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  Ligue 2 - Reims-Tours : 2-1


Plus d'un Tours dans leur sac

Shiva Nzigou échappe non sans mal à Sébastien Gondouin. Les Tourangeaux étaient accrocheurs.; Tagro Baléguhé et Cédric Fauré, buteurs du soir. Le Stade poursuit son sans-faute à domicile. Christian LANTENOI
 

 


14-10-2006 - Une soirée placée sous le signe de l'amitié franco-suisse. Eh ben, une mi-temps durant, tout a semblé se dérouler au ralenti. Quand l'inspiration manque, reste la transpiration.
Certes, les Stadistes ont beaucoup couru. Mais en pure perte. En fin de compte, il ne restera pas grand-chose au cours d'une première mi-temps soporifique.
Le public de Delaune, la tête déjà au mardi 24 et la venue de Monaco, ne semblait pas plus emballé que ça.
Tours s'installait d'abord timidement, puis progressivement s'enhardissait dans le jeu en profitant des approximations rémoises.
D'ailleurs, l'équipe d'Albert Falette s'offrait autant d'occasions dangereuses que son hôte, c'est-à-dire une, lorsque Liébus dut s'employer pour stopper une reprise de Gimbert bien lancé par Mandanne (21e).
L'action stadiste elle, intervenait à la demi-heure : un corner de Tourenne était dévié au premier poteau par Baldé, mais Nzigou, en embuscade, « foirait » sa reprise.
Orphelin de son meneur habituel, perturbé par l'isolement de Bonnal, le Stade pratiquait par de longues ouvertures, difficilement contrôlables, mais facilement renvoyées par une charnière toute heureuse d'être si peu en danger.

Tagro le dernier métro

La plus mauvaise première mi-temps stadiste depuis le début de saison ? Certains le pensaient au milieu de quelques sifflets accompagnant les joueurs au vestiaire.
Il fallait bien trouver une solution. Ce Tours, même avenant, n'était quand même pas du niveau d'Amiens ou de Guingamp. Tout se compliqua davantage lorsque, deux minutes après l'engagement, Fontenette se laissait piéger par la roublardise du solide Gimbert. Un tacle dans la surface, un pied qu'on laisse traîner et M. Cotrel qui désigne le point de penalty. Raimbault quittait sa cage pour prendre à contre-pied un Liébus refroidi (48e).
Reims, dindon de ce mauvais tour, se retrouvait en position de chasseur. Un scénario pas prévu au départ. Les Stadistes mettront une bonne dizaine de minutes pour refaire leur retard. Sans surprise et comme à la parade, Fauré reprenait de la tête un long centre de Didot, Raimbault ne pouvant qu'effleurer le ballon (61e).
Malgré Baleguhé, Fauré, Nzigou, tous les trois en position de conclure, Tours demeurait imprenable. Du moins le pensait-on.
Il était dit que le Stade ne supporterait pas de céder le moindre accessit sur sa pelouse. Et, au bout du bout du temps additionnel, Baléguhé allait placer sa tête là où d'autres auraient hésité à mettre les pieds. Après une partie de tennis-ballon dans la surface, la balle terminait sa course dans les filets de Raimbault, pas exempt de reproche sur ce coup-là.
Gérard Kancel

Thierry FROGER : « Ce fut un scénario difficile pour les nerfs qui se termine bien pour nous et moins bien pour nos adversaires. Nous n'avons pas réalisé un grand match, mais dans une saison, il y a toujours des moments difficiles, surtout après une longue coupure ».
Albert FALETTE (entraîneur de Tours) : « Je suis déçu de notre première mi-temps qui méritait mieux sur le plan comptable, de mes remplaçants qui n'ont pas apporté ce sang neuf que je recherchais et de l'arbitrage qui n'a pas été à la hauteur en ne sifflant pas trois fautes consécutives précédant le deuxième but de Reims. Ca fait beaucoup, mais on ne lâchera pas ».
Johann LIEBUS : « Nous sommes passés très près de la correctionnelle. En première mi-temps, nous n'étions pas saignants, pas disponibles. Cette fois, l'issue est heureuse, mais nous devrons dans l'avenir nous mettre à l'abri beaucoup plus tôt ».

DEDICACES - Les joueurs et le staff technique du Stade de Reims se prêteront à une séance de dédicaces ce dimanche 15 entre 11 et 12 heures, sur le stand Arcelor dans le village marathon, au Parc des Expositions.
HOMMAGE - Le Stade de Reims a rendu un dernier hommage à Robert Marion, l'un de ses grands dirigeants décédés récemment, sous la forme d'une minute de silence avant le coup d'envoi.
VAIRELLES - La Fédération belge a envoyé la lettre de sortie qui permet à Tony Vairelles de faire valider sa licence en France. Tours sera donc en mesure d'aligner l'ancien attaquant international, en provenance de Lierse, contre Bastia vendredi prochain.



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