REIMS - AJACCIO : 0 - 0

Reims sous anesthésie générale



M
ous comme le plat de nouilles consommé au repas du midi. Mous comme le ventre du même nom qui abrite leur championnat. Onze Rémois sous anesthésie, coachés par un somnifère, n'avaient légitimement aucune chance de venir à bout d'un onze ajaccien spécialisé dans l'endormissement de ses adversaires.
Point positif, Reims sort enfin du ventre mou dans lequel il s'était englué. Au soir de cette 8ème journée il pointe en effet à la quinzième place, à un saut de puce de la zone de relégation. Voilà qui va relancer le suspense...



15e - Dans un stade qui sonne creux (6.000 spectateurs, abonnés absents compris), Coupe du Monde de rugby oblige, le rythme n'est pas très élevé depuis le début du match. Côté rémois, une tête bien ajustée de Liron sur corner a inquiété Debes, mais la véritable occasion est à mettre à l'actif des Corses, sur une mésentente de Baldé et Cherfa. Disons plutôt une bourde de Baldé qui a abandonné le ballon à Mandrichi devant la cage de Liébus. Heureusement, Reims a un grand gardien... que la défense ne contribue cependant pas à rassurer.
Truchet et Giraudon ont été envoyés en pénitence en CFA2 pour saluer l'ensemble de leur oeuvre depuis le début du championnat. Qui sera le puni de la soirée ?
30e - Les Ajacciens font le gros dos. Thierry Debes a un peu plus de travail depuis quelques minutes. Il a notamment dû sortir au pied devant Tourenne avant d'être sauvé par une chaussure ajaccienne qui s'était égarée sur la trajectoire d'une frappe de Liron. Autrement dit, les Rouges pointent le bout du nez. Normal, ils évoluent à domicile et les Corses ont décidé de procéder en contre.
45e - Mi-temps. La rencontre a nettement baissé d'intensité depuis la demi-heure de jeu. Peu de choses à se mettre sous la dent. Si ce jeu poussif et chargé de déchets devait perdurer en seconde période, les absents n'auraient vraiment pas eu tort.
Place au rugby !

DEUXIEME PERIODE

55e - Une tête de Kermorgant détournée par le pied de Medjani. C'est la seule action notable depuis 10 minutes à Delaune.
75e - Une tête de Kermorgant sauvé sur la ligne. C'est la seule action notable depuis la 55e. Plutôt que d'écarter sur les ailes, les Rémois s'évertuent à essayer de passer par le centre et vont régulièrement s'encastrer sur une défense ajaccienne hermétique. Sauf miracle, encore un petit quart d'heure à s'ennuyer.
83e - Intervention musclée de Ielsch dans la surface sur Marcos. Jean-Charles Cailleux ne bronche pas. Un ange passe...
C'est terminé. Reims pointe à la quinzième place. Les sifflets raccompagnent les joueurs de JPC (Je Perds à être Connu) aux vestiaires. Point positif : la défense a tenu. On se remonte le moral comme on peut...

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ACA - "Pour être tout à fait réaliste, on peut dire que chaque équipe a eu sa mi-temps, Reims la première et Ajaccio la seconde. Néanmoins, au moins un penalty aurait pu être sifflé en faveur des insulaires." (Ajaccio.com)

 




REIMS-AJACCIO : 0-0 -Reims sous anesthésie générale
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Les hommes de Thierry Froger rentraient tambour battant dans la rencontre, mais se heurtaient à un Debès en état de grâce. Tourenne, puis Kermorgant par deux fois, perdaient leur duel face à l'ancien portier de Strasbourg. La frappe de Fauré léchait le poteau droit de Debes (29e). Au retour des vestiaires, la physionomie ne changeait pas. Reims assiégeait les cages corses. Une tête puissante de Kermorgant était sauvée sur sa ligne par Medjani (48e). Les Champenois ne parvenaient pas à faire sauter le verrou d'Ajaccio et devaient se contenter du match nul. Reims occupe le quinzième rang alors qu'Ajaccio est douzième.




L'ACA
a bien réagi


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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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