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Encore Schiltigheim-Reims
« On aurait pu en rire »,
s'exclame Ladislas Lozano, « mais ce n'est pas drôle ». Au
Stade hier, personne n'avait envie de plaisanter. « C'est, je
crois, mon treizième tirage et notre treizième déplacement. Cela
devient absurde, mais on n'y peut rien. Il faut prendre les choses
avec philosophie », affirmait Lozano, rejoint un peu plus tard
par son président, Jean-Pierre Caillot. « Rien à dire »,
avouait ce dernier, « c'est conforme aux prévisions, nous
jouerons bien à l'extérieur ». Plus sérieusement, JPC
s'attend à un affrontement sans merci : « Schiltigheim est
une vraie équipe de Coupe et nous n'avons pas intérêt à partir la
fleur au fusil. C'est une équipe de vieux briscards qui sait se
transcender dans les grandes occasions », tout en regrettant
« ne pas avoir tiré Marseille, Auxerre ou Strasbourg qui était
également dans notre chapeau ».Par deux fois, les Rémois ont pu
se rendre compte de la valeur de ces Strasbourgeois. Lors de la
saison 1997-98, ce sont les tirs au but qui départagèrent les deux
protagonistes à l'issue d'une partie très serrée (3-3 après
prolongation). En 2001-2002, c'est Franck Mazuel qui délivrait les
siens en scorant au bout du bout de la
prolongation. Guerra : « Gagner » Et
Schiltigheim est demeuré fidèle à sa réputation. Quart de finaliste
il y a deux ans (éliminé 2-1 par Rennes à la Meineau), l'équipe
dirigée par José Guerra vient de réaliser l'exploit du 8e tour en
allant se qualifier sur le terrain de Créteil. « Ce n'était
pas si simple », rappelait hier le modeste Guerra, « Nous
avons bien joué en première mi-temps et beaucoup souffert en
seconde. Pour se qualifier, il nous fallait réussir un grand match
défensif. C'est ce que nous avons fait ». Le coach alsacien
qui fut joueur puis entraîneur face à Reims, estime que « c'est
une chance de retrouver ce Stade de Reims, club mythique ».
Avant de préciser : « Il y a aussi l'ambition sportive qui
est de franchir ce tour ». Pour Ladislas Lozano, « si
nous n'avons pas l'avantage du terrain, on va se dire que c'est
jouable sans être irrespectueux pour notre adversaire. Ce match aura
une particularité : ce sera une rencontre de reprise et nous
manquerons peut-être de repères après trois semaines sans
compétition ». Reste à trouver une date pour ce troisième
choc rémo-strasbourgeois. « Je préferais jouer le
dimanche 9 en diurne », avoue Guerra. Laval-Reims étant
programmé le mardi 11, ce serait étonnant que les Stadistes
acceptent de décaler au dimanche ce 32e de finale. G.K.
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