Horoscope Météo Télé Loto Annonces gratuites
Abonnement Contact Infos légales Impôts








•  Sports


Guet-apens chez les Schilikois


Jérémy Blayac.
 

 


José Guerra, le coach schilikois, est un personnage attachant. Franc, direct, passionné, il sait faire passer son message grâce à des mots simples, sans langue de bois.
Ainsi, lorsqu'il évoque ce quatrième affrontement en sept ans avec Reims, malicieusement il fait référence à Ladislas Lozano : « Il est bien placé pour savoir ce qui a manqué aux équipes pros éliminées par Calais », affirme celui qui considère le Stade comme sa « bête noire » (deux défaites comme entraîneur et joueur). Alors, depuis le tirage au sort et avec plus d'insistance ces derniers jours, il exige de ses joueurs « de la concentration mentale, de la discipline dans le replacement ».
Il poursuit : « Physiquement, techniquement et tactiquement, nous n'avons pas peur. Tout se jouera sur notre force mentale, sur notre capacité à résister collectivement », tout en précisant que « tout le monde ici souhaite revivre l'aventure de 2003. Si on franchit ce cap, nous pouvons aller loin ».
La référence alsacienne reste cette qualification décrochée à Créteil : « C'est sans doute un signe, la chance, ça se provoque. Livrés à nous-mêmes, nous avons réussi l'exploit ».
Le facile succès (5-0) obtenu cette semaine en amical sur surface synthétique aux dépens de Gambsheim (DH), un autre qualifié alsacien pour ce 32e de finale, a fini par convaincre les Strasbourgeois sur leur capacité à réussir dans leur entreprise. Même privés de Spiwak, Loison, Diani, Weber, Carabetta (blessés), Reynaud et Kayacan (suspendus), ils comptent dompter leurs hôtes champenois.
Prévenus du guet-apens, les Stadistes ont embarqué hier pour le Bas-Rhin avec l'ambition de ne pas se laisser manœuvrer par une équipe qui maîtrise bien l'environnement particulier de cette compétition. En 2003, elle avait atteint les quarts de finale en échouant face à Rennes (2-1) devant 26.000 spectateurs à La Meineau, après avoir sorti successivement Troyes (L1), Beauvais et Toulouse (L2).
« C'est un match très difficile qui nous attend », prévient Lozano, « on connaît la mentalité de cette équipe qui ne fait pas de complexes face à des adversaires hiérarchiquement supérieurs ».
« LL » sait aussi qu'un bon résultat cet après-midi donnerait le ton d'un mois de janvier surchargé et déjà capital.
Il a convoqué 17 joueurs pour ce premier match officiel de la nouvelle année, pour dit-il, « se prémunir d'une mauvaise surprise comme le mal de dos d'Hebbar qui m'avait conduit à n'inscrire que 15 noms sur la feuille de match à Amnéville »
Cazarelly et Barbier suspendus, Hebbar et Viale convalescent Ð « on ne souhaite pas prendre de risque » Ð il a fait appel au jeune Brocart. Après son bon match mardi à Epernay, il n'est pas sûr que ça soit lui qui restera dans les tribunes.
G.K.
CET APRÈS-MIDI, 15 HEURES STADE DE L'AAR
SCHILTIGHEIM : Michel ; Gremehl, Colling, Demuth, Arnould ; Garip Ayvaz, Dafi, Hoffmann, Senouci ; Lemarchand, Bader.
Remplaçants : Wolff (gb), Edy, Riehl, Siasia, Galip Ayvaz.
REIMS : Legrand ; Stéphanopoli, Houche, Arnaud, Delmotte, Leroy ; Boutal, Didot, Petitjean ; Diané, Blayac.
Remplaçants : Balijon (gb), Dossevi, Comminges, Haddadou, Walter ou Brocart.
Arbitre : M. Cailleux.





Dernière heure
[Toutes les dépêches]

© L'Union de Reims 2002-2003 - Tous droits réservés