant et trompe Peiser. Comme souvent depuis le début de la saison, le gardien charolais ne pouvait rien.

Gueugnon a beaucoup souffert en fin de première période, mais a réussi à repousser l'échéance. Cédric Fauré, idéalement dans la surface, s'est même retrouvé en position idéale pour faire basculer le score, mais son ballon est passé quelques centimètres de la cage de Peiser.



La seconde période n'atteint pas des sommets... On se croirait même parfois au fond d'un précipice. Peu d'engagement, donc peu de rythme et, pour alourdir encore la sauce, beacoup de fautes techniques. Au milieu de ce bel ensemble, une éclaircie tout de même aux alentours de la 50e sous la forme d'une frappe d'Ayasse qui a pris sa chance de loin, obligeant Peiser à sortir le ballon au ras du poteau. Rien d'autre pour le moment.
62e - La sortie récente d'Astérix au Jeux Olympiques y est-elle pour quelque chose ? Après Julien Feret à Niort, Alexandre Barbier y va, lui aussi, de sa baffe. Philippe Correa est à la réception et se rebiffe. L'arbitre opte pour le jaune et aligne les deux joueurs sans distinction.


Agacé par Correia tout au long du match, Barbier a fini par voir rouge à la 62e sous la forme d'une baffette sanctionnée d'un carton jaune. Un incident trop vite oublié. A la 79e, après avoir égalisé, il retire son maillot. Cette fois, l'arbitre voit rouge. Barbier finira la rencontre aux vestiaires.

67e - Thierry Froger va sans doute devenir un fervent militant de l'arbitrage vidéo. Le 35e but encaissé par Gueugnon était au bout du front de Cédric Fauré, dont la balle de la tête a frappé la transversale de Peiser avant de rebondir derrière la ligne et de ressortir... Tout le stade a vu la balle franchir la ligne, sauf l'arbitre de touche.

79e 2-1 Barbier - Coup-franc de Taïder. Barbier prolonge dans le but de Peiser et, sous le coup d'un excès d'enthousiasme, retire son maillot... oubliant qu'il a déjà reçu un carton jaune. Evidemment l'affaire vire au rouge. Sévère sans doute, mais Alexandre Barbier, en tant que joueur professionnel, est tout de même tenu de connaître le règlement.
Reims termine à dix. Ce devrait être suffisant face aux cancres du championnat.

 

Quelques claques et quelques actions de jeu plus tard, dans le temps additionnel c'est au tour de Barry de se faire expulser pour avoir fracassé la cheville de Marc Giraudon.
Une tête de Kebe dans les ultimes secondes n'y fera rien. Agassa détourne et, du même coup, expédie Gueugnon en National. Car, comment pourrait-il en être autrement désormais.
Bof ! La qualité de la Ligue 2 ne devrait pas trop en souffrir.

>>> Voir la feuille de match



"Je ne comprends pas..."
T
hierry Froger - "Dans ce match, il y a eu un fait de jeu très important. Un joueur marque un but, se met le maillot sur la tête et il est expulsé. Là, je ne comprends pas. Car on fait des règlements pour protéger les joueurs, pour protéger le jeu, et on enlève un joueur à une équipe qui vient de marquer.
Ce qui fait que l'on se retrouve à dix. Et il y a de l'excitation, car Gueugnon se dit qu'il peut revenir et nous on est en infériorité numérique.
Donc, sur un truc hyper positif, on arrive à se mettre en difficulté car il y a des règlements qui ne sont pas adaptés à une équipe qui veut faire le jeu et qui veut gagner le match."

 

 
 

 
REIMS - GUEUGNON

L'union

 

Barry risqué ! - "Nous sommes derniers, on ne peut pas faire pire" ou encore "Ne nous voilons pas la face. Tant que l'on sera incapables de l'emporter, nous ne nous en sortirons pas..."
Ces quelques phrases-culte en attestent : Rahmane Barry n'est pas seulement un philosophe, c'est aussi l'un des seuls à y croire encore du côté de Gueugnon. Sans doute d'ailleurs parce qu'il appartient à Sedan et ne sera donc pas du voyage pour le National en mai prochain. Dans ces conditions, il est évidemment plus facile de prendre du recul par rapport à la dure réalité des faits. Extraits...


Il y a encore à Gueugnon des joueurs qui ont gardé la foi. Des joueurs qui, après plusieurs mois difficiles, prennent visiblement du plaisir à retrouver les terrains. En provenance de Sedan, le Sénégalais Rahmane Barry fait partie de ceux-là. Il apparaît bien décidé à mettre à profit un prêt de six mois chez les Forgerons pour revenir sur le devant de la scène, à l'image d'un Haorau l'année dernière. Et ce, malgré un contexte des plus délicats.
Vif, doté d'une évidente capacité d'élimination, le nouvel attaquant bourguignon n'a pas tardé à devenir un titulaire indiscutable : dès sa première apparition, à Gaston-Petit, il a trouvé le chemin des filets. Formé à l'Olympique de Marseille, passé par la Ligue 1 à Lorient, Rahmane honorera une dernière saison de contrat au CS Sedan-Ardennes, en juin prochain. Mais il ne songe pas encore à cette perspective : «Aujourd'hui, le plus important, ce n'est pas ça. Ce qui compte, c'est le maintien avec Gueugnon», déclare-t-il, comme pour mieux remobiliser les troupes.

Ces trois premières semaines au FCG répondent-elle à vos attentes ?

«Je retrouve peu à peu mon meilleur niveau. Je n'ai pas trop eu l'occasion de jouer à Sedan. Là-bas, après quelques rencontres, je me suis blessé : deux claquages sur la même jambe. Vu que l'équipe tournait bien, il n'était pas facile pour moi de réintégrer complètement le groupe. J'ai préféré avoir du temps de jeu ailleurs. Pour me relancer».

Vous rejoignez une équipe en proie au doute...

«C'est sûr, nous sommes derniers, on ne peut pas faire pire. Pourtant, j'estime que nous avons les moyens pour nous en sortir. Il nous faut une victoire, un match référence, un déclic. Dans la semaine, à l'entraînement, l'équipe est plus agressive, on joue en bloc, il y a de la solidarité. Maintenant, il faut reproduire cela en championnat».

Le mieux serait dès vendredi, à Reims ?

«Evidemment, le match qui arrive est toujours le plus important. Il faut qu'on aille là-bas sans trop calculer. De toute façon, ne nous voilons pas la face. Tant que l'on sera incapable de l'emporter, nous ne nous en sortirons pas».

Personnellement vous y croyez encore ?

«Bien sûr, sinon autant arrêter tout de suite de jouer, ce n'est même pas la peine de faire le déplacement. Il y a encore de l'espoir».
Noémi Predan



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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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