• Stade de Reims
Johan
Liébus : « C'est mon choix »
| «
Je suis très motivé ». | |
| | | 18-05-06
- Le nouveau portier stadiste est un homme pressé. Pour sa première journée
rémoise, Johan Liébus qui s'est engagé pour trois saisons chez les Rouge et Blanc,
n'a pas chômé : tests médicaux, visite de maisons et découverte du centre
d'entraînement des Thiolettes et du stade Delaune. Avant de regagner la Corse
pour y passer quelques jours paisibles, le successeur de Laurent Weber explique
les raisons d'un choix qui a surpris plus d'un observateur. Johan, vous étiez
désiré par des clubs de L1 (Nantes, Auxerre).
Pourquoi
avoir choisi Reims ? « J'étais en fin de contrat avec
Gueugnon, une situation qui semblait intéresser beaucoup de clubs car j'ai reçu
plusieurs propositions de L1 et L2. Mais j'avais déjà choisi Reims, où je devais
d'ailleurs jouer la saison dernière si le FCG n'avait pas mis son veto ».
Ce
n'est pas un manque d'ambition de se résoudre à jouer le milieu de tableau en
L2 ? « Pas du tout. Les dirigeants rémois m'ont tenu un
discours ambitieux et leur projet me semble intéressant. C'est ce que je recherchais.
Je souhaite grandir avec ce club. Il y a aussi la fierté de porter ce maillot
mythique. C'est le rêve de tout joueur de porter la tunique d'un des trois ou
quatre équipes qui ont marqué le football français. C'est une source de motivation
supplémentaire. Je pense que quelque chose est en train de naître ici. J'ai
joué deux fois à Reims et j'ai toujours été impressionné par l'engouement populaire.
Si ça rigole un peu, je pense qu'il y a moyen de s'éclater ».
Et
vous retrouvez Thierry Froger ? « C'est l'une des raisons
de mon engagement ici. J'aurais dû l'accompagner la saison passée. Sa manière
de fonctionner me convient parfaitement et je souhaitais retravailler avec lui ».
Il
y a deux saisons, à Metz, vous pensiez arrêter votre carrière. « J'avais
25 ans et je me posais des questions car le statut de n° 2 ou ne me convenait
plus. Trois jours avant la reprise, Gueugnon m'a contacté et j'ai foncé. Si je
n'avais pas beaucoup joué, je m'étais beaucoup entraîné et ce travail a payé ». Reims
est devenu un passage obligé pour ex-Forgerons ? « C'est vrai, j'y
retrouve Froger, Baldé, Hebbar, Maspimby, Nzigou, Baléguhé et peut-être Acédo.
C'est comme ça. » Recueilli
par G.K.
reimsvdt.com
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