Horoscope Météo Télé Loto Annonces gratuites
Abonnement Contact Infos légales Impôts








•  Sports


Reims en met deux à Troyes

TROYES : Peiser ; Montero, Perquis, Liron, Meslien ; Tourenne (cap), Adam (Dallet, 63e) ; Bangoura (Perrone, 83e), Nivet, Amzine ; Grax.


UN derby, quelle belle occasion de redorer son blason et de reconquérir le public après un mois de septembre peu avantageux ! Le défi était de taille pour le Stade qui, selon le propos de Ladislas Lozano, ne devait plus « creuser son déficit de points » à la maison.
Les Rouge et Blanc, mobiles, s'employaient donc dès le coup d'envoi à mettre la pression sur des Bleu, laissant le seul Grax devant.
Amara la braise
Les Stadistes adoptaient le même schéma d'une pointe unique (Blayac) mais la récupération était confiée à quatre hommes (Petitjean, Didot, Hebbar et Diané) chargés du pressing. Et même cinq avec Boutal qui avait aussi la tâche de surveiller Nivet. Ce duel, remporté par l'ex-Troyen, a pesé lourd sur l'issue de la partie. Ce 4-1-4-1 portait ses fruits, notamment avec l'appui de Petitjean auteur de la première frappe (3e).
Diané, lui, confirmait ses bonnes dispositions. « Cela fait du bien de le retrouver. Il lui manque juste un but », avouait Denis Arnaud après la qualification à Nancy.
Son vœu fut exaucé à la 28e lorsque l'Ivoirien fut à la réception d'un corner botté par Hebbar et prolongé par Didot. Malgré Peiser, le Amara-buteur refaisait surface, lui qui n'avait plus scoré depuis la 2e journée et la victoire sur Laval.
Le chouchou de Delaune était récompensé. Ses appels perturbaient la défense de l'Estac, autant que ses plongées dans l'axe. Il fut ainsi à la réception d'un centre de Didot (25e), une minute après avoir servi Blayac qui avait eu l'occasion d'ouvrir le score en devançant Peiser, sur un ballon de Stéphanopoli. Mais il y avait Perquis (19e).
Cet avantage n'était donc pas immérité. Mais, il eut aussi l'effet de réveiller les Troyens qui développaient alors leur meilleur football pour s'approcher de Balijon. Leur circuit préférentiel les conduisait vers Bangoura. La prudence restait obligatoire. A fortiori à la lecture des statistiques des Aubois, très à l'aise en seconde période.
Dans l'absolu, un but aurait annihilé leurs velléités. Il faillit intervenir à la 54e mais Peiser devançait Blayac, décalé par Hebbar. Le Stade, qui avait repris place dans un entre-jeu abandonné dans les dix dernières minutes du premier acte, avait raté sa balle de break.
Perquis dehors !
Il aurait pu le regretter cinq minutes plus tard sur un centre de l'excellent Bangoura pour Grax. La tête de l'international Espoirs frôlait le poteau. Le signe pour Jean-Marc Furlan d'incorporer du sang neuf avec l'entrée d'un attaquant (Dallet) à la place d'un milieu défensif (Adam).
Ladislas Lozano répondait en lançant sa recrue, Viale, ovationné par le public. Un homme frais bientôt débarrassé de son garde du corps puisque Perquis, déjà averti, était exclu pour un tacle sévère sur Petitjean (68e).
Même si le jeu était plus posé côté aubois, le Stade avait alors tout en mains pour renouer avec la victoire, notamment l'envie. Il ne s'est pas gêné pour en profiter.
A la 74e, Petitjean, dans une meilleure passe, obtenait un coup franc aux 20 m. Hebbar décalait Stéphanopoli qui ouvrait son compteur buts.
A 2-0, Ladislas Lozano pouvait assurer ses arrières en suppléant Petitjean par Leroy, Delmotte remontant d'un cran dans le couloir gauche.
Le sort en était jeté dans une partie pauvre en frappes mais où, et ce n'est pas le moindre de leur mérite, les Rémois Ð qui ont laissé passer des opportunités en contre Ð ont su faire déjouer les Troyens peu percutants.
Surtout, les Stadistes prennent leurs distances avec le bas du tableau en remontant à la 7e place.
Philippe Launay



Dernière heure
[Toutes les dépêches]

© L'Union de Reims 2002-2003 - Tous droits réservés