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AMIENS
REIMS
Lundi 1er août 2016
20h30
1-1
1Jeanvier 62e
pour Reims
Weber 70e (csc)
pour Amiens



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Reims à la peine

Réduits à 10 d'entrée de jeu, les Rémois ont dû se contenter de résister aux assauts du promu amiénois. Même si l'on aurait aimé que cette première soit plus fructueuse en terme de points, le Stade a préservé l'essentiel grâce à une organisation rigoureuse sur le terrain et un gardien  remplaçant décisif à plusieurs reprises. De toute évidence, ce point pris en Picardie lui revient.


Le debrief d'Arnaud Valadon

Ce qu'il faut retenir

70e. Weber (csc) 1-1 –
La chance a tourné. Sur un nouveau corner, amiénois cette fois, Weber expédie le ballon au fond des filets rémois, trompant un Mendy, jusque là impérial mais trahi par les siens.

62e. Jeanvier 0-1 – Reims est chanceux. Alors que les Amiénois dominaient outrageusement, s’offrant plusieurs balles de but (49e, 52e) c’est Jeanvier qui a ouvert le score, à la suite d’un corner, sur une action confuse, le ballon rebondissant sur lui.
A l’origine de cette phase de jeu, un dégagement maladroit de Lefort, directement sur Charbonnier, planté à l’entrée de la surface. Le tir de l’attaquant rémois avait alors été détourné en corner.

45e - On pouvait raisonnablement s’attendre à voir Amiens évoluer en contre, mais c’est Reims qui a dû courir après le ballon durant cette première période.
Rapidement désorganisés par l’expulsion de Carrasso, la sortie de Berthier et le repositionnement de Charbonnier en pointe, les Rémois se sont montrés totalement inoffensifs.
Les actions les plus tranchantes sont à mettre à l’actif des Picards, heureusement en mal d’efficacité. A la 38ème, Mendy, auteur d’un arrêt décisif devant Charrier bien servi par Soumah, a d’ailleurs permis d’éviter le pire.
Il n’en demeure pas moins que le Petit Poucet de L2 se montre beaucoup plus fringant que les Rémois qui ont déjà gaspillé beaucoup d’énergie dans des courses dans le vide.


4e - Ca commence mal pour Reims. Auteur d'une sortie hasardeuse hors de sa surface, devant l'attaquant amiénois Tinhan qu'il heurte de plein fouet, Carrassso reçoit un carton rouge. Reims va évoluer à 10. Édouard Mendy occupera les cages rémoises. Grégory Berthier rejoint le banc.

MDZ : "Edouard Mendy ? Oui, avec l’exclusion de Johann Carrasso, Mendy a fait un très gros match. Cela ne remettra pas en cause la hiérarchie des gardiens. Johann est numéro un, Mendy jouera en Coupe."


"Reims s'en sort bien"


Quatre minutes, c’est le temps qu’il a fallu aux hommes de Michel Der Zakarian pour se retrouver à dix sur la pelouse d’Amiens, en clôture de la première journée de Championnat. Le gardien champenois Johan Carrasso a été expulsé directement, après avoir fauché Tinhan à l’extérieur de sa surface. Edouard Mendy, tout juste arrivé au club, a pris place dans les cages, et Reims a dû digérer cette entame catastrophique. MDZ a immédiatement repensé son organisation : Charbonnier est passé seul devant, alors que Chavarria a bifurqué sur le côté droit du milieu rémois.

Amiens, en supériorité numérique, a imposé un pressing tout terrain, et s'est procuré les meilleures occasions de la première période. Mendy a été impeccable sur une tentative de Charrier (38e), avant que Fofana ne rate de peu le cadre (39e). Amiens a maintenu la pression par la suite. Lefort a manqué de précision à bout portant (50e), puis Mendy a sorti une nouvelle parade superbe devant Charrier (52e).

Reims a fini par ouvrir le score contre le cours du jeu, quand Jeanvier, arrivé cet été, a marqué sur corner après un cafouillage (62e). Amiens a vite réagi, et Weber, buteur contre son camp après un corner dévié par Monconduit, a remis les deux équipes à égalité (70e). Intéressant, le promu pourrait presque regretter son manque d'efficacité, car ce lundi, Reims était à sa portée.






"Retour en L2 encourageant pour l'Amiens SC"

En clôture de la première journée, le promu amiénois, dans un 4-1-4-1 déjà vu en préparation, accueillait l’un des favoris pour la montée, le relégué de L1, Reims.
Dès la cinquième minute, la rencontre sort des plans prévus par les Champenois. Lancé par Charrier, Tinhan part balle au pied. Pour sa première intervention, Carrasso, le gardien rémois, sort de sa surface et arrête l’attaquant amiénois. Irrégulièrement selon l’arbitre qui sort directement le carton rouge (5e).
Carrasso expulsé, Reims revoit sa copie et le gardien remplaçant Mendy fait son entrée, Berthier rejoignant le banc. Sur le coup franc, Soumah sollicite Mendy, sans danger.

Logiquement, Reims se replie défensivement et offre un groupe bien en place à son adversaire. Amiens garde la possession du ballon mais peine à bouger ce bloc champenois. Sur un bon jaillissement, Soumah récupère et décale pour Bourgaud qui lui remet mais le tir n’est pas assez puissant pour prendre Mendy à défaut (16e).
Reims tient le coup derrière et procède par contre mais la défense amiénoise répond, à l’image de Lefort associé à N’Gosso dans l’axe. Il faut attendre de longues minutes avant de voir, à nouveau, une action franche devant le but du Stade de Reims, même si Amiens s’attache à aller systématiquement de l’avant. Soumah trouve Charrier aux six mètres mais le milieu de l’ASC bute sur le gardien qui détourne en corner (38e). Bourgaud s’en charge et trouve la tête de Lefort qui dévie juste à côté. A dix contre onze, Reims tient le nul jusqu’à la pause (0-0).

Le dernier geste a fait défaut

La deuxième période s’ouvre sur un coup franc concédé par Bourgaud qui lui vaut un carton jaune. Le ballon de Charbonnier est prolongé pour Chavarria, au second poteau, mais le même Bourgaud, bien placé, détourne en corner (48e). Peu après, Charrier a une balle de but au bout du pied. Côté droit, Bourgaud centre vers Tinhan qui prolonge d’une talonnade, avec un peu de réussite, vers Charrier. Le milieu amiénois arrive lancé, seul à l’entrée de la surface mais Mendy parvient à détourner (50e).

L’ASC conserve la maîtrise du ballon et tente de profiter de son avantage numérique mais le dernier geste fait défaut. Sur un contre, Lefort récupère le ballon dans sa surface et relance directement sur Charbonnier, dont la frappe est détournée, du bout du pied, par N’Gosso en corner.
Rigonato s’en charge, le ballon retombe devant Gurtner. Un cafouillage plus tard, Jeanvier place son pied et la balle franchit lentement la ligne. Reims prend l’avantage (0-1, 62e). Pas pour longtemps. Sur un corner, Soumah ne trouve aucun de ses coéquipiers mais le capitaine rémois Weber, pourtant pas pressé, trompe son propre gardien (1-1, 70e).

Les Amiénois poussent mais Mendy intervient face à Charrier puis El Hajjam (71e). Dans les dernières minutes, l’ASC tente de forcer la décision mais doit se contenter du nul. Pas si mal.





L'AVANT-MATCH
Retrouvailles en Ligue 2

L’un monte, l’autre descend. Résultat, ils se retrouvent donc en ligue 2 ce lundi 1er août avec, en guise de hors d’œuvre de la saison 2016-2017, un derby dans la plus pure tradition mais des ambitions radicalement différentes. Amiens vise le maintien, Reims (plus gros budget de L2) la remontée immédiate au sein de l’élite.
Le Stade de Reims ne peut pas se permettre de perdre cette rencontre qui a valeur de test et pourrait bien donner le ton de sa saison.

Quelques souvenirs...
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13 février 2009
E
29 août 2008
SÉQUENCE ÉMOTION
Ce jour là, il avait dit... "Je suis président du Stade de Reims, mais ce n'est pas une fin en soi.
Si quelqu'un pense faire beaucoup mieux que moi, il n'y aucun problème, la porte est ouverte et je n'ai aucun problème à laisser ma présidence."
( Jean-Pierre Caillot)
Mais, comme ça avait fait rire tout le monde, il ne l'a plus jamais répété...
E
11 avril 2008
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2 nov. 2007
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16 février 2007
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7 sept. 2006
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17 mars 2006
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14 octobre 2005
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13 mai 2005
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3 décembre 2004
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14 juillet 2004
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5 avril 2003
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2 novembre 2002
E
31 mars 2001

AMIENS, QUATRE ANS DE GALERE

Le 28 mai 2012, après une défaite à Troyes (2-0), l’Amiens SC bouclait sa 32e saison en Ligue 2, en terminant à la dernière place avec seulement quatre victoires, quatorze nuls et vingt défaites. De quoi provoquer le départ de Ludovic Batelli, coach des Bleuets (récents champions d’Europe) remplacé par Francis de Taddeo puis Olivier Echouafni, Samuel Michel et enfin Christophe Pelissier au cours de la saison 2014-2015.
Le bon choix car après quatre saisons en National, l’équipe amiénoise finit par remonter en Ligue 2, en fin de saison dernière, en terminant à la troisième place grâce un sprint final inespéré et époustouflant : 12 matches consécutifs sans défaite.

LE PETIT POUCET DE LA LIGUE 2

Il aura fallu quatre saisons en National et quatre entraîneurs pour voir Amiens retrouver la Ligue 2 et le statut professionnel. Avec un budget de 8 millions d’euros, dont une masse salariale proche des 2 millions, le club amiénois fait figure de Petit Poucet dans un championnat relevé.
De quoi être inquiet ? "Est-ce que j’ai l’air inquiet ? répond Bernard Joannin, le président de l’ASC. Je me trouve dans le même état d’esprit que la saison dernière. On est dans la construction. Dans le passé, j’ai aligné des noms au niveau du recrutement et qu’est-ce que cela nous a apporté ? Rien ! Là, je veux des mecs qui ont envie de se dépasser pour le club et on les a."

SIX RECRUES ET PAS DE BOULEVERSEMENT

La remontée en Ligue 2 s’est accompagnée de facto par des prolongations de contrat pour la majorité des joueurs. Exceptét Heloïse et Haddou, non conservés, ainsi que d’autres joueurs prêtés (dont Ba et Mauquit, respectivement à Quevilly-Rouen et Dieppe) l’effectif amiénois n’a pas été bouleversé.
Pour l’instant, en attendant l’arrivée de deux voire trois recrues, six nouveaux joueurs ont signé. Deux évoluant en National : Dibassy (Sedan) et Charrier (Luçon). Deux en CFA : Mamilonne (Poissy) et Rabeï (Wasquehal). Deux en Ligue 1 : Cornette (Montpellier, 150 minutes) et NGosso (Angers). Christophe Pelissier compte sur la dynamique de groupe, qui s’est installée en fin de saison dernière, et attend de son équipe qu’elle joue de manière décomplexée.


 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL  

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