• Stade de Reims
(avant Reims-Gueugnon
- L2)
Ligue
2 Maspimby en apothéose Avant de tourner la page rémoise
le rapide attaquant stadiste a pris le parti de finir la saison au sprint. Pour
se faire regretter ?
| Jeannot a toujours
fait preuve d'une grande détermination. Christian LANTENOIS | |
| | | 13-04-2007
- Il court, il court, le Jeannot. Jusqu'à l'essoufflement. A 29 ans, l'ailier
angoumoisin déborde d'activité. Maspimby, l'homme du flanc droit, auteur d'une
fin de saison en boulet de canon, a été récemment au centre des interrogations
du staff technique. Pourquoi a-t-il attendu si longtemps avant de faire état de
ses qualités d'attaquant virevoltant, de sprinteur ailé, de bouffeur d'espaces ? Pour
l'un de ses derniers matches sous le maillot rouge et blanc (*), l'ex-Forgeron,
en pleine réflexion sur la suite de sa carrière, retrouve ce soir un club qui
l'a révélé en Ligue 2.
Jean-Cédric, la fin de
saison semble vous inspirer ? « C'est vrai que je me sens
bien en jambes. Je termine fort ? C'est vous qui le dites. J'ai du jus, de
l'envie, et peu de temps devant moi pour démontrer ma valeur.»
Votre
contrat rémois expire dans quelques semaines, cela vous perturbe-t-il ? « Ce
n'est jamais évident de garder sa sérénité lorsqu'on arrive au terme de son contrat.
Pour ma part, c'est même un peu stressant, même si je n'ai jamais connu le chômage. Moralement,
on est un peu affaibli lorsque les propositions ne parviennent pas aussi vite
qu'on ne l'espère. Mais bon, même si je suis un peu perturbé, cela ne m'empêche
pas de rester concentré sur mon travail ».
Votre
jeu ne semble pas en souffrir. « J'évite surtout de trop penser
à ma situation personnelle. C'est vrai qu'elle génère une pression supplémentaire.
On veut montrer qu'on a les qualités pour évoluer à ce niveau. Mais le foot
est un sport collectif et il faut d'abord penser au groupe. On doit quand même
parvenir à se lâcher, à jouer son jeu ».
Le
club vous a-t-il proposé de prolonger votre bail ? « Non.
Je pense que mon aventure rémoise se terminera dans quelques semaines ».
Quel
bilan tirez-vous de ces deux saisons en Champagne ? « A
cause d'une succession de blessures, mon rendement n'a pas pu être constant. A
chaque fois que je me sentais bien, que je retrouvais la forme, un pépin physique
venait freiner ma progression. J'ai été opéré du ménisque en fin de saison
dernière et si j'ai repris avec le groupe en juin, je n'ai pu rejouer que fin
août. Ensuite, il y a eu cette fracture à l'épaule après ma blessure au match
aller à Gueugnon justement. On met toujours un certain temps à revenir. Mais je
n'ai jamais lâché et ma persévérance est récompensée en cette fin de saison ».
Donc,
toujours concentré sur l'objectif des 50 points ? « Bien
sûr, je pense qu'on devrait l'atteindre. Pour cela, il suffit de faire le plein
de points à domicile. D'ailleurs, le staff nous maintient sous pression en nous
faisant bosser dur durant la semaine ».
Ce
soir, vous retrouvez Gueugnon, votre ancienne équipe. « J'ai
passé deux belles saisons là-bas. J'ai été recruté par Albert Cartier. La première
saison a été difficile car j'ai mis du temps à assimiler la préparation physique.
Ce fut mieux ensuite. Gueugnon, c'est d'abord un état d'esprit combatif, collectif.
C'est aussi une tradition familiale. Les joueurs se retrouvaient souvent ensemble.
C'est une ville qui ne vit que du foot ». Recueilli
par Gérard Kancel
(*) Jean-Cédric Maspimby a été officiellement
informé de la non reconduction de son contrat. « Sur les deux saisons, trop souvent
blessé, Jean-Cédric qui est un bon mec, n'a pas apporté ce qu'on attendait de
lui, à cause cette inconstance dans la performance », a expliqué le président
Jean-Pierre Caillot.
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