CAEN
REIMS
06-01-2016
20 h
0-2
Bifouma 20'
Oniangué 63'



 


C'est bon pour le moral

Grâce à une victoire inespérée, mais incontestable, contre leur "bête noire", les Rémois s’offrent une petite bouffée d’oxygène dans l’impitoyable bataille pour le maintien qui les oppose à huit autres mal classés. Une bouffée d’oxygène qui va aérer les esprits en attendant la réception de Bastia, samedi prochain, avec l’ambition de signer un troisième - et indispensable - succès de rang.
Enfin solides sur le plan défensif et réalistes devant le but, à l'image de Bifouma et Oniangué, les Rouges verraient, pour un peu, la vie en rose. Mais, ce serait aller un peu vite en besogne. Tout comme Angers mercredi, Caen était dans un jour "sans" et rien n’est joué dans le championnat du rez-de-chaussée… où la qualité psychologique vaut souvent bien plus que la qualité du jeu.
Bref ! C’est bon pour le moral…
et c'est l'essentiel.


Patrice Garande (entraîneur de Caen) - A la mi-temps, il y avait beaucoup de colère. Je ne comprends pas comment on peut commencer un match comme ça, avec aussi peu d’envie. On a prisune leçon dans tous les domaines. On a fait des changements à la mi-temps. On a fait illusion mais c’était trop peu. Les joueurs ont-ils de l’ambition? C’est le genre de match qui met dans une colère… On ne fait pas ce qu’il faut, le minimum, c’est de courir ».

Olivier Guégan (entraîneur de Reims) - “On a fait un match très cohérent, avec plein de qualité. La satisfaction, c’est d’avoir été costaud, de ne pas avoir pris de but.
Cela faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé en Ligue 1. Dans l’animation offensive, on a été très cohérent, très juste techniquement. On aurait même pu aggraver le score, et ça n’aurait pas été immérité. La production de l’équipe m’a plu ce soir. Il y a beaucoup de positif ce soir. Si on maintient ce niveau de jeu, on prendra encore des points.”



"Lorsque le Stade de Reims joue mal, je suis le premier à critiquer, mais lorsque l' équipe fait un match correct, il faut aussi le signaler. J'ai vu des joueurs qui en voulaient, un cadrage du terrain quasi parfait, des relances dans les pieds où les milieux de terrain servaient de relayeurs (pas ou très peu de saut de ligne), des attaquants qui s'engageaient dans les intervalles, un gardien attentif et bondissant, une charnière centrale sûre d'elle....
Bref, ayant regardé la plupart des matchs cette saison, je suis pas loin de dire que celui-ci était le plus abouti !!! L'équipe a fait déjouer Caen tout en montrant un visage combatif et dominateur...
Je sais qu'il ne faut pas ressortir des individualités d'un collectif, mais mention particulière à EL KAOUTARI, TRAORE (comme d'hab), DEVAUX et DE PREVILLE... Sortie encourageante de BIFOUMA (qui devrait apporter lorsqu'il sera à 100%).
Message perso à GUEGAN : qu'il arrête de cracher à longueur de temps... On ne voit que ça à la télé !!!".



Le Stade Malherbe Caen a probablement rendu sa moins bonne copie depuis le début de la saison et s'incline logiquement contre Reims ce samedi 6 février pour le compte de la 25e journée de Ligue 1.
En Ligue 1, Reims n'avait jamais battu Caen. L'anecdote n'est plus d'actualité. Alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que les Caennais, à domicile, prennent à la gorge d'entrée de jeu le Stade de Reims, un mal classé de Ligue 1, il n'en fut rien. Au contraire, sur deux balles en profondeur, Thiévy Bifouma se retrouvait trop facilement en un-contre-un face à Rémy Vercoutre. Sur l'une d'elles, le portier calvadosien sortait vainqueur, sur l'autre l'attaquant champenois ne cadrait pas. Ouf !
Reste que la troisième occasion pour la recrue champenoise du mercato était la bonne. Sur un centre côté droit de De Préville, il catapultait le ballon sous la barre caennaise (0-1, 20e). Entre temps, seul Saïdi Ntibazokiza côté norrmand s'était montré dangereux sur une frappe à l'entrée de la surface de réparation (7e). La réaction caennaies n'est ensuite pas venue dans le temps qu'il restait à jouer en première mi-temps.
Il a alors fallu attendre le retour des vestiaires après la pause, pour voir les hommes de Patrice Garande se montrer plus entreprenants, sans toutefois se créer de grosses occasions. Et sur un coup-franc, suite à une faute malherbiste qui n'existait pas, Prince Oniangué faisait le travail dans la surface de réparation normande pour doubler la mise (0-2, 62e). Il était écrit que Caen ne reviendrait pas. Malherbe est rarement tombé aussi bas dans le jeu cette saison.





20' 0-1 Bifouma -
Alors que Caen dominait plutôt les débats, Reims ouvre le score. Sur un centre de Nicolas De Préville venu de la droite, Bifouma, oublié dans la surface, coupe de la "crête" au premier poteau et place un smash gagnant. Les Caennais avaient cru que le ballon était sorti et s'étaient arrêtés de jouer.

63' 0-2 Oniangé - A l'origine de l'action, toujours Arnaud De Préville. Mais, cette fois sur coup-franc. Oniangué, qui venait d'entrer en jeu, s'élève plus haut que tout le monde et frappe le ballon de la tête. Vercoutre est à la parade, mais ne peut que renvoyer le ballon... sur Oniangué qui l'exécute à bout portant.




 

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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