SEPTEMBRE ROSE POUR LES ROUGES

 
NATIONAL - L'AN 01




National (J.10 ) - Reims-Rouen : 1-1 (7e - 16 pts)

Nul et miraculeux = nul miraculeux




Le résumé vidéo de Paolo 92

25-09-09 - Rapidement mené à Delaune par Rouen, Reims a arraché l'égalisation en toute fin de match sur une frappe chanceuse de Gragnic (1-1).

17e : 0-1 Vignaud (sp) - Après trois chaudes alertes sur le but de Ferrand, la quatrième incursion normande fut fatale. Faute de Brahim Thiam à l'entrée de la surface sur l'ancien Rémois Farssane. Penalty transformé par Pierre Vignaud qui expédie le ballon dans le petit filet, côté gauche.
77e - Carton rouge pour Brahim Thiam après une énième faute sur Farssane. L'arbitre l'avait prévenu plusieurs fois.
87e : 1-1 Gragnic - Miracle à Delaune ! Fortes lance Gragnic qui expédie un extérieur du droit. Le ballon rebondit sur le tibia d'Henrique et termine sa course au fond des filets de Verger, médusé.

 


25-09-09 - La loi du nombre, le FC Rouen ne sait pas la faire respecter. Comme à Fréjus-Saint-Raphaël (0-2) au mois d'août, le club a perdu des points au moment où il se trouvait en supériorité numérique. Sur la Côte d'Azur, ils en avaient laissé filer trois, hier contre le Stade de Reims, ils en ont préservé un. Une déception car les hommes d'Eric Garcin ont une nouvelle fois perdu le contrôle de la rencontre au moment où ils l'avaient bien en main.
En menant au score et à 11 contre 10. Rageant car ils n'auraient jamais dû repartir de Champagne avec autre chose qu'une victoire. Tout avait d'ailleurs parfaitement commencé. Surtout à grâce à un Najib Farsanne qui rêvait de marquer pour son retour à Delaune et qui l'a presque fait. C'est lui qui a en effet provoqué le penalty transformé par Pierre Vignaud après un gros quart d'heure de jeu. Le tout au bout d'une action comme il en raffole. Tout en vitesse et en puissance. C'est d'ailleurs pour profiter de ces qualités qu'Eric Garcin a fait le choix, hier, de l'aligner seul en pointe plutôt que sur son habituel côté droit. Coaching payant.
Dans un stade Delaune qui a été le sien pendant trois ans, Najib Farsanne a fait vivre un enfer à la défense rémoise et plus particulièrement à un duo axial Barbier-Thiam d'une lourdeur desespérante. Il profitait d'abord d'un ballon dans l'espace de Badra pour prendre le dessus sur un Barbier contraint de faire faute pour l'empêcher de filer au but, récoltant au passage un carton jaune (13e).

Premier avertissement. Il n'y en aura pas deux. La deuxième échappée de Farsanne sera victorieuse. Enfin presque. Parti du rond central balle au pied, il était poussé du bras par Thiam à l'entrée de la surface de réparation. Penalty indiscutable et transformé sans trembler par Pierre Vignaud (0-1, 16e).
Avantage mérité pour les Rouennais car Sorrentino avait déjà eu deux occasions franches d'ouvrir la marque. En taclant un long ballon de Mendy devant Ferrand sorti hors de ses seize mètres cinquante d'abord (3e), en assurant trop ensuite son plat du pied aux six mètres pour tromper Ferrand sur un service en retrait parfait du même Mendy (6e). C'était ensuite à Camara d'un tir en pivot que N'Diaye repoussait de la tête sur sa ligne de but, de manquer de peu de faire la différence (14e). Farsanne s'en chargeait donc deux petites minutes plus tard et récompensait les Rouennais de leur excellent début de match.
Tout aurait même été parfait si le FCR n'avait pas perdu Guy Ngosso, touché à la cuisse, dès la 10e minute. L'entrée de Fatmaoui à sa place conduisait au replacement de Jérémy Prieur en défense centrale. La cinquième association utilisée depuis le début de la saison par Eric Garcin. Une charnière de fortune donc mais une charnière qui a tenu bon. Les Rémois n'ont, il est vrai, pas fait grand chose pour l'ennuyer. Si ce n'est un pseudo tir du genou de Touré (15e), un coup-franc et une frappe lointaine de Gragnic (20e et 45e), une tête de Tainmont (37e), Verger n'aura rien eu à faire en première période.
A peine plus ensuite. Mis à part un centre de Tainmont retiré du bout des doigts devant Touré et surtout un claquette magistrale sur un coup de boule de Fontaine (75e), le gardien rouennais a passé une soirée tranquille. Brahim Thiam beaucoup moins. Sur l'une des rares poussées rouennaises de la deuxième période, il retenait Farsanne par le maillot et récoltait son deuxième jaune de la rencontre (77e).
Plus rien ne semblait devoir arriver aux Rouennais. Sauf un tir contré de Gragnic par Henrique qui trompait Verger (1-1, 88e). Cruel. Et cela aurait pu l'être plus encore si le coup-franc de Gragnic, qui frôlait la transversale, avait fini dans les buts. Dommage en tout cas que le FCR laisse filer ainsi des points à sa portée. M. R.





25-09-09 -
"Voyage en terre connue" - Ils seront nombreux ce soir au Stade Delaune à avoir défendu à la fois les couleurs de Reims et de Rouen.

Ils ne partagent pas seulement les mêmes couleurs rouges et blanches. Entre le Stade de Reims et le FC Rouen, il y a même bien plus que ça. Une histoire aux analogies pour le moins troublantes déjà. La gloire d'abord jusqu'à la fin des années 1960, le déclin ensuite et l'enfer enfin au cours des années 1990 avec des rétrogradations administratives pour l'un comme pour l'autre. Depuis, Rouen comme Reims courent après leur lustre d'antan. Dans un même élan et, en partie, avec les mêmes hommes. Entre les deux clubs, aucun partenariat sportif n'existe mais il n'est pas rare que les joueurs de l'un signent chez l'autre et réciproquement.
Des échanges sans doute facilités par la proximité géographique entre les deux villes. Par l'arrivée d'Eric Garcin, un ancien Rémois, sur le banc rouennais aussi. « J'aime bien découvrir les gens mais c'est vrai que quand je connais déjà les compétences des gens, je vais plus facilement vers eux pour m'entourer. » C'est ainsi par exemple qu'a débarqué à Rouen Jean-Luc Aubert, l'entraîneur des gardiens, connu en Champagne.
Demain soir, le duo sera sur le banc rouennais. Hubert Fournier, ancien capitaine du FCR, sur celui d'en face. Et les retrouvailles auraient pu être encore plus nombreuses si Mickaël Tacalfred (Reims) et William Louiron (Rouen) n'avaient été suspendus.

Résultat, seuls Najib Farsanne et Henrique fouleront la pelouse de Delaune pour une rencontre forcément particulière. « Même si je ne fais pas de ce match une obsession, je dois avouer que c'est le premier que j'ai cherché sur le calendrier, reconnaît en souriant Eric Garcin. C'est un club que j'avais quitté à contrecœur parce que l'opportunité d'être numéro 1 à Rouen ne se refusait pas mais j'ai passé une super année là-bas. Cela va me faire vraiment plaisir d'y retourner. »

FARSANNE VEUT UN "GROS RESULTAT"

Un plaisir partagé par le Brésilien Henrique, le dernier en date à être passé de l'un à l'autre : « Cela sera un peu spécial pour moi car le Stade a été mon premier club en France. J'y ai de bons amis et je suis d'ailleurs encore en contact avec beaucoup de joueurs. On a d'ailleurs prévu de se voir après la rencontre. J'ai à cœur de faire un bon match là-bas. »
Pas autant toutefois que Najib Farsanne, le Champenois du FCR. « Etant de Vitry-le-François, le Stade de Reims a toujours été un club dans lequel j'ai voulu évoluer. Cela s'est réalisé. J'en garde d'excellents souvenirs car c'est le club qui m'a donné ma chance dans le monde professionnel mais aussi de moins bons car mon expérience là-bas me laisse un goût amer, confie le Rouennais. J'ai senti qu'on n'avait pas totalement confiance en moi et que je n'étais là que pour compléter l'effectif. Cela me laisse des regrets. » Et une motivation toute trouvée. « C'est sûr que si je pouvais marquer et qu'on réalise un gros résultat à Delaune, je serais ravi. »
D'autant plus qu'il le ferait sur la pelouse d'un Delaune rénové qu'il n'a, pour l'heure, encore jamais foulée. « Cela va faire bizarre. » C'est aussi le sentiment d'Eric Garcin. « Je l'ai découvert à l'occasion du match entre Amiens et Reims en Coupe de la Ligue et, sincèrement, j'avais l'impression de ne plus connaître Delaune. Il est très beau mais ce n'est pas celui que j'ai connu. » Raison de plus pour les « anciens » du Stade de ne pas avoir de scrupules à s'y imposer. M.R.



Devaux fait sa tête de lard




Les affaires du Stade vues par Paolo 92
Ils ont tous perdu la tête, sauf Devaux...


Dans le rapport faisant suite à Evian-Reims du 28 août 2009 (1-0), l'arbitre (Florent Batta) avait fait état de propos blessants, injurieux, et d'intimidations physiques de la part des dirigeants stadistes. Olivier Létang et Jean-Pierre Caillot ont écopé de quatre matches d'interdiction de banc et de vestiaires d'arbitres. Vincent Dos Santos a été dispensé de sanction.


Question naïve :
Joue-t-on encore au football à Reims ?


22-09-09 - Son agression du directeur général (Olivier Létang) lui avait valu un licenciement pour faute grave. Aujourd'hui, Jean-Christophe Devaux réclame des dommages pour préjudice au Stade de Reims.


 >> Le rappel de l'affaire

Il a quitté Reims à la fin du printemps, pourtant, son fantôme hante encore le siège stadiste. Si, contractuellement, Jean-Christophe Devaux n'est plus salarié au Stade de Reims, le défenseur lyonnais reste en « affaire » avec un club où il s'était engagé pour deux saisons, tout au bout d'une très honnête carrière qui l'a vu notamment disputer près de 60 matches de L1, un de Ligue des champions et 9 de Coupe de l'UEFA avec l'Olympique lyonnais.
L'expérience Devaux à Reims s'est finalement soldée par un échec sportif et… psychologique. Ce désamour latent a pris un aspect spectaculaire lorsque le joueur, à bout de nerfs, a agressé physiquement son directeur général, Olivier Létang. Un geste qui lui a valu une mise à pied immédiate suivi d'un licenciement pour faute grave.

DES PREUVES

Depuis, entre dépôt de plainte et actions juridiques, les deux protagonistes se livrent à un strict marquage à la culotte, l'une des spécialités du défenseur arrivé de Strasbourg.
Ce qui pouvait être considéré comme un contentieux entre salariés, s'est finalement transformé en conflit social. Aujourd'hui, le joueur dit posséder des preuves que sa mise à l'écart du groupe n'était pas simplement liée à des critères strictement sportifs, engageant ainsi directement la responsabilité de son directeur général.
Hier, le Conseil des Prud'hommes de Reims, saisi par Jean-Christophe Devaux, devait examiner ce dossier délicat et encombrant. Constatant que le calendrier des conclusions n'avait pas été respecté, le Conseil a renvoyé l'affaire au 17 décembre.
La procédure date du mois d'avril lorsque la Commission juridique de la Ligue, saisie par le défenseur central stadiste, émettait un avis défavorable sur la forme au Stade de Reims, estimant que le club aurait dû lui-même effectuer cette démarche auprès d'elle. Isabelle Bony, l'avocate du Stade de Reims, conteste cet avis.

HARCELEMENT MORAL
Dans son courrier de saisine, le joueur, visant Olivier Létang, évoque le terme de harcèlement moral. Sur le fond, la Commission faisait constat d'une impossibilité de concilier les deux parties.
Conseillé par Me Bertrand, Jean-Christophe Devaux réclame non seulement réparation des préjudices financiers subis, mais aussi des dommages et intérêts s'élevant à 200.000 euros. Dans son dossier figureraient notamment des attestations de témoignages de joueurs et d'anciens salariés du club.
La tentative de conciliation prud'homale du 20 avril, préalable obligatoire, n'a pas abouti. Malgré l'intervention du président stadiste, Jean-Pierre Caillot, cherchant en vain à trouver un terrain d'entente entre Létang et Devaux.
Dès lors, la procédure a suivi son cours. Le dépôt des conclusions des parties n'ayant pu être effectué dans les délais fixés, le conflit qui devait être plaidé hier, a donc été renvoyé à dans trois mois. Un délai qui permettra à Me Bony de préparer sa défense.
La partie s'annonce serrée, aucune antériorité de jurisprudence n'existant pour ce type de dossier. Gérard KANCEL

- Ndlr :
En janvier dernier, seul le quotidien L'Alsace (Colmar) - relayé par VDT - avait évoqué le différend Létang-Devaux. Silence radio (c'est le cas de le dire pour certains) sur les autres médias.

 

Des affaires en série


Caillot et Dos Santos à la barre...

 


La Grosse Commission
, ou...  Les poids-lourds de la communication.
Un montage vidéo de Paolo92


Reportage en caméra cachée : Actarus
Sponsor : Direction des Ressources Humaines de la SNCF
Evian-Reims : Caillot et Dos Santos à la barre



La Guerre des Boutons : le préfet juge-arbitre


17-09-09 - Le préfet de la Marne a engagé des poursuites d'interdiction de stade contre six supporters récidivistes du Stade de Reims. Cette procédure concerne quatre Rémois, un habitant de Bétheny et un autre de Compertrix et sera pour une durée de trois mois.
Ces poursuites interviennent après les violences qui se sont déroulées le 21 août dernier. Ce jour-là, alors que Reims avait gagné à Delaune 1-0 contre Troyes, un groupe de supporters des Ultrem de Reims avait décidé d'en découdre avec leurs rivaux Troyens des Ultras (ndlr : leur volant notamment des écharpes).



National (J.8 ) - Reims-Bayonne 1-0 (6e - 15 pts)




Le résumé vidéo décalé de Paolo "Sébastien" 92
La recette du jour

12-09-09 - D

evant 11.000 spectateurs, les Rémois ont enchaîné leur troisième victoire consécutive en disposant des Bayonnais sur le plus petit des scores : 1-0. Un but du... Basque Ludovic Gamboa à la 84e, sur une passe de Vincent Gragnic.
Une victoire longue à se dessiner, poussive mais précieuse, qui permet au Stade d'accrocher la sixième place et de revenir au niveau du promu Fréjus qu'il ira défier samedi prochain.


"Les Bayonnais échouent" - Ce premier match de l'histoire face à Reims, les Bayonnais l'abordaient sans complexe. Excepté un débordement de Fortes annihilé par Degoul (5e), les hommes d'Alain Tochat faisaient jeu égal avec leurs hôtes.
Tennachio n'hésitait pas à tirer de 25m (19e), les champenois qui restaient sur 2 succès devant Rodez et Amiens se montraient timorés.
Gragnic expédiait le ballon nettement au-dessus du but de Duhour (23e). Servi par Fontaine, Gragnic tentait une nouvelle fois sa chance, sans plus de réussite (25e).
Tennachio et Farid Boutadjine parvenaient à troubler la quiétude de la défense Marnaise qui concédait un énième coup franc. Souverbie enveloppait sa frappe trop molle pour inquiéter Frerrand (27e).
Les ciel et blanc visiteurs étonnaient, Lalanne obligeait le portier stadiste à la 36e. Les dernières minutes étaient plus enlevées, N'Diyae puis Reignier à deux reprises dont une tête superbement boxée par Duhour réchauffaient quelque peu l'enthousiasme du nombreux public.
Mais la plus grosse occasion de cette première mi-temps était Bayonnaise. Parti en contre, Giron se présentait seul à l'entrée de la surface et malheureusement, il ne trouvait pas le cadre (45e).
L'énorme occasion manquée par Giron allait s'avérer déterminante sur le résultat final. D'autant qu'à la reprise Roland (51e) et Hilaire (53e) manquaient également d'efficacité dans leurs tirs aux buts.
Les Rémois vraiment pas impressionnants hier soir allaient s'en tirer miraculeusement grâce au coaching de leur entraîneur qui lançait son meilleur réalisateur Gamboa. Déjà auteur de 4 buts, l'ancien attaquant de Compiègne (CFA) libérait tout un stade en convertissant un centre en retrait de Gragnic (84e).
Un ultime sursaut de Laurent aurait pu valoir un partage de points largement mérité pour les Bayonnais mais le numéro 27 frappait aussi au-dessus de la transversale de Ferrand (86e).
Les ciel et blanc se sont battus sans jamais trouver le cadre.
Richard Gaud

Réserves infondées - Pour s'être présentés sans licence (1re journée, 1-3), les Hyérois Julien Vanni, Ameth Biaye et Romain Pastorelli avaient fait l'objet de réserves de la part des Rémois. La commission fédérale des règlements et contentieux a jugé les réserves non fondées.


12-09-09 - "Une grande équipe qui ne l'est plus" - L'Aviron Bayonnais FC joue ce soir (20h00) à Reims.
Après le Paris FC la semaine dernière, défaite 2-0, voilà un nouveau long et difficile déplacement ce week-end pour les footbaleurs bayonnais. Heureusement pour les ciel et blanc il y a eu entre-temps l'intermède victorieux face à Plabennec à Didier Deschamps.
Les grandes équipes ne meurent jamais a-t-on l'habitude de dire, pourtant c'est bien ce qui est en train d'arriver aux Rémois.
Imaginez donc ce club qui fut le premier à faire rêver l'hexagone en coupe d'Europe au début du professionnalisme.
Le Stade de Reims c'est un palmarès impressionnant avec sept titres de champions de France, deux Coupes de France et deux finales de Coupe d'Europe des champions, battu deux fois par le Real Madrid.
Malheureusement pour les Champenois, le temps des Just Fontaine, Albert Batteux et Raymond Kopa est bien révolu. Aujourd'hui il ne reste plus rien de cette grande équipe des années 50.
Le Stade de Reims a chaque saison pour projet de remonter d'une division pour retrouver à court terme l'élite. Mais entre crises sportives et dirigeantes, les Rémois dégringolent minutieusement les échelons de la planète football. C'est donc aujourd'hui en National que Reims évolue.
Au niveau de l'Aviron Bayonnais. Forcément les plus anciens doivent se frotter les yeux pour y croire. Pour la jeune génération, c'est l'équivalent d'un Olympique Lyonnais-Arin Luzien en National dans 40 ans.
Au moment de pénétrer sur la célèbre pelouse champenoise, les joueurs de l'Aviron Bayonnais n'auront aucun complexe car Reims est 8e du classement à seulement quatre points des basques.
De toute façon pour des joueurs qui ne connaissent le Stade Auguste Delaune qu'en noir et blanc sur des images d'archives, il y aura peu d'émotions. Non la seule crainte des joueurs actuels est de voir en Reims un ancien pensionnaire de la Ligue 2 qui a des ambitions de remontée immédiate. Pour l'Aviron Bayonnais il s'agit de confirmer le bon résultat de la semaine. Un match nul suffirait au bonheur des hommes d'Alain Pochat. Mais c'était déjà le cas lors du déplacement au Paris FC et Bayonne était revenu avec la défaite.
(Le Journal du Pays Basque)


11-09-09 - "L'Aviron a tout à gagner" - L'Aviron Bayonnais se déplace sans aucune pression à Reims qui devra, lui, confirmer son statut de favori à l'accession en Ligue 2.
C'est quasiment le grand écart. Reims, plusieurs fois champion de France et ayant remporté à deux reprises la Coupe de France (même si les derniers trophées datent un peu désormais), avec un budget plus de six fois supérieur au club basque, accueille ce samedi soir l'Aviron Bayonnais.
Autant dire que c'est sans pression que les joueurs d'Alain Pochat se rendent en Champagne pour y affronter une formation rémoise qui a eu un peu de mal à se mettre en route cette année avec deux défaites au cours des deux premières journées de championnat (à Hyères et face à Créteil) et qui faisaient suite à une élimination en Coupe de la Ligue à domicile contre Amiens.
Mais depuis un mois, ça va nettement mieux. Les joueurs de Marc Collat ont pris douze points sur quinze possible, ne baissant pavillon que chez le leader Évian : Gueugnon, Troyes, Rodez se sont inclinés au même titre qu'Amiens avec une revanche prise donc sur le début de l'année en Coupe. Le Stade de Reims est revenu dans la première partie de tableau et avant un déplacement chez le promu invaincu Fréjus dans une semaine, se doit de prendre trois points contre l'Aviron Bayonnais.

De son côté, le club basque s'est enlevé une bonne épine du pied mardi soir en venant à bout des Bretons de Plabennec (2-1). Une victoire prometteuse dans la manière avec quelques bons enchaînements dans l'utilisation du ballon.
« On a eu de bonnes séquences c'est vrai mais uniquement par à coups », précise Alain Pochat, le coach bayonnais. « Et entre ce que l'on arrive à réaliser hors de nos bases comme à Cassis et même Paris et ce que l'on parvient à faire à domicile, je trouve que nos contenus de match sont plus complets à l'extérieur. Malgré tout, on gagne à domicile mais on doit avoir plus de consistance encore sur notre pelouse » ajoute-t-il.
« Cela dit, cette victoire contre Plabennec avec ce joli premier but vient récompenser le travail des joueurs aux entraînements. » Avec deux victoires acquises à domicile sur les trois dernières rencontres, l'Aviron s'est sorti de la zone rouge et peut donc préparer sereinement son déplacement à Reims.
Au niveau effectif, Marc Estrade est de nouveau forfait : touché à Paris (béquille), le capitaine bayonnais est encore trop juste pour être à 100 %. Manu Degoul, qui a purgé son match de suspension, réintègre le groupe à la place de Rémi Lacroix. Enfin, le jeune gardien Paul Aimé fera son apparition comme doublure de Ximun Duhour.
Après un dernier entraînement ce vendredi, les joueurs basques s'envoleront pour la Champagne ce soir peu avant 20 heures pour un retour prévu dimanche en début d'après-midi. J.D.



National (J.7) - Amiens-Reims : 0-1 (8e - 12 pts)



Le résumé décalé de Paolo92

08-09-09 - "Il fallait bien que ça arrive". Au terme d'une rencontre fermée, Amiens a concédé sa première défaite de la saison, hier à la Licorne, face à Reims (0-1). Un but de dernière minute qui permet aux Champenois de revenir à hauteur de l'ASC.

Entre deux prétendants affichés à la remontée, le derby disputé à la Licorne aurait pu offrir une belle opposition. Las, il mit aux prises deux équipes d'Amiens et Reims qui avaient décidé de cadenasser. Un match fermé, haché par de nombreux coups de sifflet, qui a tourné à l'avantage des Champenois dans les dernières minutes.
"Une situation toujours intéressante à l'extérieur car il ne reste plus beaucoup de temps à défendre le score", se satisfaisait l'entraîneur rémois Marc Collat qui estime avoir bâti son succès en première période. « On n'a jamais permis à Amiens de prendre le jeu à son compte ». Ni de vraiment s'approcher du but de Ferrand même si Gagnier, à la tombée d'un centre de Marty, voit son tir repoussé par un défenseur (21e). La défense de l'ASC soutient sans problème la comparaison, De Parseval et Haaby réduisant largement l'apport de Fauré. La seule véritable alerte arrive sur un coup franc de Gragnic, dévié de peu à côté par la tête de Fontaine (34e).

Au retour des vestiaires, les Rémois peinent à se remettre dans le rythme. Sur une frappe lointaine, largement au-dessus, Marty illustre l'impuissance amiénoise à faire éclater la défense adverse (54e). Auteur d'un triplé vendredi à Plabennec, Nouar va rester muet. Décalé par Haaby (suspendu pour la venue de Luzenac pour avoir récolté un troisième carton jaune), Masson centre. Nouar se retrouve seul dans la surface et arme sa frappe en se retournant mais Ferrand est sur la trajectoire (65e).
Débute alors la période des changements. « On s'est rendu compte que l'apport de notre banc de touche a été important car les trois joueurs qui sont entrés ont fait la différence » constate Marc Collat. Côté amiénois, Serge Romano ne dispose pas de la même marge de manœuvre, Didier Paass s'étant claqué à l'échauffement. « Une faute professionnelle », selon le coach picard pour qui « la différence pouvait se faire à tout moment, mais Reims a eu ce petit plus de fraîcheur. Dans l'ensemble, on ne mérite pas de perdre. »
Méritée ou pas, la défaite arrive. La première de la saison pour l'ASC sur une frappe croisée à ras de terre de Fortes (0-1, 90e) (ndlr : Gragnic) . Il fallait bien que ça arrive... Dommage que ce soit face à un concurrent direct. S.R.


LA FEUILLE DE MATCH
Amiens-Reims : 0-1 (0-0)
6.604 spectateurs. Arbitre M. Aubin -
But de Gragnic 90+1
- Avertissements : Gagnier 41e, Haaby 33e à Amiens ; Guegan 41e, Tacalfred 29e,Ielsch 87e
Amiens - Bonnefoi, Allegro, Haaby, De Parseval, Boche, Hamed, Masson puis Lopez Peralta 87e, Marty, Meliani, puis Viator 90e, Gagnier puis Kossoko (64e). Entraîneur Serge Romano.
Reims - Ferrand, Tacalfred, Guegan puis N’Diaye (69e), Gamiette puis Touré (80e), Ielsch, Fontaine, Deaux, Gamboa, Gragic, Regnier puis Fortes (66e), Fauré. Entraîneur : Marc Collat.


 

National (J.6) - Reims-Rodez : 3-0

04-09-09 - Les Ruthénois trop naïfs et trop tendres - Auteurs d’une mauvaise entame de match, les Aveyronnais ont été logiquement battus par des Champenois plus expérimentés et plus réalistes. Au-delà du résultat, le Raf a également perdu son milieu de terrain Jérémy Choplin, victime d’un choc au niveau du crâne.


 

LES BUTS
7e - Fontaine 1-0 - Olivier Guégan prend sa chance des 40 mètres. Le ballon est détourné en corner par le talon d'un défenseur ruthénois. Sur le coup de pied de coin, Vincent Gragnic - le revenant qui n'a rien d'un fantôme - dépose le ballon sur le crâne de Mathieu Fontaine (une spécialité maison) qui le propulse sous la tranversale. Le ballon touche le bois avant de terminer sa course au fond des filets.
32e - Tritz (csc) 2-0 - Corner ruthénois dans la surface rémoise. Le ballon est contré par Thomas Régnier qui remonte le terrain avant de servir Vincent Gragnic, côté gauche. L'intransférable prend sa chance... Sa frappe est contrée par un défenseur de Rodez, Stéphane Tritz, qui trompe son propre gardien.
88e - Gamboa 3-0 - Gragnic - qui peut désormais faire bâtir dans la région sans craindre une mutation - pénètre dans la surface et met en retrait pour Gamboa qui prend son temps et, du gauche, ajuste la lucarne. Le Basque de Compiègne parachève ce match sans grande tension, en inscrivant - à quelques secondes du coup de sifflet final - son quatrième but personnel depuis le début de la saison.
Le score est confortable mais, pas question de s'enflammer pour autant car Rodez n'a rien d'un foudre de guerre.

LA DÉCLA
Franck Rizzetto (entraîneur de Rodez) :
"C'est lourd à encaisser. Malgré tout, il n'y a rien à redire sur la victoire de Reims. Les joueurs ont eu plus de maturité. J'ai un groupe jeune, avec des joueurs qui ont évolué l'an passé en CFA, alors qu'eux, ils sont expérimentés et arrivent de Ligue 2.
Sur le premier but, il y a une faute sur Jérémy Choplin. Il a pris un coup de coude dans l'arcade. L'arbitre valide le but et se rend compte après que Jérémy est blessé. Mais c'est trop tard. On a essayé de revenir en deuxième mi-temps mais c'était trop dur."


LA FEUILLE DE MATCH

Reims-Rodez : 3-0 (mi-temps : 2-0).
Arbitre : David Mezouar assisté de MM Pacelli et Poupeau. 6 481 spectateurs.
Reims : Fontaine (8 e ), Tritz (33 e , csc), Gamboa (88 e ).
Avertissements Reims : Gragnic (58 e ), Guégan (65 e ), Thiam (84 e ).
Rodez : Ursule (77 e ).
Equipes Reims : Ferrand - Tacalfred, Deaux, Barbier (cap.) (Thiam, 71 e ), Fontaine - Gragnic, Guégan, Gamiette - Gamboa, Fauré, Régnier (Fortes, 78 e ).
Rodez : Vallaurio - Tritz, Saunier, Massot, Ramond - Ursule (cap.), Castanier, Jérémy Choplin (Dieye, 46 e ) - Cassan, Romain Choplin (Evandro, 68 e ) - Pacios (Bouscarrat, 61 e ).

Reims-Rodez : 3-0

 

 
 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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