JUILLET-AOUT
6 matches ; 7 points sur 18.
2 victoires : contre Caen (2-0) ; à Bastia (0-1).
1 nul : contre Gueugnon (0-0)
3 défaites : contre Lorient (1-2) ; à Grenoble (1-0) ; à Châteauroux (1-0).
La surprise est de taille en ce dernier vendredi de juillet : l'équipe-type, dessinée lors des matches amicaux, est modifiée par Thierry Froger au coup d'envoi du premier match de la saison face à Lorient, un des ténors du groupe.
Relation de cause à effet ? Toujours est-il que le Stade est surclassé techniquement par de brillants Merlus dirigés par la paire Ewolo-Ziani. Weber se troue sur une sortie, Tabet, Maspimby, Giraudon et Baldé sont transparents. Bref, le bouillon total.
La semaine suivante à Grenoble et 15 jours après à Châteauroux, Reims concède la défaite respectivement à la 91e et 92e. La poisse ?
Heureusement, il y a ce sursaut contre Caen (deux buts de Heitzmann) et une belle surprise à Bastia. Entre-temps, Gueugnon a montré que ce Reims new-look possède bien des lacunes dans la construction.

SEPTEMBRE
4 matches ; 2 points sur 8
2 nuls : à Montpellier (0-0) et à Brest (1-1).
2 défaites : contre Le Havre (0-2) ; contre Dijon (0-1).
A Delaune, les visiteurs sont chez eux. En ce mois de rentrée, Le Havre (mérité) et Dijon (chanceux) s'imposent à Reims. La sinistrose s'abat sur les Rouge et Blanc. Les attaquants s'éparpillent : Mphela et Tabet ont pris la poudre d'escampette une semaine plus tôt, Balaguhé est sur le flanc. Nzigou et Bonnal débarquent sur la pointe des pieds. De vrais renforts offensifs ?
Les points ramenés de Montpellier et de Brest, détendent à peine un climat interne qui n'est pas à la franche camaraderie.

OCTOBRE
4 matches : 5 points sur 12.
1 victoire : contre Créteil (1-0).
3 nuls : à Amiens (0-0) ; contre Valenciennes (0-0) ; contre Guingamp (0-0).
Battre Créteil devenait capital. Delaune a souffert pendant 89 minutes avant de voir son sauveur, Heitzmann, tromper Trivino. Le combat continue, Reims n'a qu'un point de plus que le premier relégable.
Généreux mais toujours aphone en attaque, le Stade ne profite pas des réceptions successives de Valenciennes et Guingamp, pour se donner de l'air. Invaincu certes depuis cinq matches, la formation de Froger fait du surplace.

NOVEMBRE
3 matches : 5 points sur 9
1 victoire : contre Clermont (4-1).
2 nuls : à Laval (2-2) ; à Sète (1-1).
« C'est le match-référence », affirme Heitzmann, auteur d'un triplé face à Clermont. En un match, Reims a autant marqué que lors des six précédants. « Le groupe vit bien, nous montons en puissance », dit Froger. La défense-gruyère des Auvergnats a eu le mérite de « décoincer » l'attaque locale, toujours l'une des moins prolifiques de la Ligue.

DÉCEMBRE
2 matches : 2 points sur 6.
2 nuls : contre Istres (0-0) ; à Sedan (1-1)
Le mois des cadeaux. Le Stade, bon client, joue les Père Noël et récompense les jeunes de Sannois Saint-Gratien en leur offrant un ticket pour assister aux 32es de finale de la Coupe de France. Avant cela, Istres, sans trembler, est venu prendre l'habituel point à Delaune. Le jeu rémois semble se liquéfier. « Les joueurs sont fatigués », dira Froger.
Il faut pourtant rendre visite au leader-voisin sedanais. Tout aussi crevé, le CSSA s'embourbera dans la tactique-hérisson de son hôte. Le Stade ne possède que 2 points de plus que le premier relégable. La trêve tombe à pic pour recadrer tout ce petit monde.
Gérard Kancel