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•  Le Havre- Reims : 1-1


Un point qui vaut de l'öre


Pourtant laborieux, Julien Féret et les Stadistes ont trouvé les ressources physiques et morales pour glaner un nul qui suffit à son bonheur.
 

 


13-02-06 - Leçon de suédois, n° 1. L'unité monétaire du pays est la couronne, divisée en cent öre. Et, c'est la monnaie de cette pièce que Jon Lundblad a rendu, vendredi à la 87e, aux Havrais sûrs de ne plus avoir à partager le magot.
Il fallait ce coup de boule du Scandinave pour que les Rouge et Blancs ne perdent pas la face. Dans un Deschaseaux soudainement groggy, ils ne furent pas loin d'être tout tourneboulés surtout au terme d'un premier acte manqué. Les joueurs ont unanimement incriminé le manque de rythme né du report de la venue de Bastia au 28 février. Pas faux sans doute.

Méconnaissable...
Toujours est-il que « je ne reconnaissais pas mon équipe. Il n'y avait pas de bloc, aucune sérénité. On a multiplié les erreurs grossières », énumérait un Thierry Froger qui, selon Pierre Menès, a poussé « une soufflante à la pause. Il a montré qu'il avait du caractère ».
« Il a parlé plus fort que d'habitude », confirmait Laurent Weber prenant pour lui « les mots justes » du coach.
Il n'était pas le seul. Si ce n'est la combativité de Didot et la technique d'un Féret que les Normands ont pourtant cherché à isoler du reste de l'équipe, il n'y avait rien de positif à retenir. Ou plutôt si, un point crucial : « Ce n'est pas nous qui avons limité les dégâts. Ce sont les Havrais qui ont tout fait pour nous aspirer et jouer en contres sans savoir enfoncer le clou ». Après un but de Martot, Thierry Froger manie l'image cocasse !

...puis conquérant
Elle illustre la métamorphose des siens la pause. Les crampons étaient plus aiguisés quand bien même Mandanda fut longtemps tranquille.
Le Stade a varié jeu long et court. Même si, sur une pelouse grasse comme il n'en avait plus foulé depuis longtemps, il usait des transmissions lointaines, source de duels qu'il gagna enfin. « C'était désordonné, avoue Froger. Mais, les gars n'ont pas baissé les bras ». Une solidarité primée.
Important, car le bas de tableau, via Clermont, rappelle qu'il n'abdique pas. Même s'il compte un match en retard, le Stade sait, avec six points d'avance, qu'on ne lui autorisera aucun relâchement.
Aucun risque là-dessus jurait Julien Ielsch qui adoptait un langage approprié à l'ennemi caennais : « On est revenu avec les tripes. Moralement, il est précieux de ramener quelque chose quand on ne joue pas bien ».
D'autant que, plus que jamais meilleure défense du lot, le Stade rêve d'établir la meilleure série d'invincibilité de L2. Avec quinze sorties sans défaite (4 succès et 11 nuls), il n'est plus qu'à un résultat du record valenciennois.
Philippe Launay


reimsvdt.com



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