LA POLÉMIQUE DE L'ANNÉE

ACTE 1

REIMS - BREST : 0 - 1

Ligue 2 - 11e journée - Vendredi 17 octobre 2008 - Delaune Reims : 19e - 7 points (-12) Olivier Husset     Ferradj 90e REIMS INAUGURE SON NOUVEAU STADE . Salimette Voici la mascotte légitime du Stade de Reims 2008 C'est trop la honte ! Le Stade les deux pieds dans la m...  l'union Ah, elle fut belle la fête ! Parlons-en... Le pire dans cette triste histoire, c'est qu'une fois encore - mais sans doute la dernière - on y croyait ferme ! Nous étions partis à imaginer que c'était soir de fête à Delaune qui retrouvait, après des années de disette, des allures de véritable stade. Devant 15.000 spectateurs, pensait-on, les Rouge & Blanc surmotivés allaient balayer cette calamiteuse équipe brestoise comme un fêtu de paille. Naïfs que nous sommes... Fait de match ► Une erreur administrative sans incidence Le Télégramme Rien ne pouvait y faire et rien n'y a fait. Cette équipe indigente a subi un nouveau camouflet par aussi faible qu'elle. Et c'est bien ce qui est le plus déplorable car les Bretons, eux non plus, ne sont pas des foudres de guerre. Les joueurs n'étant pas capables de réaliser plus de trois passes consécutives (et je n'exagère pas !), nous avions fait notre deuil du beau jeu. Mais au moins pouvait-on espérer de l'engagement, de la gniaque, du combat... Peu importe que l'on assiste à 90 minutes de "Hourra football", pourvu qu'il y ait du spectacle, de l'émotion. Bref, que l'on vibre ! Et bien, rien de tout cela. Trois joueurs qui se battent : Burle sans la technique, Didot sans les moyens, Kermorgant sans la vista... Et puis c'est tout ! Rien ! Nada ! le désert ! l'indigence généralisée... Pour être particulièrement trivial : Qu'est-ce qu'on s'emm...à Delaune ! Dans ce concert de bêlements, la palme de la médiocrité - pour rester mesuré - revient incontestablement à Salim Arrache toi d'là !, un joueur qui coûte une fortune en émoluments et dont Pape Diouf a réussi à se débarrasser en deux ou trois flateries bien senties. Quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf, voilà ce qui arrive. Question : Dany le Rouge bluffe-t-il ou est-il encore capable d'une telle prouesse à 20h du mat' ? Et c'est bien là le problème. En l'espace de quelques années, le Stade a perdu son aura pour devenir un simple club régional au service dont ne sait quoi, dont ne sait qui. Et pourtant, peu avant, quand Reims avait repointé le nez en National après être remonté de l'enfer, le monde footbalistique avait salué ce retour en grâce d'un Grand, et chaque supporter s'était pris à y croire. Mais, ces perspectives en trompe-l'oeil ont aiguisé les appétits. Intrigues de couloir et manoeuvres en coulisse ont eu raison de la passion renaissante. Les petites trahisons entre amis ont fait le reste. Aujourd'hui, que reste t-il de la "smart attitude" du début des années 2000 ? Rien ! Le Stade a brouillé son image. Il s'est ringardisé. Difficile de s'y identifier désormais. Marre d'avoir honte ! Marre de subir des tombereaux d'inepties dont la dernière en date est une mascotte ridicule, présentée au public ce vendredi. Un lion pour illustrer la région. Belle idée sans doute née d'un cerveau miné par des catacombes ! Le Stade de Reims, c'est effectivement la jungle. Mais de là à ériger cette situation un symbole... Pire ! Ce lion a été baptisé Auguste, éclaboussant ainsi de sa bêtise le nom du stade lui-même. Et dire que nous nous sommes battus pour que cette enceinte retrouve sa splendeur d'antan. Mais, l'heure n'est plus aux pleurnicheries stériles. Il est temps de sortir les poubelles et d'y entasser pêle-mêle les idées inadaptées, les formules toutes faites, la fausse modestie dégoulinante de prétention, l'incompétence généralisée à tous les étages, les chèvres, les bergers, la pseudo-mascotte... Bref, tout ce qui ternit l'image du Stade de Reims. Depuis ce Reims-Brest, il n'y a plus à craindre de filer tout droit en National. Nous sommes déjà en National. Et c'est un exploit avec une équipe de niveau CFA2. M.H. >>> Voir la feuille de match   C'est la Fête du Slip Mauvaise soirée vendredi pour un supporter du Stade de Reims ! Non seulement il a assisté à une nouvelle défaite de son équipe, mais il fut également obligé de suivre ensuite les policiers au commissariat. Il faut dire que le jeune homme domicilié à Vertus l'avait cherché. A deux reprises au cours du match, il a fait usage d'un objet pyrotechnique, en l'occurrence un « pot clignoteur », sorte d'artifice émettant de la fumée et des flashs comme un spot de discothèque. Le garçon en avait deux sur lui qu'il a dissimulés dans son slip lors de la fouille à l'entrée du stade. Il a utilisé le premier à la 30e minute, le second au coup de sifflet final, sans se douter qu'il avait été repéré par les forces de sécurité déployées dans l'enceinte. Les policiers l'ont cueilli à la sortie. Constat - Le Stade assure mieux la sécurité dans les tribunes que sa sécurité au classement. Seule satisfaction du nouveau Delaune, les Ultrem ont enfin retrouvé leur place et le stade une forme d'ambiance. DISNEYLAND "La Mascotte est le fruit d'une réflexion" Pourquoi un lion ? "Reims est la ville des sacres des rois de France. Le lion est le roi des animaux" Pourquoi Auguste ? "- A la mémoire de Mr Delaune - Un auguste est avant tout une personne vénérée, sacrée, comme les empereurs romains et les dieux ou rois." (SIC !) ► Lire Reims - Brest : 1-0 - C'est trop la honte ! Reims-Brest : 0-1 - Match de bas de classement entre le Stade de Reims, avec une seule victoire au compteur et le Stade Brestois. Pour la première fois, Corentin Martins en tant qu'entraîneur temporaire, était assis sur le banc des visiteurs. Pour cette première rencontre dans un stade Auguste-Delaune rénové, Liébus faisait des merveilles par trois fois dans le premier quart d'heure. Le poteau repoussait une tête de Mandanne (50e). En face, Elana évitait le pire à Brest en sortant dans les pieds de N'Zigou (85e) Dans les dernières secondes, Ferradj inscrivait le but de la victoire sur un ballon repoussé par Liébus (0-1, 90e). Cette défaire laisse les Rémois à la dix-neuvième place alors que Brest prend un peu d'air avec la dix-septième place. PRESSE ► Ferradj réconforte Brest Le Télégramme ► Les Brestois s'offrent un bol d'air Ouest-France 3e : dans la surface, Mandanne contrôle mais, gêné par Fabien, ne peut armer sa reprise, seul devant Elana. 14e : Guégan frappe des 20 m. Dans les bras de Liébus. 19e : faute de Didot. Coup franc de Ferradj dégagé des genoux par Liébus. 22e : on prend les mêmes… Ferradj, à 25 m, sollicite Liébus qui boxe en corner. 29e : centre de Sitruk et remise de Poyet vers Bigné, dans la surface. Burle contre la frappe de l'ancien Niçois et Rennais. 33e : centre de Mandanne. Arrache au premier poteau est trop court, comme Didot au second. 35e : Ielsch prend sa chance à 25 m. Trop haut. 50e : frappe de Ferradj. Liébus, après le rebond, capte en deux temps. 51e : corner de Kermorgant. Arrache dévie de la tête vers celle de Mandanne. Elana est sauvé par son poteau gauche. 62e : coup franc de Kermorgant. Poyet sauve en catastrophe. 63e : corner de Kermorgant et contre brestois ponctué d'une puissante frappe de Sitruk. Liébus a la main ferme. 76e : déviation aérienne de Kermorgant pour Mandanne repris par Fabien. Sans faute selon l'arbitre. REIMS 0 - BREST 1 90e : déboulé d'El Jadeyaoui qui résiste à la défense et frappe vers Liébus. Le gardien repousse sur Ferradj. La reprise de ce dernier est renvoyée par Liébus qui ne peut rien sur sa seconde tentative. REIMS : Liébus - Tacalfred, Martinez, Deaux, Ielsch - Mandanne, Gamiette, Burle, Didot - Kermorgant, Arrache (N’Zigou 66’) - non entrés en jeu : Agassa (g.), Truchet, Moimbe, Fortes. BREST : Elana - Bourgis, Brou Apanga, Lorenzi, Fabien - Guégan - Sitruk, Ferradj, Bigné (Bouard 46’), El Jadeyaoui - Poyet (Socrier 72’) - non entrés en jeu : Lachuer (g.), Borne, Stinat. Arbitre : M. Husset. 15 293 spectateurs. BUT : Ferradj, 90' AVERTISSEMENTS : Reims : Deaux (7'), Mandanne (44'). Brest : Sitruk (23'), Brou Apanga (67'). L'AVANT-MATCH Corentin Martins, coach intérimaire à Delaune Après le limogeage de Pascal Janin, et en attendant de savoir si Gérald Baticle sera libéré par Auxerre, Corentin Martins a pris en charge les entraînements du Stade Brestois. Le directeur sportif et entraîneur intérimaire fait le point sur une situation particulièrement inconfortable à la veille du déplacement à Reims. Corentin Martins, la piste Gérald Baticle est-elle complètement abandonnée par le Stade brestois aujourd'hui ? Elle ne l'est pas complètement, non. Il y a toujours un petit espoir, du côté de Gérald surtout. Il a une réelle envie de venir, maintenant il faut attendre les dernières décisions d'Auxerre qui, pour le moment, ne veut pas le libérer. C'est donc le statu quo et vous ne creuserez pas d'autres pistes tant que vous ne serez pas fixé sur le cas Gérald Baticle ? Nous sommes sollicités tous les jours, mais normalement il n'y aura rien d'ici là. Je n'ai pas choisi Gérald Baticle parce que c'est un ami, je l'ai choisi parce que je sais qu'il a des qualités et un profil intéressant. C'est quelqu'un qui a l'esprit club et qui est à la fois honnête et travailleur. Et ce n'est pas moi qui ai pris la décision finale : j'ai proposé des noms à Michel Guyot et il a choisi Gérald Baticle parce qu'il a accroché sur le projet. Si Baticle était incompétent ou si les gens à Auxerre ne pensaient pas qu'ils puissent faire un bon entraîneur, ils ne seraient pas autant attachés à lui. Ils ont aussi de bons retours de Gérard Houiller à la DTN. C'est pour ça que Michel Guyot et moi voulons patienter. J'espère que ça se décantera. Aujourd'hui, il ne faut pas se précipiter. Lorsque Michel Guyot avait choisi un entraîneur comme Pascal Janin, il ne l'avait pas fait pour dix-huit mois ou deux ans. Je pense qu'il veut construire sur du long terme et s'il choisit un entraîneur c'est pour aller loin avec lui. C'est pour ça qu'il faut être très attentif sur le profil de chacun. A titre personnel, comment vivez-vous ces premières séances dans la peau d'un entraîneur ? C'est particulier. Aujourd'hui on me demande de le faire donc je le fais avec toute ma volonté, toute mon envie de changer la situation au niveau des têtes et des comportements des joueurs pour qu'on arrive à briser cette spirale de défaites. Entraîner demande quelques marques, mais je ne dirige pas les séances tout seul non plus. Christophe Forest a l'habitude, moi je suis là pour conseiller et apporter ce que je vois. Vous serez probablement amené à diriger votre premier match de Ligue 2, vendredi, à Reims. Qu'attendez-vous de votre équipe ? Je ne sais pas si ce sera une première mais en tout cas, ça en prend la direction. J'espère qu'il y aura un changement au niveau des comportements et des attitudes, même si depuis le début de saison, il n'y a pas beaucoup de reproches à faire aux joueurs parce qu'on a toujours senti une envie de gagner. Maintenant, il y a eu peut-être un manque de réussite. Je l'ai dit aux joueurs : je trouve aussi qu'on manque d'agressivité dans les zones importantes que sont les 20 derniers mètres adverses et nos 20 derniers mètres. On a souvent concédé des buts sur des fautes individuelles : il n'y a donc pas grand-chose à modifier, il y a juste à en faire un petit peu plus. De bonnes choses ont été faites depuis le début de saison, il faut s'appuyer là-dessus mais aussi prendre conscience que ce n'est pas suffisant. Comment sentez-vous les joueurs après tous ces changements ? Bien sûr que ça ne leur fait pas plaisir qu'il y ait un changement d'entraîneur, mais aujourd'hui un choix a été fait. Il faut se replonger dans le travail, se remettre la tête dans le guidon et penser au prochain match. Il y aura peut-être un bon résultat ou peut-être pas, mais moi, c'est surtout dans l'attitude que je vais l'analyser. J'espère que les joueurs feront preuve d'orgueil et de fierté pour qu'à la fin du match ils puissent sortir la tête haute, en ayant l'impression d'avoir tout donné. La priorité est avant tout de trouver un entraîneur, mais la venue d'un nouvel attaquant était également d'actualité avant le départ de Pascal Janin. Est-ce toujours en projet ? Pour l'instant non. Je pense qu'on a suffisamment d'attaquants. Ils ne sont pas en confiance mais ils ont montré par le passé qu'ils savaient marquer des buts : je pense à Richard Socrier, Romain Poyet, Benoît Leroy, même s'il est blessé en ce moment. Jonathan Ayité aussi, qui, l'année dernière, en deux ou trois mois de début de saison, avait réussi à marquer cinq buts quand même. Ils ont montré des choses... Aujourd'hui c'est une remise en question : elle se fait naturellement après un changement d'entraîneur parce qu'il y a une envie de se montrer pour pouvoir être dans l'équipe. Maintenant, il ne faut pas qu'elle soit temporaire mais qu'elle dure toute la saison. JH Jean-Claude Hamel : « Pour nous, le dossier est clos » - La rencontre Michel Guyot - Jean-Claude Hamel s'est, comme prévu, déroulée jeudi après-midi à Paris, à l'occasion de la réunion des présidents de clubs de L1 et L2. Le président brestois restant injoignable, c'est donc son homologue auxerrois qui en a livré la teneur hier soir : « J'ai rencontré Michel Guyot et nous avons bien sûr parlé du problème de Gérald Baticle. Et je lui ai confirmé que la décision avait été prise par la direction du club de garder Gérald à Auxerre. Je suis très ennuyé par Corentin Martins et pour Gérald Baticle. Mais il y a des moments où l'on ne peut pas faire plaisir à tout le monde, y compris aux gens pour lesquels on a beaucoup d'estime. Il y a des impératifs dans des clubs, et ça n'est pas facile pour un président d'avoir à dire non. C'est dur pour Gérald, c'est sûr, mais il y a des raisons qui font que l'on veut le conserver à Auxerre. Pour nous, le dossier est clos. » 17-10-08 Gérald Baticle : "Je connais une pote de sortie" - Gérald, le président d'Auxerre, Jean-Claude Hamel, a déclaré que vous restiez à l'AJA et que le dossier était clos. Avez-vous définitivement tiré un trait sur Brest ? "Non, pas du tout. Avec mon avocat, on a peut-être trouvé une porte de sortie au niveau contractuel. C'est à vérifier. Depuis le début, on essaie de trouver un arrangement qui satisfasse tout le monde, mais le président Hamel est obstiné. À chaque fois que j'ai l'occasion de le croiser, on discute, j'argumente, mais moi je suis un homme de terrain, un homme de football, pas un homme de bureau. Tout ça me dépasse un peu." 17.10.08   Entre vieilles connaissances On ne s'ennuie jamais à un Reims-Brest L2 : 0-0 - Faites sauter le fusible D 18 avril 2008 L2 : 1-0 - Reims reste au port E 9 novembre 2007 L2 : 3-0 - 25 + 25 = 47 E 25 mai 2007 L2 : 2-0 - Net et sans bavure D 28 juillet 2006 L2 : 1-0 - Barbier au poil ! D 3 mars 2006 L2 : 1-1 - Têtus ces Bretons E 27septembre 2005 L2 : 0-0 - C'est ça un Fest-Noz ? D 4 février 2005 L2 : 4-2 - Reims sans défense E 12 septembre 2004 National : 3-1 - Brest impuissant D 13 mars 2004 National : 1-3 - Ils l'ont fait ! E 20 septembre 2003 National : 0-1 - La pression monte E 15 mars 2002 National : 1-1 - La bête noire D 5 octobre 2001

ACTE 2

POLÉMIQUE REIMS - BREST

Reims débouté par la Ligue en première instance Titularisation de Brou Apanga : le résultat ne sera pas remis en cause 19 octobre 2008 - La titularisation de Moïse Brou Apanga à la place de Guillaume Borne, constatée par l'arbitre à la 67 e minute seulement, n'aura pas d'incidence sur le résultat de la rencontre. Il aura fallu une intervention musclée sur un Rémois de la part de Moïse Brou Apanga et un carton jaune infligé à l'international gabonais pour que sa présence sur le terrain depuis le début de la rencontre suscite un moment de flottement sur la pelouse et un début de polémique du côté des deux bancs de touche. Alors que la feuille de match avait déjà été établie, le fait que le camp brestois n'ait pas averti l'arbitre avant le match du remplacement par Moïse Brou Apanga de Guillaume Borne, contraint au forfait par une douleur à un genou lors de l'échauffement, aurait pu être une source d'angoisse. Coco Martins avoue d'ailleurs avoir été assailli par le doute jusqu'à la fin du match : « Suite à ce différend, j'avais l'impression qu'on n'avait pas gagné, avant d'être rassuré à l'issue de la rencontre ». « Une erreur administrative » En ayant fait constater à la 67 e minute aux deux capitaines, Johan Liébus et Olivier Guégan, l'erreur existant sur la feuille de match, l'arbitre a fait application de la circulaire 3-06 de la FFF portant sur les lois du jeu qui stipule : « En cas de permutation de joueurs et de remplaçants avant le coup d'envoi, l'arbitre, constatant la situation une fois le coup d'envoi donné, autorisera le joueur à rester sur le terrain mais lui adressera un avertissement pour comportement antisportif au premier arrêt de jeu. L'arbitre se doit d'en informer le capitaine adverse et de mettre en conformité dès que possible la feuille de match ». Mais à partir du moment où Brou Apanga était sanctionné d'abord pour un fait de jeu, il ne pouvait plus encourir une double peine (un second avertissement qui aurait été synonyme d'expulsion) pour sa titularisation pas officialisée. Pour l'arbitre international et CTR arbitrage en Bretagne, Bertrand Layec, ce qui s'est passé à Reims « est une erreur administrative de l'arbitre que les délégués auraient dû repérer. Ce n'est pas un élément de fond qui peut remettre en cause le résultat du match ».

ACTE 3

POLÉMIQUE REIMS - BREST

Reims a gain de cause en appel Reims fait annuler le match en appel   14-01-09 - La récente arrivée de Luis Fernandez à Reims se fait (déjà) sentir. Battu à domicile 0-1 par le Stade Brestois lors de la 11e journée, Reims a obtenu sur tapis vert, en appel, que la rencontre soit rejouée. Le litige portait sur la présence au sein de l'équipe bretonne de Moïse Brou-Apanga, qui n'était pas présent sur la feuille de match, remplaçant à la dernière seconde un de ses coéquipiers blessé à l'échauffement. Petit bémol, Reims ne pourra aligner ses recrues du mercato et devra donc faire appel à la Dream Team.   La LFP a donné raison aux Rémois. Le match Reims - Brest devra être rejoué. Les Brestois, désormais 16es, se défendent et saisissent le CNOSF. En l'espace de quelques minutes, hier, le Stade brestois a perdu cinq places au classement, sans même avoir joué ! Le temps pour la commission d'appel de la Ligue de football professionnel (LFP) de prendre une décision pour le moins surprenante et voilà les hommes de Gérald Baticle passés de la 11e à la 16e place. Motif de cette rétrogradation : la réserve posée par le Stade de Reims lors de la 11e journée de L2. Flash-back... C'était le 17 octobre dernier, en Champagne. Corentin Martins fait sa première apparition sur le banc brestois après le départ de Pascal Janin. L'entraîneur intérimaire, immédiatement dans le bain, doit faire un changement de dernière minute lorsqu'à la fin de l'échauffement, Guillaume Borne, blessé, déclare forfait. Martins lance Moïse Brou Apanga sur le terrain alors qu'il n'était que remplaçant sur la feuille de match, mais dans la précipitation, le staff brestois oublie de signaler ce changement à l'arbitre. La rencontre débute. Elle se joue normalement... jusqu'à la 67e minute, lorsque M. Husset décide de mettre un carton jaune à l'international gabonais. C'est à cet instant que l'arbitre découvre la présence de Brou Apanga sur la pelouse. S'en suit un imbroglio entre les deux bancs de touche. Les Rémois déposent une réserve et le match reprend. Il sera finalement remporté par Brest grâce à un but de Ferradj dans les arrêts de jeu. Fin de l'histoire ? Pas vraiment, puisque le Stade de Reims, dernier de Ligue 2, ne compte pas en rester là. Requête en conciliation Les Champenois ont d'abord porté l'affaire devant la commission des lois du jeu de la FFF, avant d'être déboutés fin novembre. Ils ont alors saisi la commission supérieure d'appel de la LFP qui s'est réunie mardi, pour finalement annoncer, hier, que le match serait à rejouer ! Coup de tonnerre sur Brest qui venait donc de perdre trois points au classement pour se retrouver à égalité avec Châteauroux et Ajaccio, premier relégable. Cette fois, c'est le Stade brestois qui a vu rouge. Pas d'accord du tout pour rejouer un match que leur équipe a gagné sur le terrain, les dirigeants finistériens vont à leur tour contester la décision prise par la Ligue. Ils l'ont fait savoir par la voix du directeur général du club, hier : « On ne va pas en rester là, disait Michel Buquet. Notre seule possibilité de recours, c'est de faire une requête en conciliation auprès du CNOSF, avec une demande d'étude du dossier au conseil fédéral de la fédération. » Le Comité national olympique peut se réunir plus ou moins vite. Le délai oscillerait entre une semaine et un mois, suivant l'urgence du dossier. En sachant qu'il ne rend qu'un avis consultatif et que la LFP ne sera pas obligé de suivre... La bataille juridique est lancée.

ACTE 4

POLÉMIQUE REIMS - BREST

Le Comité Olympique donne raison aux Bretons Le Comité Olympique contre la Fédération   26-02-08 - Le CNOSF a donné un avis favorable à Brest. Il invite la Fédération à se ranger derrière la première décision (prise par la commission des Lois du jeu de la FFF) et à valider la victoire de Brest à Reims (0-1). Il invite aussi la FFF à clarifier le réglement afin qu'un tel cas ne puisse plus se produire. L'affaire n'est pas terminée pour autant : la balle est désormais dans le camp de la FFF, qui a un mois pour contester l'avis du CNOSF. Si la FFF décide de se ranger derrière l'avis du CNOSF, Reims devrait ensuite porter l'affaire devant le Tribunal administratif.

ACTE 5

POLÉMIQUE REIMS - BREST

Le coup de lobbying des Rémois Escalettes fait pencher la balance en faveur de Reims   20-03-09 - Le Conseil fédéral a refusé la proposition de conciliation du CNOSF concernant le match Reims - Brest du 17 octobre 2008 (11e journée de Ligue 2) et confirmé la décision de la Commission supérieure d'appel de la FFF donnant cette rencontre à rejouer. Lors de ce match, le club finistérien avait titularisé le défenseur Moïse Brou Apanga à la place de Guillaume Borne, blessé à l'échauffement, sans avertir l'arbitre. Reims avait alors demandé à ce que ce match soit rejoué, obtenant gain de cause devant la Commission supérieure d'appel. Le Stade brestois perd donc 3 points au classement, et retrograde à 15e place avec 31 points. Le match est à rejouer le mardi 21 avril 2009.   7 voix pour dont Escalettes, 7 voix contre, 3 abstentions Le lobbying a payé 21-03-09 - Le match Reims - Brest sera bien rejoué - Ce vendredi 20 mars, le conseil fédéral examinait le dossier du match Reims - Brest, qui avait été donné à rejouer par la Fédération, les Bretons n'ayant pas prévenu l'arbitre que Brou Apanga avait remplacé au pied levé dans le onze de départ Borne, blessé durant l'échauffement. Le conseil fédéral a confirmé que la rencontre devra être rejouée, n'entérinant donc pas la victoire brestoise obtenue sur le terrain et ne tenant pas compte de l'avis du CNOSF, qui avait donné raison au club breton. Voici le communiqué de la Fédération : « Le conseil fédéral a refusé la proposition de conciliation du CNOSF concernant le match Reims - Brest du 17 octobre et confirmé la décision de la commission supérieure d'appel de la FFF donnant ce match à rejouer. Lors de cette rencontre, le club brestois avait titularisé un joueur à la place d'un autre sans en aviser l'arbitre. Reims avait alors demandé à ce que ce match soit rejoué, obtenant gain de cause devant la commission supérieure d'appel. » Une décision qui n'a, évidemment, pas vraiment plu à Michel Guyot, le président brestois. « Je suis déçu et en colère, confiait-il hier. Cela signifie certainement que mon cercle d'amis dans les instances est plus réduit que celui d'autres personnes, et qu'il vaut mieux habiter à une heure et demi de Paris qu'à Brest... Cela ne s'est joué qu'à une voix près (1), mais le résultat est là. » Le président brestois a d'ores et déjà annoncé que son club porterait l'affaire devant le tribunal administratif. Mais cette saisine n'étant pas suspensive, Brest a donc perdu pour le moment le bénéfice des 3 points gagnés à Reims. Sans compter que la procédure devant la juridiction administrative s'annonce longue. Elle n'aboutira que bien après la fin du championnat pour alors, éventuellement, déboucher sur un dédommagement financier. Il faut donc désormais que la Ligue nationale fixe une nouvelle date à la rencontre, qui sera donc disputée après le match retour, programmé... vendredi prochain à Le Blé ! Dans un contexte qui s'annonce pour le moins tendu. (1) : le détail du vote à bulletins secrets : 7 pour, 7 contre, 3 abstentions. Dans ce cas de figure, le vote du président Escalettes l'emporte, et il a voté match à rejouer

ACTE 6 - REIMS REJOUE ET GAGNE

REIMS - BREST : 3 - 2

Ligue 2 - 11e journée (match rejoué) - Mardi 21 avril 2009 -Delaune Reims : 16e - 36 points Antony Gautier     Kermorgant 34e, Barbier 45e + 2, 52e pour Reims De Carvalho 53e, El Jadeyaoui 67e pour Brest Reims prend une dose d'oxygène Réduits à dix au tournant de la demi-heure de jeu, les Rémois sont ensuite parvenus à marquer par trois fois. Une grosse performance qui leur permet de sortir la tête de l'eau pour la première fois depuis août dernier. Il reste bien sûr à surveiller le verdict du tribunal administratif de Rennes, le 15 mai prochain. Mais, en attendant, les Stadistes prennent une bouffée d'oxygène et repoussent le premier relégable à deux longueurs. Aussi rusé qu'influent, Luis Fernandez est en passe de gagner son pari. Si les Dieux du football sont cléments, nous ne serons pas condamnés à suivre les matches sur France Bleu Champagne la saison prochaine. L'essentiel en direct P R E S S E Autopsie d'un cerveau breton "Bonjour à tous, Je me demande si le cerveau des dirigeants bretons, c'est pas comme à l'intérieur de leur palet dit "breton", à savoir 100 % du beurre ? Autant dire qu' au lieu de porter réclamation sur un événement qui ne les concerne que de très très très loin, voire pas du tout, ils feraient mieux d'être meilleurs sur le terrain auprés de leurs joueurs que sur le papier.... Et d'inscrire plutôt des victoires en championnat que des mots (via la Ligue) sur la page à en-tête de leur club qui lui n'y est pas... en tête de la L2. Et on comprend pas pourquoi un tel acharnement à vouloir glaner des points autre que par le verdict du terrain.... C'est pas de cette manière que les supporters bretons vont etre rassasiés... même s'ils sont au beurre ! Allez le Stade, avec tout l'effectif.. .C'est pas fini cette affaire. Hélas." Envoyé par www.security-boutic.fr Fan Club Salim Arrache REIMS-BREST Le Stade brestois a perdu plus que trois points Ouest-France ► Lire Vingt minutes d'absence Le Télégramme ► Lire 6e - Première banderille rémoise dans la surface brestoise. Kermorgant décale pour Fontaine dont le coup de tête ne trouve pas le cadre. 9e - Sortie hasardeuse d'Agassa dans les airs. Romain Poyet sert Basile de Carvalho dont la tête (un peu molle) est dégagée sur la ligne par Alexandre Barbier. Les défenseurs rémois reprochent à Christophe Giraudon, exceptionnellement titularisé en défense centrale, d'avoir été trop laxiste. 11e - Expression de la fébrilité de la défense rémoise rémoise, Lucas Deaux, titularisé sur l'aide droite, écope du premier carton jaune de la partie. 15e - Les Rémois semblent tout miser sur le contre, laissant le monopole du ballon aux Brestois qui, pour le moment, écrasent le milieu de terrain de leur présence, récupérant tout ce qui traîne. Quelques sifflets tombent des tribunes. Du coup, Luis Fernandez fait signe au public de la mettre en veilleuse. 20e - Les Rémois campent dans leur milieu de terrain et n'en mènent pas large. Exemple : Mathieu Fontaine veut protéger un ballon qui sort derrière le but et se le fait chiper par Poyet qui sert Masson en retrait. Son tir ne trouve pas le cadre. 27e - A la suite d'une faute grossière de Guégan (très nerveux ce soir), coup-franc aux 35 mètres de Kermorgant qui frôle le poteau droit de Steeve Elana. C'est de ce type d'action que peut venir le salut des Rémois. 32e - Erreur grossière de Lucas Deaux qui se jette sur François Masson. Le Rémois écope d'un deuxième carton jaune, synonyme de rouge. Reims, déjà en grande difficulté, finira la partie à dix. 34e 1-0 Kermorgant - Les Brestois n'ont pas profité de leur supériorité numérique. Au contraire, un relâchement coupable bénéficie aux Rémois qui peuvent placer un contre meurtrier. Comme à l'entraînement, Sylvain Didot sert Yann Kermorgant, embusqué au second poteau, qui expédie le ballon dans le petit filet droit de Steeve Elana. C'était la première véritable action rémoise depuis le début de la rencontre. 36e - Fort de cet avantage luis Fernandez bétonne. Mandanne cède sa place à N'Diaye. Les Bretons devront désormais franchir deux rideaux défensifs pour s'approcher des buts rémois. 40e - En l'espace de quelques secondes, la physionnomie du match a radicalement changé. Les Brestois sont désormais aussi fébriles que les Rémois en début de rencontre... 45e + 2 - 2-0 Barbier - Nouveau coup-franc à la suite d'une faute sur Fortes. Barbier en profite pour faire le break. L'arbitre siffle la mi-temps sur ce but. Réalisme maximal pour lles Rémois ! Ce soir, le football relève des sciences occultes. A moins que... De fait, que font donc les épouses de joueurs quand leurs maris sont au vert ? SECONDE PÉRIODE 52e - 3-0 Barbier - Fortes file vers le but brestois. Guégan le tire par le maillot. Mais, l'arbitre regardait ailleurs... Le ballon file en corner. Un corner que Barbier, une nouvelle fois, convertit en but. 53e - 3-1 De Carvalho - Sur l'engagement, les Rémois ont la tête ailleurs. De Carvalho en profite pour réduire le score. 65e - Les Brestois n'ont pas renoncé. Mais, ont-ils le choix ? Sur une énième incursion, la barre transversale sauve Kossi Agassa. 67e - 3-2 El Jadeyaoui - Esseulé, Olivier Guégan peut servir au millimètre Alharbi El Jadeyaoui. Le milieu brestois prend le meilleur sur Thomas Gamiette et, dans un style peu académique, trouve le petit filet intérieur de Kossi Agassa. Le gardien rémois multiplie les approximations depuis le début de la rencontre. 73e - Mathieu Fontaine sort au profit de Philippe Burle. Guerre de tranchée annoncée en milieu de terrain. 75e - El Jadeyaoui dévisse sa reprise sur un centre de De Carvalho. 77e - Lancé dans le dos de la défense brestoise par Gamiette, Fortes file au but. Mais le jeune Rémois en fait des tonnes et finit par échouer. 82e - Brest joue le tout pour le tout en lançant tous ses attaquants dans la bataille. En vertu du système des vases communicants, la défense bretonne est de plus en plus light. 85e - Faute de Barbier. Coup-franc légèrement décalé côté gauche aux 25 mètres. François Masson joue les artificiers. Tout le monde voit le ballon au fond des filets... mais il est légèrement à l'extérieur. 90e - 4 minutes de temps additionnel. C'est terminé. Reims sort la tête de l'eau pour la première fois depuis le mois d'août. Feuille de match REIMS - BREST : 3-2 (2-0) Arbitre : M. Gautier. 12 913 spectateurs. BUTS. Reims : Kermorgant (33’), Barbier (45’+1, 51’). Brest : De Carvalho (52’), El Jadeyaoui (67’). AVERTISSEMENTS. Reims : Deaux (11’, 31’), Didot (48’), Gragnic (54’), N’Diaye (88’) . Brest : Guégan (30’), Kantari (48’), De Carvalho (59’). EXPULSION. Reims : Deaux (31’, second carton jaune). REIMS : Agassa - Deaux, Barbier (cap), Fontaine (Burle, 72’), Giraudon - Gamiette, S. Didot (Moimbé, 68’) - Fortes, Gragnic, Mandanne (N’Diaye, 36’) - Kermorgant. Non entrés en jeu : Kodjia, Arrache. Ent. : L. Fernandez. BREST : Elana - Billy (Socrier, 81’), Brou Apanga (Fabien, 67’), Kantari, Lorenzi - Guégan (cap), Bigné (Le Gall, 57’) - De Carvalho, Masson, El Jadeyaoui - Poyet. Non entrés en jeu : Lachuer (g), Kodjia. Ent. : G. Baticle. L'AVANT-MATCH > Comment ne pas perdre Reims-Brest 2 sur tapis vert Lucas Deaux a beau faire la grimace, il faut bien rappeler les choses qui fâchent. A l'attention d'Olivier Létang, voici donc les points clés à vérifier pour ne pas risquer de perdre, à notre tour, le Reims-Brest 2 sur tapis vert. Une telle publication la saison dernière à propos des quotas de joueurs prêtés aurait, par exemple, évité bien des déboires au Stade. Mais, VDT ne pouvait imaginer que la réalité pouvait dépasser (à ce point) la fiction... Désormais, chacun est bien conscient que ces petits cours de rattrapage ne sont pas inutiles au staff. Les Finistériens évolueront en Champagne avec un léger avantage. Les règlements de la LFP (1) et de la FFF (2) vont en effet grandement handicaper Reims, qui s'est considérablement renforcé au mercato, avec Younousse Sankharé (prêté par le PSG), Ibrahim Thiam (ex Caen), Biagui Kamissoko (ex Grenoble), Demba Touré (ex Grasshopper Zurich), et Cédric Fauré (ex Le Havre). De son côté, Habib Baldé sera également dans les tribunes, car il était suspendu pour le match "aller". Soit six absents, contre un seul côté brestois (Alain Traoré, prêté par Auxerre). En revanche, les entraîneurs, eux, auront le droit de s'asseoir sur le banc. En effet, depuis le 17 octobre, les choses ont changé des deux côtés : Luis Fernandez a remplacé Didier Tholot, tandis que Gérald Baticle a débarqué à la pointe du Finistère. (1) "En cas de match à rejouer ou de match remis, seuls sont autorisés à participer les joueurs qualifiés dans le club lors de la rencontre initiale, sous réserve des dispositions des articles 224 et 226 des règlements généraux de la Fédération Française de Football." (2) "Le joueur qui, du fait qu'il était en état de suspension, ne pouvait participer à une rencontre qui a été effectivement jouée, ne peut, dans le cas où ladite rencontre est donnée à rejouer par la commission compétente, participer à la rencontre le jour où elle est rejouée. À défaut, le club aura match perdu, sans qu'il soit nécessaire que des réserves ou une réclamation aient été formulées."

ACTE 7

POLÉMIQUE REIMS - BREST

Brest saisit le Tribunal Administratif de rennes Pourquoi Brest est bien parti pour récupérer ses trois points 14-05-09 - Reims - Brest. Les conclusions du rapporteur public, rendues hier matin devant le TA de Rennes, vont dans le sens de l'argumentation brestoise. En attendant le délibéré, le 20 mai. Le Stade Brestois n'a pas encore récupéré trois points, mais les conclusions rendues hier matin par le rapporteur public Gilbert Descombes, devant le Tribunal administratif de Rennes, vont dans le sens de l'argumentation du club finistérien. Rappelons qu'il s'agit d'un premier avis, et que le 20 mai prochain, au moment du délibéré, le TA peut ne pas suivre ces conclusions. Mais dans la pratique des juridictions administratives françaises, elles sont suivies à une très large majorité. Petit retour en arrière. Le 17 octobre dernier, Brest se déplaçait à Reims pour le compte de la 11e journée. Alors qu'il était inscrit sur la feuille de match en tant que titulaire, Guillaume Borne s'était blessé au cours de l'échauffement et avait été remplacé par Moïse Brou Apanga. La rencontre avait été remportée par Brest (0-1). Mais la modification n'avait pas été précisée sur la feuille de match, ce qui aurait dû valoir un carton jaune à Brou Apanga. Alors, celui-ci en avait reçu un au cours du match et aurait donc dû être expulsé. Le Stade de Reims avait posé réclamation au moment où le Gabonais avait reçu son carton jaune. Suite à la réserve de Reims, la Commission supérieure d'appel de la FFF avait, le 13 janvier dernier, donné match à rejouer... Une rencontre remportée 3-2 le 21 avril par Reims. Le CNOSF, le 26 février avait de son côté invité à homologuer la première rencontre, proposition à laquelle s'était opposée la FFF. Le Stade Brestois attaquait donc la décision de donner match à rejouer. La FFF indiquait alors qu'en ne mettant pas de carton jaune à Brou Apanga, l'arbitre avait commis une faute technique, plaçant une partie du contentieux sur le registre de l'erreur d'arbitrage. Les conclusions rendues hier indiquent elles que selon une jurisprudence constante « le juge administratif se refuse à regarder les décisions que les arbitres prennent, et plus généralement tout ce qui touche de trop près à la règle du jeu sur terrain. » Imaginez un peu l'engorgement des tribunaux dans le cas inverse. Les conclusions rendues hier estiment également que la réserve formulée n'était pas recevable au moment où elle l'avait été. L'article 345 du règlement des championnats professionnels dispose en effet qu'« une réserve qui concerne un fait sur lequel l'arbitre n'est pas intervenu doit être formulée dès le premier arrêt de jeu ». La réserve aurait dû être posée dès la permutation entre Borne et Brou Apanga, c'est-à-dire au moment où les équipes entrent sur le terrain. Or, Reims n'a posé sa réserve qu'au moment où le défenseur brestois avait reçu son avertissement. La décision a été mise en délibéré et sera rendue le 20 mai prochain, avant la fin du championnat de Ligue 2 donc. Si ces conclusions étaient suivies, cela pèserait lourd dans la course au maintien, puisque Brest récupèrerait trois points, et Reims en perdrait trois. AB

ACTE 8 - LE DÉNOUEMENT

AFFAIRE REIMS-BREST

Brest récupère ses trois points SAISON TERMINÉE POUR LE STADE 20-05-09 - Le tribunal administratif de Rennes a décidé d'invalider la décision du conseil fédéral qui avait donné à rejouer la rencontre Reims - Brest du 17 octobre 2008. Brest récupère donc les 3 points de la victoire décrochée en Champagne (0-1). Les Bretons comptent désormais 45 points et pointent à la 10e place du classement de Ligue 2. A deux journées de la fin, Reims pointe à la 20ème place, avec 35 points, soit 5 de retard sur le premier non relégable. Reims a notamment la possibilité de faire appel auprès du Conseil d'Etat, mais la procédure, longue, n'a que très peu de chances d'aboutir. Reims fait appel 20-05-09 20h00 - Reims a décidé mercredi soir de faire appel de la décision sous la forme d'un "référé en urgence » devant la Cour administrative d'appel de Nantes. La réponse devrait être connue très vite, puisque celle-ci doit tomber avant la fin du championnat qui survient vendredi 29 mai. Tout du moins l'espère-t-on au sein du staff stadiste... Il faut savoir que l'appel n'est pas suspensif et la procédure entreprise ne changera donc rien à l'application de la décision du TA de Rennes. Elle permet juste de prolonger un peu le feuilleton. D'autant qu'une Cour administrative d'appel va rarement à l'encontre d'une décision d'un Tribunal administratif… Reims a perdu deux fois devant les instances sportives Pour rafraîchir la mémoire de Jean-Pierre Caillot, rappelons que dans cette affaire Reims a perdu deux fois devant les instances sportives : en première instance et devant le CNOSF. Il a gagné devant le Commission supérieure d'appel de la FFF et le Conseil Fédéral. Mais, dans ce dernier cas, ce n'était que le résultat d'une opération de lobbying.   Saison terminée pour le Stade

LE (BON) MOT DE LA FIN

AFFAIRE REIMS-BREST