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Barbier : « Il faut gagner »


« On doit s'appuyer sur nos valeurs ».
 

 


Alexandre, le Stade de Reims restait sur une série encourageante et voilà que vous concédez une large défaite à Angers. Que s'est-il passé ?
« Un vrai naufrage collectif. C'est dommage car on restait sur trois bons résultats. Il n'y a vraiment rien à retenir de ce match. Nous avons manqué d'agressivité, nous n'avons pas gagné nos duels, bref nous n'avons pas montré notre vrai visage ».
Ca, c'est un constat. Mais quelles sont, selon vous, les causes de cet effondrement ?
« Angers ne semblait pas plus fringant que nous. Je pense qu'on a trop pensé à la victoire. Nous avons sans doute entamé ce match avec la prétention de le gagner et, paradoxalement, nous avons tout fait de travers ».
12e défense sur 20, 11 buts sur 16 encaissés en déplacement, la défense stadiste est-elle devenue le maillon faible de l'équipe ?
« Ce scénario, nous avions déjà connu la saison dernière. Défendre est l'affaire de toute l'équipe et il suffit qu'un d'entre nous néglige son replacement pour que l'ensemble soit déséquilibré. Après Le Mans et plus tard Dijon et Nancy, nous pensions pourtant avoir trouvé le bon système. »
Sans une bonne assise défensive, difficile de développer un jeu cohérent.
« Nous travaillons dur pour combler ces lacunes, mais pour l'heure, notre irrégularité nous sanctionne. C'est clair, pour viser le haut du tableau, nous devrons stabiliser nos performances en trouvant le bon équilibre entre l'attaque et la défense. Prenez Gueugnon qui ne produit pas de jeu mais qui n'encaisse pas ou peu de buts. C'est un choix. Les joueurs ne doivent pas se faire plaisir dans un tel système, mais il est efficace. De notre côté, nous nous déplaçons pour faire du jeu, pour tenter de gagner et on ne peut pas dire que ça nous réussit.
Peut-être faudrait-il adopter une tactique différente à l'extérieur, car à domicile, on l'a encore démontré contre Troyes, on sait ce qu'il faut faire pour prendre les trois points ».
« Tirer dans le même sens »
A Dijon, vous avez évolué au poste de milieu défensif, ça vous a plu ?
« Ca c'est bien passé. C'est un rôle de gardien devant la défense qui peut me convenir dans une animation définie pour évoluer à l'extérieur ».
Votre rôle en défense axial a-il changé ?
« Non. On évolue toujours à quatre derrière dans une défense à plat. Notre mission est d'abord de gagner nos duels et de bien relancer. Si en plus on peut apporter quelque chose dans l'animation offensive, on ne s'en prive pas ».
Avec trois points de plus que le premier non relégable, la rencontre de ce soir contre Lorient s'annonce déjà décisive.
« Il faut gagner. Pour cela, on doit s'appuyer sur nos valeurs. C'est un peu dommage que la défaite d'Angers a tout remis en cause. Mais nous n'avons pas le choix, nos contre-performances à l'extérieur nous mettent dans l'obligation de faire le plein chez nous ».
Le jeu ouvert pratiqué par les Merlus pourrait vous convenir.
« Lorient est un adversaire de qualité dont le classement actuel ne reflète pas la valeur. Cette équipe n'a pas eu de réussite depuis le début du championnat, elle a souvent dominé ses adversaires, mais encaisse toujours un but à cause d'inattentions en défense. Ce devrait être un beau match. Si tout le monde possède la même envie, si nous tirons tous dans le même sens, on devrait l'emporter ».
Votre duel avec l'excellent Bakari Koné (7 buts en 12 matches) pourrait s'avérer déterminant. Comment prépare-t-on ce genre de duel ?
« J'en ai parlé un peu cette semaine avec mon ami Lionel Gendron qui m'a confirmé que c'était un très bon joueur. On devra le maîtriser. Personnellement, ce genre de face à face me plaît, ça me motive. Comme ce fut le cas récemment avec Fayolle (Nancy) ou Grax (Troyes), contrer la meilleure arme de l'équipe adverse est toujours un défi intéressant. Ca permet de progresser, d'évaluer son niveau ».
Gérard Kancel
Alexandre BARBIER
25 ans ; 1,80 m ; 70 kg. A débuté au Chesnay (Yvelines) avant de rejoindre les Lusitanos de Saint-Maur (CFA puis National). En 2002-2003, il suivit son entraîneur, Noël Tosi et son président à Créteil (D2) où il ne disputa que 4 matches. Repéré par Ladislas Lozano dans l'effectif cristolien, il débarque la saison dernière au Stade de Reims (National) avec lequel il inscrivit 3 buts en 28 matches.



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