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Cazarelly :
« Je n'ai pas peur » En quête d'un
succès depuis le 25 janvier, le Stade veut, ce soir, se relancer face à Dijon.
Il a tous les atouts en mains. « Caza » l'assure. Arrivé d'Amiens
au mercato, Christophe Cazarelly a trouvé au Stade un temps de jeu qui devenait
irrégulier dans la Somme. Le Marseillais, qui n'a pas perdu son accent au gré
de ses pérégrinations « nordistes » (Nantes, Laval et donc Amiens puis
Reims), a aussi pris place dans un « groupe de qualité ». Il en faudra,
ce soir à Delaune, pour dominer Dijon, un adversaire qui « selon ce qu'on
m'a dit, donne des chocs tendus avec Reims ».
Christophe,
comment s'est passée votre intégration ? « Je me suis
tout de suite senti à l'aise. Durant l'hiver, nous avons suivi une bonne préparation
qui m'a permis de me familiariser avec les garçons. Même le premier match, je
l'ai joué à Laval, un ancien club, coaché par Denis Troch, un entraîneur que je
connais bien. Cet environnement m'était familier. Comme nous avions gagné (2-1),
c'était un début idéal. »
Vous êtes à la
récupération mais on vous a vu aussi arrière droit. Comment vous situez-vous dans
le collectif ? « Je suis un milieu mais le coach peut
décider autrement selon les besoins. C'est respectable. En revanche, j'ai découvert
la défense à cinq. Je n'avais jamais joué dans ce schéma. Sur les premiers matches,
quand je voyais le latéral droit à ma hauteur, j'étais surpris. Il a fallu
s'adapter mais j'ai pris mes marques dans cette disposition. Elle me permet de
ne pas simplement récupérer le ballon. Je participe davantage au jeu offensif. »
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| Cette
défense à cinq a consolidé l'équipe. Quelles sont ses autres qualités ? « Je
retiens son état d'esprit et sa combativité. Le Stade, c'est avant tout un groupe
qui sait être agressif, ne rien lâcher. C'est lui qui fera la différence. Ce sont
des atouts que j'avais déjà remarqués lorsque j'avais joué à Delaune avec Amiens
(0-0, le 3 décembre). Ce groupe possède le potentiel pour se maintenir. »
Un
pas important serait accompli en cas de victoire ce soir. « Nous
avons fixé la barre à 43 ou 44 points pour être tranquilles. Plus vite nous les
aurons, plus vite nous serons sereins. Nous restons sur deux nuls mais cela ne
rapporte pas. Il faut enclencher une série de victoires pour se mettre à l'abri
car il nous reste des gros morceaux à jouer. »
Dijon
en fait-il partie ? « Je l'ai déjà joué à Amiens (victoire
2-1). C'est une équipe solide. Elle a récemment réalisé deux 0-0 en déplacement
(à Clermont et Niort, entre les deux, elle s'est inclinée à Nancy 0-2). Il y a
de bonnes individualités. Ce sera à nous de varier le jeu, de bien travailler
pour déséquilibrer la défense en percutant, en passant dans son dos. Il faudra
trouver la solution pour offrir une victoire à notre public. Cela fait longtemps
qu'on ne l'a pas fait (le 25 janvier contre Le Havre, 3-0). »
Un
résultat autre qu'une victoire sèmerait-il le doute ? « Il
n'y en a jamais eu. Le groupe est sain. Nous savons que nous avons six points
d'avance sur les relégables dont certains ont des matches en retard. Des équipes
prennent plus de points en ce moment mais cela ne me fait pas peur. » Recueilli
par Philippe Launay
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