COUPE DE FRANCE 2002

5e, 6e et 7e tours

 

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COUPE DE FRANCE (7ème tour)

Samedi 3 novembre 2001

STADE DE REIMS Bat CrÉTEIL (D2) : 4-0 

Buts de Guillou (57e, 89e) et Rodrigue Akpakoun (90e, 92e)

 

Tchin, Tchin !

 

Au-delà de l'élimination, les Rémois ont infligé une véritable humiliation au deuxième plus grand club de la Région parisienne. La "bande à Afflelou" voulait impérativement gagner la bataille de la Marne pour se relancer. A l'inverse, elle a goûté aux affres de la Bérézina.

 

Métronome de l'équipe rémoise, David François

 (ici face à Benjamin Genton) s'est joué

des défenseurs de Créteil tout au long de la rencontre.

 

Les Rémois ont signé l'exploit de ce 7e tour dans la dernière demi-heure grâce à deux doublés de Jonathan Guillou et Rodrigue Akpakoun. Guillou ouvrait le score à la 57e, puis doublait la mise à la 89e. Une minute plus tard, Akpakoun marquait un troisième but avant de s'offrir un doublé dans les arrêts de jeu (90+2).

 

 

Marc Collat 

Le coaching selon Saint Marc

"Reims est une formation portée vers l'offensive, avec de bons techniciens dans les couloirs" avait souligné Laurent Croci avant la rencontre. Le coach cristolien n'aura pas eu l'occasion d'appliquer sa stratégie de neutralisation des feux-follets rémois, car Marc Collat avait délibérément choisi de se priver de Liabeuf et Denquin pour brouiller les pistes. Délaissant sa stratégie de débordements, il avait aussi opté pour la titularisation de Ludovic Pallier en attaque, aux côtés de Sébastien Heitzmann, l'excellent Fabrice Reuperné étant instillé en milieu de terrain.

Bien lui en a pris, car le onze parisien n'a jamais su résoudre l'inconnue posée par la nouvelle stratégie rémoise. Inexistants jusqu'à la pause (où le Stade aurait mérité de mener à la marque) les Cristoliens se sont montrés un peu plus entreprenants en seconde mi-temps, mais jamais ils n'ont donné le sentiment de pouvoir faire basculer la rencontre en leur faveur.

Hier soir, les Stadistes ont livré un match de très haut niveau, tant au plan technique que tactique et... physique. Sans conteste, leur meilleure prestation depuis le début de la saison. M.H.

 

 

"Créteil est tombé dans le ridicule" 

Créteil a sombré dans le ridicule... Dans son édition de ce dimanche 4 novembre, "Le Parisien" ne mâche pas ses mots. Envoyé spécial à Reims, Stéphane Bianchi n'en a pas cru ses yeux.

 

Un pt'it tour et puis s'en va ! Tel aura été le mini-parcours de la bande de visages pâles de l'US Créteil en Coupe de France, cette saison. Déjà à la peine en championnat, le triste dix-neuvième de Division II a été incapable de soutenir la comparaison face à un virevoltant Stade de Reims, actuellement cinquième de National. Pire même. Non contents d'avoir pris une leçon de football et d'humilité, les Val-de-Marnais ont quitté les lieux avec, en poche, leur plus gros revers de la saison (4-0). "Le tournant de la rencontre est intervenu à cinq minutes de la fin lorsqu'à 1-0, la reprise de Zouaoui s'écrase sur la transversale de Tingry, regrette Laurent Croci. Après, on n'a pas su gérer et on est tombé dans le ridicule".

N'en déplaise au coach cristolien, le ridicule avait déjà gagné ses troupes depuis bien longtemps. Privé de tout complexe, le quart de finaliste de la précédente campagne de coupe n'a que très rarement laissé l'occasion à son adversaire de sauver la face. Seuls Corti, qui manquera la balle du hold-up en contre (42 e ), Gope-Fenepej (69e ), dont la frappe se logera dans le petit filet (69 e ), et Zouaoui, sur une splendide reprise de volée (86 e ), ont entretenu un mince espoir de réveil.

En vain. Les intenables Fabrice Guillou (56 e , 88 e ) et Rodrigue Akpakoun (90e, 95e) n'ont effectivement pas manqué de récompenser l'écrasante domination rémoise en signant un doublé chacun. « Voilà ce qui arrive quand on ne sait pas agir, mais seulement réagir, déplore Croci. Créteil a confirmé qu'il était vraiment en ballottage entre la DII et le National. »

Stéphane Bianchi (Le Parisien)

 

Reims est unique

"Dans l'édition de vendredi de France Football, le Cristolien Ghislain Anselmini déclarait "Reims, c'est l'Everest". Eh bien, Créteil n'a jamais pu gravir la montagne et n'a même pas atteint le camp de base, restant au fin fond de la vallée". Pascal Grégoire (L'Equipe).

 

 

RÉSUMÉ EXPRESS 

Buts pour Reims : Guillou (57ème, 88ème), Akpakoun (90ème, 92ème)

Avertissements : Madar (23ème), Traoré (73ème), Anselmini (84ème) pour Créteil - Guillou (78ème) pour Reims

3 500 spectateurs

Stade de Reims : Tingry - Ducourtioux, Liron, Laurent, Bertrand - Létang, Guillou, Reuperné, François (Liabeuf, 67ème) - Pallier (Denquin, 85ème), Heitzmann (Akpakoun, 67ème). Entraîneur : Marc Collat.

Créteil : Duchesne - Hatchi (Huysman, 71ème), Traoré, Frapolli, Gope-Fenepej (Dallet, 78ème),  Genton - Anselmini, Tatarian, Zouaoui - Madar (Histilloles, 59ème), Corti. Entraîneur : Laurent Croci.

Arbitre central : Serge Fidri (Ligue de Lorraine)  

 

 

LES RÉACTIONS

 

Marc Collat : "Montrer que nous avions le niveau D2"

"Cela fait toujours plaisir de se qualifier en Coupe de France. Mais, il ne faut pas se tromper d'objectif, le Championnat demeure notre priorité même si la Coupe nous permet de faire des matches de haut niveau qui sont évidemment plus utiles que des matches amicaux. Cette rencontre était l'occasion de montrer que nous avions le niveau de la D2. Nous avions des certitudes sur la qualité de notre jeu depuis le début de la saison et, ce soir, nous avons bien mené notre barque. Mais, maintenant, il faut se replonger dans notre quotidien".

 

Jonathan Guillou : "Nous avons été les meilleurs"

"Jouer contre une D2 nous a permis de nous jauger par rapport à un niveau que nous

 ambitionnons d'atteindre. Et ce soir, même si ce n'est que sur un match, nous avons simplement été les meilleurs".

 

David François : "De bon augure"

"La qualification est logique. Nous avons su élever le ton par rapport à nos matches

 précédents. Nous étions plus présents dans les duels. Offensivement, nous avons retrouvé le chemin du but, c'est de bon augure avant le match de Boulogne".

 

Rodrigue Akpakoun : "Un bol d'air"

"Ca fait un bol d'air, car il y avait longtemps que je n'avais pas marqué. C'est très important de l'avoir emporté, surtout face à une équipe de D2".

 

Benjamin Genton (Créteil) : "Nous avons la poisse"

"C’est une lourde défaite mais qu’on perde 1-0 ou 4-0, cela revient au même.

 L’état d’esprit est bon. Tout le monde se bat mais la poisse ne nous quitte pas. Déjà la semaine dernière face à Istres, Zouaoui frappe sur le poteau. Là, c’est la barre. Maintenant, personne ne nous accable. Le président est même venu nous voir après cette élimination pour nous demander d’oublier ce match et pour se concentrer sur le championnat."

 

L'AMBIANCE CÔTÉ TRIBUNES

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COUPE DE FRANCE (6ème tour)

Samedi 13 octobre 2001 - 20 heures

Stade Auguste-Delaune

 

RÉSUMÉ EXPRESS 

Stade de Reims ­ Sainte-Anne Carnot (DH) : 5­ 1. (Mi-temps : 4 - 1). 

Buts : Pour Reims : Akpakoun (2ème), Liabeuf (6ème), Denquin (23ème, 28ème), Heitzmann (91ème). Pour Sainte-Anne : Lombardo (37ème, sur penalty).

Spectateurs : 1.300

 

Stade de Reims : Tingry, Ducourtioux, Liron, Bertrand, Létang - Reuperné, Laurent (Guillou, 46ème), Denquin (Pallier, 46ème), Liabeuf - François (Heitzmann, 46ème), Akpakoun. Entraîneur : Marc Collat.

 

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COUPE DE FRANCE (5ème tour)

Samedi 29 septembre - Stade Auguste-Delaune 

Stade de Reims - TINQUEUX (CFA2) : 2-0

Buts de David François (7ème) et Ludovic Liron (55ème)

 

Le Stade au petit trot

Les Rémois n'ont pas eu à forcer leur talent pour écarter de leur route la timide formation de Tinqueux (CFA2). Après avoir ouvert le score d'entrée, sur leur première occasion franche, les Stadistes se sont contentés de gérer la rencontre. Hubert Charpentier, le gardien "intérimaire" du Stade, aura même dû attendre l'heure de jeu pour avoir à s'employer, aucun ballon n'étant parvenu devant ses buts auparavant.

En somme, un match d'entraînement gentillet sur une pelouse à la limite du praticable ne permettant pas aux Rémois de faire étalage de leur technique. M.H.

 

   

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