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La
cote d'usure
| Barbier et les
Stadistes pensaient contrôler Dié et les Niçois. Hélas, la prolongation leur a
été fatale. | |
| | | De
notre envoyé spécial Philippe Launay
D'entrée,
le Stade essuyait le pressing des Aiglons, au potentiel athlétique dont la moyenne
ne baissait pas avec l'incorporation de Djétou. Legrand tremblait dès la 3e
sur un ballon mal dégagé, sous la pression, par Cazarelly et récupéré par Vahirua.
Son centre était coupé par Bigné dont la tête flirtait avec la lucarne. Le
ton était donné. Vainqueur des duels, le Gym était encore menaçant par le même
Bigné déstabilisé par Arnaud à l'entrée de la surface (4e). Les Bleu et Blanc
d'un soir pouvaient respirer et même reprendre leur souffle.
Patience,
patience. Usant des combinaisons sur la gauche où avait été titularisé
le jeune Larbi, les hommes de Rohr se heurtaient au repli soigné des Stadistes
et ne se créaient plus une occasion. Tout juste des situations sur des coups de
pied arrêtés permettant de pousser la balle jusque dans la surface. Les « Nissa,
Nissa » descendus de la tribune sud se transformaient en bordée de sifflets
au repos et la troupe de Ladislas Lozano y était pour beaucoup. Bien que rendant
encore des ballons rapidement, Arnaud et les siens, menaçants sur des tirs de
Hebbar (12e), Boutal (33e) ou Cazarelly contré par Cobos (41e), étaient bien en
place. Ne dérogeant pas à son 5-3-2, avec le triangle Cazarelly, Boutal et
Hebbar au centre de ce dispositif, le Stade faisait preuve de patience. Il
ne prenait aucun risque, convaincu que l'ouverture se présenterait même en l'absence
de son dynamiteur préféré, Diané.
Duel de défense Auteur
de deux récupérations dans les pieds, le combatif Dossevi faillit tout exploser
en grillant Abardonado. Excentré, il sollicitait Grégorini, peu à l'aise dans
les airs mais habile de ses pieds (45e). Le coup était passé près d'autant que
Blayac arrivait plein axe. Le doute était en tout cas installé dans le camp niçois. Le
Stade n'avait pas encore fait le plus dur puisqu'il retrouvait un OGCN modifié
avec l'apport de Meslin pour un 4-3-3 offensif. Huit minutes plus tard, les pensionnaires
de L2 se retrouvaient à faire la course derrière le score. Au départ, une faute
de Didot sur le vif Vahirua pour un coup franc que bottait Die sur le crâne de
Traoré. Annoncé non partant, le grand Sammy trompait Legrand son ancien partenaire
cristolien (53e). Voilà donc Nice dans sa position préférée, celle du contre ?
Non car Reims ne lui laissait pas le temps de s'installer. Cinq minutes plus tard,
Cazarelly obtenait un corner. Sur celui-ci, l'essai de Barbier était prolongé
par Arnaud. Un libero rendait sa pièce à un stoppeur et c'était toujours fifty-fifty
dans ce classique des années 50.
Coups de griffe Les
Niçois tentaient bien de reprendre la main mais ils étaient souvent obligés d'enclencher
la marche arrière tant le bloc rémois fonctionnait bien. Mieux, Blayac, chipant
le cuir à Jarjat, se procurait la meilleure opportunité (80e). L'ancien Toulousain
cédait ensuite sa place au revenant Ongoly laissant Delmotte glisser à gauche
pour un 5-4-1 avec Dossevi comme seule pointe. Dans le temps additionnel, ce dernier
alertait Grégorini mais la prolongation était inévitable. Le Stade s'y créait
les premières opportunités par Dossevi puis Boutal, après le mini-repos. Mais,
le dernier mot restait aux Aiglons qui donnaient deux coups de griffe : d'abord
par Ederson après un premier renvoi de Legrand sur un coup franc de Dié puis par
Traoré qui avait accompagné un contre de Meslin. Reims quittait la compétition.
Sans démériter et sans voir Delaune.
REIMS :
Legrand ; Comminges (Marseille, 97e), Barbier, Arnaud (cap), Delmotte, Didot ;
Cazarelly, Hebbar (Petitjean, 104e), Boutal ; Dossevi, Blayac (Ongoly, 85e).
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Dernière heure
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