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A l'Aar avec la manière !

REIMS : Legrand ; Stéphanopoli, Houche, Arnaud (cap), Delmotte, Leroy ; Boutal, Didot ; Diané (Walter, 88e), Blayac (Petitjean, 42e), Dossevi (Bocart, 76e).


De notre envoyé spécial Philippe Launay
IL n'est pas encore question de finale mais le Stade sera au Stade de France, demain, pour le tirage des 16es. Avec sérieux, il a pris le dessus sur Schiltigheim. C'est la 3e victoire champenoise en Coupe sur les Alsaciens, la première acquise dans le temps réglementaire.
Ladislas Lozano, pour se faciliter l'après-midi, espérait une ouverture du score rapide « surtout sur cette pelouse » du stade de l'Aar en piteux état mais le coach se disait près à être « patient ».
Ses hommes ont opté pour la première hypothèse en scorant à la 24e. A 7 m, Blayac fusillait du gauche Michel en exploitant une reprise de Stéphanopoli contrée par Dossevi, auteur d'une bonne tête une minute plus tôt.
Maîtrise rémoise
Une action confuse mais qui résumait le sens du but de l'ex-Toulousain et illustrait l'application mise par les Rouge et Blanc dans l'entame.
Lemarchand, butant sur Legrand (3e), se créait la première occasion pour les Vert et Blanc. Ce fut aussi la seule du premier acte. Valeureux, comme prévu, les Alsaciens gagnaient des ballons dans l'entre-jeu mais les Champenois avaient du répondant.
« J'ai demandé aux garçons d'être dans la peau d'amateurs qui affrontent des pros. Le mental sera important », avait confié Lozano. Message reçu. L'on ne comptait plus les signes d'investissement, les gestes défensifs aux quatre coins du pré.
Résultat, Legrand passait un début d'après-midi confortable, n'ayant qu'à capter un coup franc de Galip Ayvaz (39e).
A une centaine de mètres de là, ce n'était pas la même quiétude pour Michel même si la reprise de Diané après un centre de Leroy était contrée (27e) et que deux essais de Dossevi, passé à droite au gré des nombreuses permutations, étaient trop croisés, à la 29e et surtout dans le temps additionnel sur un travail de Diané.
L'Ivoirien s'illustrait dès la reprise : d'abord en décalant Leroy repris par Gemehl (47e) puis en reprenant, hors-jeu de position à l'amorce du mouvement, un centre de Petitjean servi par Delmotte (53e).
Ce but douchait les velléités bas-rhinoise. La troupe de José Guerra tentait de mettre plus d'intensité dans les débats. Les points de friction se multipliaient mais le Stade ne perdait pas son fil conducteur.
Son 5-2-3, bâti pour donner de la profondeur au jeu, ne s'étiolait pas. Didot et Boutal couraient toujours autant en milieu, Leroy et Stéphanopoli sollicitaient encore et encore le ballon dans les couloirs, Delmotte ne rechignait toujours pas à perforer dans l'axe.
Legrand décisif
A l'énergie, le SCS, amputé de nombreuses pièces maîtresses il est vrai, tentait de revenir mais il en aurait fallu beaucoup pour contrarier la maîtrise stadiste hier.
Il n'y eut guère qu'un moment de flottement sur une relance dans l'axe de Stéphanopoli obligeant Delmotte à bousculer Siasia dans la surface. Legrand détournait, sur sa droite, le penalty de Galip Ayvaz (71e).
Tout le monde apportait ainsi son écot à la qualification. Diané pouvait rater une ultime occasion (87e). La messe était dite.




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