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Ligue 2 Tingry sort de la réserve


Olivier Tingry a réalisé un retour convaincant. Le Stade compte encore sur lui ce soir à Amiens. François NASCIMBENI
 

 


Depuis que le duo Cloët-Harvey a repris le flambeau stadiste (trois matches), Olivier Tingry est revenu devant le filet.
A 33 ans, le Rémois d'origine - dans sa 8e saison en rouge et blanc après avoir dû émigrer à Troyes et Metz - savoure ce retour en grâce alors qu'il a disputé l'essentiel de la saison avec la réserve en DH (*).
Mais, avant de penser à lui, il raisonne en terme de maintien qui peut passer par un bon coup dans la Somme ce soir.
Olivier, vous voilà revenu aux affaires depuis trois matches !
«J'ai été un peu surpris d'être rappelé même si on y croit toujours quand on ne joue pas. Ca fait du bien d'y regoûter, j'en profite».

N'est-ce pas trop difficile de «passer» de la DH à la L2 ?
«C'est vrai qu'en DH, j'ai vécu plusieurs matches où je n'avais pas grand-chose à faire, d'autres un peu plus.
Même si j'ai commencé avec deux défaites en L2, j'avais de bonnes sensations. Je suis rassuré... mais je ne sais pas si j'ai rassuré les autres (rires)».

Cela vous donne-t-il des idées pour la suite de votre carrière ?
«J'ai encore un an de contrat à Reims. Je passe mes diplômes d'entraîneur pour m'occuper des gardiens par la suite mais on verra ce qu'il se passera d'ici là.
Tant que le physique suit l'envie... Un gardien peut espérer jouer plus longtemps qu'un joueur de champ».

Comment les deux autres gardiens ont-ils vécu votre nomination ?
«Nous n'en avons pas vraiment parlé. Cela se passe comme en début de saison, la concurrence reste saine. Elle n'est plus entre deux mais trois gardiens».

Les trois points pris face à Niort ont fait du bien...
«Ils étaient capitaux, d'autant plus que, derrière, les autres ont gagné aussi».

Pour les compétiteurs que vous êtes, n'est-ce pas une bonne chose d'avoir encore à jouer des matches à enjeu ?
«On préférerait disputer la montée ! Ceux qui n'ont plus rien à jouer, c'est parce qu'ils ont su se mettre à l'abri avant, leur championnat aura été plus court en quelque sorte.
Le problème de ces matches à enjeu, c'est la fébrilité qu'ils induisent, on l'a vu lors du dernier match, pour nous en première mi-temps, et pour Niort en seconde.
Le suspense va encore durer pour nous. Si l'issue est heureuse, ça va... Il ne faut pas être cardiaque».

Comment s'annonce le match à Amiens ?
«Les Amiénois ne sont pas encore tout à fait sauvés. Ils ne seront peut-être pas complètement libérés, à nous d'en profiter».

Et l'ASC peine à la Licorne où il a concédé cinq défaites et six nuls contre six succès...
«Si on peut leur infliger une sixième défaite, ça équilibrerait leurs chiffres ! Nous devrons nous inspirer de la deuxième mi-temps face à Niort pour ramener quelque-chose.
On espère que nous aurons des supporters pour nous y soutenir. Idéalement, il nous faut encore deux victoires. Il y a un Clermont-Créteil (demain) qui peut permettre de creuser l'écart».

Quid de l'effet Tiburce Darou ?

«Il est venu trois ou quatre fois. Au niveau de la préparation physique et de l'échauffement, il a apporté de nouvelles choses. De même pour le discours.
On en parle beaucoup parce qu'il est médiatique. Je n'ai pas assez de recul pour juger mais si ça peut provoquer un déclic et aider, pourquoi pas ?»
Recueilli par Christophe Hébert

(*) Il a été simplement deux fois sur le banc en L2, à Brest et à Angers où il est entré après la blessure de Balijon.


reimsvdt.com



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