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Pas payé au mérite !

Replacé en position de milieu gauche, Sylvain Didot a animé le jeu stadiste. Christian LANTENOIS
 

 


Ce point rapproche certes le Stade de son objectif mais, au regard de ses initiatives, nombreuses malgré l'accumulation des matches, il ne le paie pas chèrement. Il le rétribue au minimum alors que Le Havre et Amiens, notamment, ont gagné.
Dans un dispositif revu - retour à une défense à quatre avec, de droite à gauche, les rentrants Barbier, Ongoly et Leroy épaulant Arnaud - les Stadistes emballaient pourtant les débats dès leur entame. Dossevi alertait Fernandez à la 1re, le signal d'un pressing qui permettait aux Rouge et Blanc de récupérer les premiers ballons.
Delmotte, dans un rôle de libero devant la défense, un poste de guet pour surveiller Chafni (épié par Anderlecht comme Diané), réclamait et obtenait le soutien du public mais les occasions étaient rares.
La progression était rendue difficile par le repli de Berrichons venus, selon Victor Zvunka, « récupérer les points perdus contre Créteil ».
Le Stade cherchait lui à « rectifier le tir après Grenoble où nous n'étions pas nous. Il y a eu une cassure dans la qualité ». Hier soir, il fallait jouer juste car Châteauroux n'était pas maladroit dans la récupération et la remontée d'un cuir donné au percutant Kamata, opposé à Barbier solide malgré un début de grippe.
Les ouvertures ne se présentaient pas comme cela même si Diané poussait Bertin à concéder un corner (21e) avant que Hebbar ne rate la cage ouverte alors que Châteauroux croyait au hors-jeu de Didot, signalé par l'assistant non suivi par le centre (25e).
Il y eut bien encore la frappe lointaine de Leroy qui trouvait Fernandez (41e), dont le dernier match complet en L2 remontait à l'aller entre Rémois et Castelroussins. Mais, les efforts champenois restaient vains.
Pire, sur un déboulé de Chafni, Mulenga, en position idéale, aurait pu donner un coup de poignard (37e).
Reims profitait de l'aubaine. Sur le modèle du premier acte, il reprenait pied au plancher.

Diané puissance 5
Intention couronnée de succès à la 47e lorsque Diané glissait le ballon sous Fernandez. Le 5e but de l'Ivoirien servi par Hebbar pour sa 4e passe décisive, meilleur Stadiste dans cet exercice. Les Rouge et Blanc n'avaient plus marqué par un attaquant depuis la venue du Havre et la réalisation de Dossevi, plus de 370 minutes.
Comme la Berri n'a jamais gagné en déplacement après avoir encaissé le premier but, Arnaud et les siens étaient placés sur orbite. Menaçants par le même Hebbar (51e), il leur fallait surtout gérer la réaction des Orange et Noir, matérialisée par un service de Chafni pour Mulenga filant sous le nez de l'excellent Ongoly mais Legrand intervenait (57e).
L'alerte fut sérieuse. La seconde ne pardonna pas. A la 66e, lancé par Kamata exilé à droite, Boukari échappait à Leroy qui ne put jamais combler son mètre de retard. Le Togolais inscrivait son 3e but de la saison.

Poteau de Dossevi
Tout était à refaire et Leroy (67e) puis Diané (68e) s'y employaient mais Fernandez veillait avant d'être suppléé par son poteau sur un tir croisé de Dossevi (69e).
Un appel du pied pour le coach qui lançait un attaquant (Blayac) à la place d'un milieu (Cazarelly) puis relançait Haddadou. Le public Ð pas toujours patient Ð appréciait mais, malgré un ultime essai de Delmotte (92e), il fallut partager les points, face à des Berrichons spécialistes en la matière. La mauvaise série est brisée mais le Stade méritait mieux.
Philippe Launay

REIMS : Legrand ; Barbier (Comminges, 79e), Ongoly, Arnaud (cap), Leroy ; Delmotte ; Cazarelly (Blayac, 72e), Hebbar, Didot ; Dossevi (Haddadou, 83e), Diané.



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