METZ - REIMS : 2 - 1
Moimbe 49e pour Reims
Agouazi 54e, C. Gueye 72e pour Metz
Belle défaite rémoise à Saint-Symphorien

 


Le résumé vidéo décalé de Paolo 92
La danse du balai...

Reims jouait perdant et il a perdu. Mais, comme le staff avait clamé sur tous les tons que cette Coupe de la Ligue n'était pas importante, tout va pour le mieux. La bande à Tholot l'a cependant échappé belle sur des frappes de Kermorgant et Pollet qui, dans le temps additionnel, auraient pu envoyer le Stade en prolongations et user inutilement les organismes.
Pendant ce temps, Boulogne-sur-Mer, avec l'ex-Rémois Blayac, a cartonné sur son terrain (4-1) face à Clermont. Les Maritimes ont beau sembler être en forme, ils ne pèseront pas lourd vendredi soir sur la pelouse de Delaune. Les joueurs rémois l'ont promis. Dont acte ! Pourvu que Martinez ne soit pas aligné en défense centrale...
En revanche, coup de chapeau à Wilfried Moimbe. Sur un exploit personnel, il a signé un but magnifique qui a même eu le don de nous faire rêver quelques secondes. C'est si rare depuis quelques années...



Vu de Lorraine


Metz prend son temps - Les Messins ont attendu d'être menés au score par Reims pour offrir un visage particulièrement séduisant. Un réveil tardif, mais payant (2-1).
Championnat ou Coupe de la Ligue, le FC Metz ne déroge pas à ses bonnes habitudes. Prendre le match par le bon bout est désormais une marque de fabrique messine. Tomber doucement mais sûrement dans le faux rythme imprimé par son adversaire... aussi. Résultat : une première période relativement terne entre une formation rémoise timide mais appliquée, et des Messins manquant parfois de percussion et de spontanéité. Un ingrédient que Babacar Gueye, pour sa première apparition sous la tunique grenat cette saison, a pourtant su savamment mijoter en enroulant une frappe que Liebus était tout heureux de voir terminer sa course folle sur son angle droit (8e). Et pour la percussion, les Lorrains s'en sont remis à Nicolas Farina.
Le jeune milieu de terrain, titularisé par Yvon Pouliquen sur le côté gauche, a, en effet, semé à plusieurs reprises la pagaille dans la défense rémoise. En solo d'abord (15e, 22e), avec altruisme ensuite à l'image de cette remise pour Victor Mendy, malheureusement trop court (33e).
Et puis... Sans souffrir outre mesure – Reims ne s'est jamais montré dangereux –, Metz a bouclé la première période avec un brin d'apathie. Le maigre public de Saint-Symphorien sombrait alors dans l'ennui puis, après la pause, dans la torpeur lorsque Moimbe, d'une superbe frappe enroulée trompait Sissoko (50e).
Peu avares en paradoxe depuis le début de la saison, les hommes d'Yvon Pouliquen ont alors enclenché la vitesse supérieure.
Une révolte orchestrée, notamment, par Victor Mendy, auteur d'un superbe travail côté droit et conclue d'une non-moins superbe tête décroisée signée Laurent Augouazi (55e).
Débutait alors le festival messin, avec à la baguette, cette fois, un Julien Cardy qui semble, petit à petit, retrouver ses sensations. Une bonne nouvelle pour des Messins qui faisaient le siège de la défense champenoise. Et si la première offrande de Cardy n'était pas exploitée par Agouazi, la magnifique ouverture dans le dos de la défense permettait à Cheikh Gueye de faire admirer sa frappe de balle. Puissante et précise, la reprise du défenseur sénégalais terminait sous la barre de Liebus (72e). Une juste récompense pour une équipe du FC Metz séduisante.
Restait alors à préserver ce score. A ce petit jeu, l'arrière-garde inédite proposée, hier soir, n'a pas failli. A l'image du duo axial Brégerie-Vivian, solide jusqu'au bout, d'un Guillaume Rippert déterminé pour ses premiers tacles sous ses nouvelles couleurs et d'un Oumar Sissoko décisif face à N'Zigou (79e). Après avoir chuté face à Boulogne lors de leur dernière sortie à domicile, les Messins ont donc renoué avec la victoire et par la même occasion oblitéré leur billet pour le prochain tour de la Coupe de la Ligue. Ils ont également prouvé qu'ils avaient suffisamment de caractère pour renverser une situation finalement assez délicate. Une bonne nouvelle avant d'aller défier Lens, lundi, dans son antre.
J.-S. G



L'essentiel en direct


L
es choses sont plutôt claires du côté de Reims. En tout cas, l'affirme-t-on comme tel ! Ce match de Coupe de la Ligue à Metz est considéré comme mineur, toute la préparation de l'équipe ayant été réalisée dans la perspective du Reims-Boulogne de vendredi prochain, en championnat. Curieux raisonnement si ce n'est pas d'intox dont il s'agit. Mais, allez savoir...
La rencontre, en tout cas, se joue devant une petite chambrée. A vue de nez, dans les 5.000 spectateurs tout au plus.


7e - Première alerte très chaude sur le but rémois. Babacar Gueye s'infiltre dans la surface rémoise alors que les deux défenseurs centraux (Martinez et Deaux) n'ont pas bronché et décoche une frappe enroulée du gauche. Le ballon s'écrase sur la transversale de Liébus et revient en jeu. Le Messin Nicolas Farina a bien suivi, mais décoche une frappe trop molle pour tromper Liébus qui détourne. Sur le corner, le gardien rémois se troue, mais ce sera sans conséquence au tableau d'affichage.

25e - Ainsi que le souligne Jpc, Williams Martinez est certes "un international reconnu", mais il est aussi - et surtout - un défenseur central réputé pour sa lourdeur et son manque de vivacité. Depuis le début de la rencontre, il souffre face aux rapides attaquants messins. Sur une percée de Victor Mendy, il n'a d'autre alternative que le séchage en règle. Résultat : le premier carton jaune du match est décerné.
Heureusement pour la défense centrale rémoise, Lucas Deaux réalise une bonne prestation et comble les vides.
30e - Les Rémois n'ont pas pénétré dans la surface messine pendant la 20 premières minutes de la rencontre. Autrement dit : pas d'occasion à se mettre sous les crampons. La seule opportunité possible serait un coup de pied arrêté. Reims en a eu 5 depuis le début du match : deux corners et trois coup-francs, mais Kermorgant - notre tireur de coup-franc attitré - n'est pas en veine ce soir. Quand les corbeaux ne sont pas en danger sur ses tirs, les taupes trinquent...
45e - L'intensité du match ne cesse de baisser au fil des minutes. En fait, peu à peu la qualité de jeu des Messins est descendue au niveau de celle des Rémois. Voilà un nivellement par le bas de bon augure pour la seconde période. Désormais, tous les espoirs sont permis, à condition que l'entraîneur messin ne réveille pas ses troupes pendant la pause.
De notre côté, il n'y a pas grand chose à espérer, sauf miracle sur coup de pied arrêté. Mais, après tout, pourquoi pas ! N'oublions pas que JPC affirme fréquenter assidument le Pape (Diouf). Il paraît même qu'il aurait réussi à se procurer un autographe...

DEUXIEME PERIODE
49e - Moimbe 0-1. Exploit personnel et magnifique but de Moimbe. Servi par Kermorgant, il hérite du ballon sans être attaqué. Que demander de mieux ! Il lève la tête, voit le gardien adverse avancé et tente sa chance des 35 mètres. Une frappe splendide ! Le ballon va se loger au fond des filets. C'est sans doute "le" but de cette soirée de Coupe de la Ligue. Les Messins dormaient.
54e - Aguazzi 1-1 - Les Rémois n'auraient pas dû marquer. Ils ont réveillé subitement les Messins qui leur en font voir de toutes les couleurs depuis. Débordement côté droit de Victor Mendy, centre et tête de Laurent Agouazi. La tête n'est, ni très forte, ni très bien ajustée, mais elle sème la panique devant les buts de Liébus et termine au fond des filets.
Et ce n'est malhreusement pas fini. Les occasions messines se succèdent en ce début de seconde période.
64e - Les Messins gâchent beaucoup de ballons. Pour la troisième fois de la rencontre, Laurent Agouazi est tout proche du doublé, mais échoue. Sur un coup-franc tiré par Julien Cardy, il se retrouve en position idéale mais son coup de tête passe au-dessus de la cage de Liébus.
72e C. Gueye 2-1 - Petite balle en cloche de Julien Cardy pour Cheikh Gueye. Reprise du gauche du défenseur messin qui frappe la barre et retombe dans la cage le Liébus.
80e - Contrairement aux apparences, les Rémois ne sont pas encore morts. Tholot a fait rentrer N'Zigou et Pollet pour donner du tonus à une attaque qui compte désormais quatre éléments. Peu avant l'entrée de Pollet, Shiva Star avait fait parler la poudre sur une frappe. Tout comme Mandanne, embusqué au premier poteau sur un corner de Kermorgant. Dans les deux cas, le ballon a frôlé le poteau.

87e - Nouvelle frappe missilienne de N'Zigou, qui doit espérer une place de titulaire. Oumar Sissoko n'a d'autre choix que de boxer le ballon.
89e - Arnaud Anastassowa, qui vient d'entrer en jeu, se plante les crampons dans le gazon en voulant tacler le rapide Mandanne. Le genou du Messin a tourné... (note : les ligaments croisés ont été touchés). Metz terminera à dix car il n'y a plus de remplacement possible.
Un bonus de cinq minutes de temps additionnel a été offert aux Rémois qui se sont jetés à l'assaut jusqu'au bout, mais sans succès. Kermorgant, Pollet se sont montrés dangereux mais pas déterminants.
Comme prévu, Reims quitte la Coupe de la Ligue.

>>> Voir la feuille de match

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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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