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Stade
: c'est la Coupe !
BARATTO. Ð C'est l'ancien Stadiste Raymond
Baratto, résidant à Amnéville, qui a donné le coup d'envoi
symbolique de la rencontre. RETROUVAILLES. Ð Ladislas Lozano a
retrouvé avec plaisir Amine Azza. Celui qu'il a eu sous ses ordres à
Casablanca n'était pas qualifié pour jouer avec Amnéville. SOUVENIR.
Ð Quand Lopes a manqué le tir au but de la qualification, Ladislas
Lozano s'est souvenu de celui raté par Abbeville (D3) face à Lens
(D1) « à Amiens devant 10.000 personnes en 16e de finale il y a
plus de 30 ans ». Le sort choisit son camp. TIRAGE. Ð
Lozano : « Nous avons un espoir pour le prochain
tour : jouer enfin à domicile après 12 matches d'affilée à
l'extérieur ! ». Réponse demain. Le tirage a lieu à
12 heures au siège de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne
et de Prévoyance à Paris. Il sera effectué par Marius Trésor et le
perchiste Jean Galfione.
L'image était touchante. Dans leur
vestiaire, plusieurs Amnévillois sont en larme, la tête dans les
mains. A quelques mètres de là, côté rémois, pas d'exaltation. Le
club de L2 n'avait fait « que » sortir celui de CFA2.
Plutôt un sentiment de soulagement. Car les Stadistes étaient passés
tout près de la sortie. On peut d'ailleurs difficilement plus
près. Alors qu'Arnaud, Leroy et Haddadou (dans cet ordre) n'ont
pas tremblé dans l'épreuve des tirs au but, Stéphanopoli voit sa
tentative repoussée et Delmotte frappe, en force, au-dessus. En
face, Prieur a échoué sur Legrand mais si Lopes marque, le CSOA
passe. Legrand Ð qui a déjà prouvé avec Dijon qu'il est à l'aise
dans l'exercice (Reims en sait quelque chose) Ð repousse à
nouveau. Blayac réussit ensuite, pas Gilgemann : les Rémois
sont au 8e tour. Ils auraient pourtant pu s'éviter ces frayeurs.
Menant 1-0, ils n'ont pas su inscrire ce deuxième but, sans doute
rédhibitoire pour les Lorrains. Les partenaires d'Arnaud n'ont
pourtant pas pris ce rendez-vous à la légère mais ils sont
« retombés dans certains travers » reconnaît Ladislas
Lozano. « J'espère que les joueurs auront entendu ce rappel à
l'ordre ». Mais l'entraîneur sait qu'en Coupe, « les
valeurs se nivellent et l'essentiel reste la qualification. Demandez
donc aux Niortais (les prochains adversaires des Stadistes, vendredi
dans les Deux-Sèvres) s'ils n'auraient pas signé pour une
qualification aux tirs au but ». Plusieurs précédents Et
« il paraît que quand on démarre difficilement, on va
loin ». Il faut croire que Reims va faire un bout de chemin
dans l'épreuve. Le club l'a d'ailleurs vérifié dans un récent
passé. Si cela ne lui avait pas souri en 98-99 (éliminé par
Tinqueux) et 99-2000 (éliminé à Vesoul, CFA2), en 2000-01, le Stade
(National) n'était passé qu'aux tirs au but (déjà) à
Chalon-sur-Saône (CFA2) en 32e. Il avait ensuite poussé l'aventure
jusqu'en quart (défaite à Amiens). L'année suivante,
rebelotte : prolongation nécessaire au 8e tour, à Schiltigheim
(CFA2) avant de se hisser jusqu'en 8e de finale (défaite face à
Sedan, à Troyes). Et enfin, la saison dernière, il faut se
souvenir qu'avant l'élimination, encore en 8e de finale, à Dijon,
les Rouge et Blanc avaient aussi eu recours à la prolongation à
Saint-Dizier (CFA2) au 6e tour. Alors. Christophe
Hébert CLOET. Ð Jean-Claude Cloet qui a eu la douleur de perdre
sa maman la veille du match n'était naturellement pas du
déplacement. Toute la délégation tenait à lui dédier la
qualification. NOUVEAU. Ð D'après plusieurs mémoires rémoises,
Reims n'avait pas croisé la route d'Amnéville au moins durant ces 20
dernières années.
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