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COUPE DE FRANCE 2002

32èmes

 

                                                                             

                 ►VU DES TRIBUNES

 

STADE DE REIMS - RACING CLUB DE PARIS : 1-0

Samedi 15 décembre - 20 h - Stade Auguste-Delaune - Arbitre central : Laurent DUHAMEL 

David François (72e)

                   

La saison du Racing dérape à Delaune

Rien n'est plus aléatoire que de vouloir  jouer sa saison sur une seule rencontre. Du coup, ce dimanche est bien triste du côté de Colombes. Le Racing a eu beau mettre un maximum d'atouts de son côté, réussissant même à déplacer un peu de public "invité", le pari de la Coupe est bel et bien perdu. Il était d'ailleurs bien prétentieux d'imaginer que le billet pour les 16èmes était pratiquement en poche - comme on a pu le lire ici ou là depuis quinze jours - sous prétexte que le Stade ne peut se permettre d'évoluer sur deux tableaux, ceux du Championnat et de la Coupe.    

Bien sûr, samedi soir, les Rémois ont pris la précaution de ne pas laisser trop de forces dans ce match qui précède de peu la réception d'Angoulême... que les Rouges et Blancs seraient bien inspirés de repousser à quatre points avant la trêve.

Bien sûr, la rencontre n'avait pas l'aspect spectaculaire d'un véritable match de Coupe.

En revanche, les Rémois ont développé un jeu sérieux et appliqué... dans la limite des possibilités techniques offertes par le terrain verglacé.

Un coup de coaching à la 71ème - l'entrée en jeu des feux-follets Liabeuf et Denquin - a suffi à faire basculer la rencontre en leur faveur. A la 72ème, sur son premier ballon , Cédric Liabeuf grille toute la défense parisienne, délivre un centre au cordeau à Pallier qui place une frappe cadrée, repoussée par Grange. A l'affût, David François n'a plus qu'à déposer la balle dans le but vide.

L'ouverture du score n'aura même pas le mérite de piquer au vif un onze parisien visiblement épuisé par la débauche d'efforts fournis pour parvenir à faire jeu égal avec les Champenois, notamment en première période. C'est donc sans surprise, ni frisson que le Stade peut franchir le cap des 32èmes.

Les équipes parisiennes réussissant plutôt bien au Stade de Reims, pourquoi ne pas retrouver l'un des trois derniers représentants franciliens en 16èmes. Dans ce cas, Issy-les-Moulineaux serait préférable au PSG, voire aux sympathiques Lusitanos qui se sont qualifiés dimanche après-midi à Creutzwald.

M.H.

 

 

Les Parisiens vivent amèrement la défaite

 

"On s'est fait voler..."

clic ! Grange casse la baraque

 

Le Racing déchante - Le Kop rémois s'embrase. Pendant que les joueurs champenois fêtent leur qualification (1-0) avec leurs supporters, les Racingmen rentrent au vestiaire tête basse. Quelques-uns s'en prennent à l'arbitre, d'autres restent prostrés. Quart de finaliste l'an dernier (éliminé par Amiens), Reims poursuit son idylle avec la Coupe de France et laisse un Racing très abattu après cette nouvelle désillusion.

Les Ciel et Blanc, qui doivent faire face à quelques tracas financiers depuis le retrait de Bouygues, ne sauveront pas une saison déjà très mal engagée par une jolie aventure en Coupe. L'unique perspective qu'il reste maintenant aux joueurs de Jean-Michel Cavalli est de sauver l'essentiel, c'est-à-dire le maintien en National.

« On avait beaucoup misé sur ce match et c'est vraiment une très grosse déception, reconnaît le milieu de terrain Malek Aït-Alia. On a pourtant réalisé une bonne première période. Mais leur but nous fait vraiment très mal. En plus, on a encore l'impression de s'être fait voler. »

Alors que, jusque-là, aucune des deux équipes n'avait réussi à prendre l'ascendant (occasions d'Heitzmann (2e), Letang (18e), François (35e) pour Reims; Bouabdellah (8e ), Lachaan (18e, 65e ) pour le Racing), les Rémois ouvre en effet la marque sur une action quelque peu litigieuse.

Grange est gêné (irrégulièrement ?) par Pallier et ne peut que repousser le ballon dans les pieds de François qui délivre son équipe d'une belle reprise (1-0, 74e ). La colère de Grange ne changera rien et le gardien du Racing doit ensuite s'employer devant François (76e ) et Liabeuf (82e ).

Dans les ultimes minutes, les Ciel et Blanc tentent bien de forcer leur destin, mais Tingry devance d'Amore in extremis (86 e ). Les rentrées de Diallo et Soler ne changeront rien. Reims triomphe du remake de la finale de la Coupe de France 1950 (qu'il avait déjà remporté 2-0).

Pour le Racing, la fin de saison s'annonce très longue... Laurent Pruneta (Le Parisien)

 

 

Que justice soit faite pour El Magnifico !

 

Rendons les rameaux d'olivier

à Létang

Olivier Létang : El Magnifico (M. Jolyot)

Le jeu des Rémois est trop rapide... La preuve ! Samedi, sur l'action décisive de la 72ème minute, il a suffi d'un millième de seconde d'inattention pour priver Olivier Létang (le milieu quasi mythique* du Stade) d'une passe décisive qui vaut de l'or.

Ce n'est pas Olivier Létang (le Directeur Administratif du club) qui osera prétendre le contraire.

Vérification faite, il convient donc de restituer à Olivier les lauriers trop vite décernés à Cédric Liabeuf... dont il faut d'ailleurs souligner qu'il ne s'est toujours pas manifesté pour demander un rectificatif.

Resituons donc cette fameuse action de la 72ème minute. Sur son aille gauche, Cédric Liabeuf se joue de ses défenseurs avec une aisance déconcertante (c'est vrai!) et expédie le ballon dans l'axe, où Olivier Létang, dont le sens de l'anticipation n'est plus à démontrer, a flairé le bon coup. Remarquable d'aisance et de précision, il dépose la balle sur le pied de Ludovic Pallier qui place une reprise de volée (le reste de sa course nous a échappé) repoussée par Grange. A l'affût, David François n'a plus qu'à déposer le ballon dans le but vide.

Pour en terminer avec les précisions, sachez aussi qu'Olivier Létang est à l'origine d'une autre passe décisive (oubliée) contre Pau et qu'il a, bien évidemment, inscrit un but à trois points contre Dijon.

Olivier doit savoir que nous n'avons d'yeux que pour lui durant les rencontres, mais - à notre décharge - eût égard à son titre de Directeur Administratif et Financier, nous sommes parfois trop occupés à faire remarquer qu'il est "calculateur", qu'il

"s'économise", qu'il est "aussi rugueux que la peau de son porte-monnaie" (ou autres plaisanteries de mauvais goût de ce type) pour suivre ses évolutions avec toute l'attention qui conviendrait. A l'avenir, ce type de comportement irresponsable ne se reproduira plus. Si tel devait être le cas, il serait souhaitable que le Directeur Administratif du Club impose des pénalités financières au responsable délégué, à savoir JG webmaster. M.H.

* Le terme "mythique" ne serait-il pas un peu galvaudé depuis quelques semaines.

 

 

FEUILLE DE MATCH

STADE DE REIMS - RACING CLUB DE PARIS : 1-0 (0-0)

But pour Reims : François (72e)

Avertissement : Soler (90e) pour le RCP

3.018 spectateurs

STADE DE REIMS : Tingry - Ducourtioux, Fall, Mazuel, Bertrand - Létang, Guillou (Denquin, 71e), Laurent, François(cap) - Heitzmann (Liabeuf, 71e), Pallier (Liron, 89e). Entraîneur : Marc Collat.

RACING CLUB DE PARIS - Grange - Poisson, Lalisse (cap), Aït-Yahia, Robert - Aït-Alia (Elbaï, 63e), Bouabdellah (Diallo, 87e), Leonetti, D'Amore - Caumartin (Soler, 87e), Lachaab. Entraîneur : Jean-Michel Cavalli (interdit de banc de touche).

 

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Les stats

Le Racing est un adversaire qui porte chance au Stade en Coupe de France. Le match du 15 décembre est la sixième confrontation entre les deux équipes lors de cette épreuve, et les Rémois l'ont toujours emporté.

- 79-80 (1/32e) : Racing - Reims 0-3 (à Meaux)

- 68-69 (6eT) : Racing - Reims : 1-4

- 54-55 (1/16e) : Racing - Reims 1-2 (à Paris)

- 53-54 (1/32e) :Racing - Reims : 2-6 (à Paris)

- 49-50 (Finale) : Racing - Reims 0-2 (à Colombes)

Ce "classique" de la Coupe de France s'est déroulé pour la première fois à Delaune.

 

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