Horoscope Météo Télé Loto Annonces gratuites
Abonnement Contact Infos légales Impôts








•  Sports


Qui n'avance pas...

 


Le Stade a cru tenir son succès, le premier depuis le 24 janvier. Mais, un penalty accordé aux Angevins dans la dernière minute, en a décidé autrement.
Le Stade, avec un offensif 4-3-3 proposé d'entrée, avait pourtant décidé de mettre la pression sur le Sco impressionnant par sa dimension athlétique. Lachuer était de suite sollicité sur un raid de Diané ponctué d'un centre vers Dossevi (2e).
Devant un public décidé à jouer le 12e homme, l'entame était idéale surtout confirmée par un déboulé à gauche de Diané (7e) et un autre de Hebbar, à droite (12e). Les Rouge et Blanc apportaient le ballon devant la cage d'un Lachuer inspiré, après avoir boxé le cuir, de se replacer pour claquer la reprise de Dambury (13e). Pour son retour à Delaune, le Guyanais se signalait par un second essai, aussi puissant, que le portier dégageait encore (21e) après avoir bloqué un coup franc de Cazarelly (19e).
Passé cet orage, le Sco reprenait ses esprits et son positionnement. Deux lignes compactes se dressaient devant les Rémois. Les Angevins récupéraient des ballons qu'ils se contentaient de réexpédier vers l'immense Rami, pourvoyeur de seconds ballons.
Style stéréotypé mais il offrait des possibilités aux Scoïstes tant l'Argentin alimentait ce qu'on appelle en basket les fautes provoquées. Rien de bien menaçant pour Balijon qui devait toutefois se montrer vigilant sur deux têtes Ð trop décroisées Ð de Rami (10e) et Portillo (39e).

Dossevi 7e !

Cette alerte relançait les Stadistes. Sur un duel gagné par Delmotte, le ballon parvenait à Diané (40e).
Au gré des permutations, nombreuses dans ce premier acte, l'Ivoirien se retrouvait à droite et semait une défense surprise dans son replacement. Son centre trouvait Dossevi isolé à 5 m du but. Avec le poteau, l'ancien Castelroussin inscrivait son 7e but, le premier du Stade depuis le 25 février. Un coup dur pour les Angevins qui, outre un penalty oublié pour une main de Delmotte (30e), contestaient l'arbitrage de M. Guillon qui n'aurait pas vu une agression de Diané sur Portillo (44e). La recrue scoïste n'atteignait même pas le repos pour sa première apparition en L2.
A la reprise, la tension restait palpable. Le Stade, revenu à une défense à cinq (avec la sortie de Delmotte, blessé, pour Arnaud), contrôlait le semblant de révolte de rivaux bien en peine de faire le jeu et peu dangereux si ce n'est sur une reprise de Théréau captée par Balijon.

Résistance
Pourtant, en reculant exagérément, Arnaud et les siens, abandonnant l'entre-jeu, relançaient des rivaux. Les Stadistes, devenus frileux, étaient recroquevillés comme jamais dans leurs 30 m.
Longtemps avant le coup de sifflet final, ils acceptaient de subir et misaient sur un contre. L'ouverture faillit se présenter lorsque Diané trouvait Dossevi mais le buteur ratait son contrôle (71e).
Les Rouge et Blanc restaient sous la menace. Balijon devait d'ailleurs s'envoler magistralement sur un coup de tête de Grimaldi (75e). Diané venait ensuite buter sur Lachuer bien sorti (79e).
Par manque d'efficacité, le break était raté et les Stadistes allaient s'en mordre les doigts puisque l'arbitre Ð par compensation ? Ð accordait un penalty pour une faute supposée d'Arnaud. Gourvennec transformait la sentence (89e). Pour la sixième fois, Reims partageait les points sur son terrain. Une fois de trop dans sa situation toujours délicate.
Philippe Launay


reimsvdt.com



Dernière heure
[Toutes les dépêches]

© L'Union de Reims 2002-2005 - Tous droits réservés