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Stade : scrutin à quatre tours

Reims est rentré bredouille de Bretagne. Malgré des progrès qui restent à confirmer face à Niort. Question de survie.


SE maintiendra ? Ne se maintiendra pas ? Il ne s'agit pas d'un nouveau référendum mais ce questionnement a un point commun avec la consultation européenne du 29 mai. Sa réponse est aussi indécise que le verdict attendu des urnes ce soir-là.
Le président, le staff et les joueurs abondent Ð c'est heureux ! Ð pour la première hypothèse. Côté supporters, le scepticisme gagne du terrain, un peu plus depuis le revers à Guingamp vendredi (0-2).
Dans ce contexte, comme en politique, chaque apparition publique est propice à étudier les arguments qui feront pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
Dans les Côtes-d'Armor, la décision ne s'est pas faite. Le Stade n'a pas glané les points qui l'auraient partiellement mis à l'abri.

Âme retrouvée
Il n'a pas non plus sombré, donnant au contraire des signes encourageants. « J'ai retrouvé un état d'esprit », discourait Jean-Claude Cloët, apaisé après le non-match de Nancy « où l'équipe avait baissé les bras ».
Boussad Houche, second stoppeur avec Delmotte, à droite d'un Barbier pour une fois en couverture, retenait la même solidarité. « On a travaillé l'un pour l'autre. Notre match a été bon mais cela ne suffit pas. »
La faute à un relâchement sur le flanc gauche. Dossevi, souvent rappelé à l'ordre en première période, n'accompagnait pas Bridonneau (49e). Le temps pour Delmotte de se décaler, le système champenois prenait un dixième de seconde de retard. Fatal d'autant que l'infortuné Tingry renvoyait sur Dagano qui marquait avec l'aide du poteau.

Trois points ou « la mort »
L'En Avant ouvrait le score pour la 11e fois sur sa pelouse. Comme les dix autres, il ne fut pas rejoint. Vaillant dans la récupération, le Stade, venu pour « fermer la boutique », ne sut pas se déployer pour transformer son 5-4-1 en 5-2-3 comme la présence de Dossevi et Haddadou dans les couloirs le prévoyait. La faute à des enchaînements restant à l'état embryonnaire.
Dommage car un point aurait permis aux Stadistes de posséder trois unités d'avance sur le premier relégable (*) alors que se profile la réception de Niort, lanterne rouge. « Il faut des guerriers, enchaîne Houche. Si nous ne gagnons pas, on se tue. »
Au Stade, on parle déjà d'une demi-finale. En cas de victoire, il y aura une finale face à Clermont, le tout entrecoupé d'un voyage à Amiens et ponctué d'un autre à Créteil. Le salut peut être là.
Ouverture donc avec la venue des Chamois le 6 mai pour la troupe de Jean-Claude Cloët qui en a toujours « marre de ne pas gagner ». Onze matches sans succès, c'est la seconde plus longue série de la saison en L2. Le record ? Niort avec 14 sorties infructueuses, disette entamée le 26 novembre à René-Gaillard contre. Reims !
Philippe Launay

(*) Reims, 16e avec 36 points, mène un groupe de cinq équipes Ð Niort (20e, 32), Angers (19e, 34), Créteil (18e, 34) et Clermont (17e, 35), le Sco étant la seule équipe que ne joueront plus les Stadistes Ð dont s'est extrait Le Havre (15e, 38) malgré tout encore concerné par la course au maintien.

SUSPENDUS. - Avertis à Guingamp, Sylvain Didot, le joueur le plus régulier du Stade depuis le début de saison, et Thomas Dossevi, son meilleur buteur, seront suspendus pour la venue de Niort. Le premier nommé, précieux par sa débauche d'énergie, priait pour que la commission de discipline ne se réunisse pas jeudi Ð cas hautement improbable même s'il n'y a pas de championnat ce week-end Ð afin de ne purger sa peine qu'à Amiens.


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