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Reims
STADE DE REIMS / En Avant, c'est reparti !
Face à Guingamp, hier soir, Reims a disputé le« match de la peur ». Onen retiendra que le Stade amarqué 3 buts, en a encaissé 2, adisputé deux mi-temps distinctes et surtout a retrouvé son collectif. L’équipe serapproche du milieu du tableau
PHOTO : Taider fêté comme il se doit pour son premier but en rémois...
Christian LANTENOIS
Que de souffrance,
mais quel bonheur ! Les convalescents rémois ont pris le meilleur sur les malades
guingampais.
Une quatrième victoire – la 3e à Delaune – qui permet aux Stadistes
de gagner quatre places et de retrouver le milieu du classement avant un déplacement
difficile à Angers, dans trois jours.
Sans inspiration
De
ce « match de la peur », on retiendra que Reims a marqué 3 buts, en a encaissé
2, a aussi disputé deux mi-temps distincts, mais peut se réjouir d'avoir retrouvé
un collectif dans les dernières minutes, au plus fort de la domination guingampaise.
En ces temps de galère, voilà qui rassure.
Une mi-temps durant, on avait attendu
cette hargne annoncée. Les « guerriers » semblaient amorphes, pire sans
idée précise sur la façon de s'y prendre pour inquiéter des visiteurs tout aussi
fébriles.
D'ailleurs, cette première manche n'allait pas rester dans les annales
du beau jeu réfléchi et offensif. Les Rémois, éprouvant un mal fou à construire,
opéraient par à-coups, passant essentiellement sur la droite où un Fontenette
combatif suppléait activement le fantasque Assous.
Le Stade, qui n'avait pas
marqué depuis la réduction du score par Barbier lors du naufrage troyen, allait
prendre l'avantage au terme d'une superbe action déclenchée et ponctuée du droit
par le gaucher Taider.
Le premier but en rouge et blanc du Toulousain allait-il
doper l'enthousiasme de ses camarades ? Sept minutes plus tard, on avait la réponse
avec l'égalisation bretonne, même pas
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Cédriiiiiiiic !
« Nous devons forcer notre destin », avait dit lancé Fauré à quelques heures de ce « choc de l'angoisse ». En bon vice-capitaine et leader d'attaque qu'il est, l'homme aux 57 buts en L2, allait gonfler son capital en inscrivant en 2 minutes ses 19e et 20e buts sous les couleurs rémoises.
Bercés par une douce euphorie, portés par un public surpris par cette subite métamorphose, les Stadistes déroulaient avec plus de facilité, obligeant leurs adversaires à défendre et à précipiter leurs initiatives.
La sortie sur blessure de Féret allait se faire sentir dans le dernier quart-d'heure, lorsque Guingamp se décidait enfin à pilonner la défense locale. Reims terminait sur les talons, craignant constamment un retour de son adversaire.
La belle assurance aperçue à 3-1 se transformait en peur. Le chat noir rôdait-il encore autour de Delaune ?
Froger, sur la touche, exhortait sa troupe à reprendre ses esprits. Jusqu'au bout, le danger s'installait dans le camp local. Mais Barbier et ses partenaires croyaient tellement fort en ce succès, que rien ne pouvait le leur enlever.
Gérard Kancel
Articlé paru le : 3 octobre 2007
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