Par Mois

                                                      

 

 

reconstruction de Delaune

L'épilogue : accord avec la Ligue. A l'issue de son entrevue avec la Ligue Nationale de Football, le Maire de Reims s'est engagé à augmenter la capacité provisoire du stade Auguste-Delaune à 10 000 places avant août prochain. La Ligue ayant exigé des assurances quant à la concrétisation de cet engagement, une nouvelle réunion est fixée au 6 novembre pour examiner les détails du projet. 13-10-01

Jean-Louis Schneiter à la Ligue 7areims.com 11-10-01

  Des Rouges à la Mairie  06-10-01

A LIRE SUR les-rouges.fr

Les supporters se mobilisent  les-rouges.fr 03-10-01

8 000 ou... 10 000 places en D2 ?7areims.com 26-09-01

Bras de fer avec la Ligue - Avertissement au Club 25-09-01 

 

13ème Journée de Championnat

Samedi 27 octobre 2001

CLERMONT FOOT - STADE DE REIMS : 1-0

But de Verschave (56ème)

 

 

RÉSUMÉ EXPRESS 

Clermont Foot - Stade de Reims : 1-0 (Mi-temps : 0-0).

But : Verschave (56ème).

Avertissements : Pour Reims : Laurent (18ème), Bertrand (52ème), Ducourtioux (94ème) - Pour Clermont : Boulanger (30ème), Poinçon (43ème).

Spectateurs : 5.800

Arbitrage : Stéphane Djouzi (Ligue Méditerranée)

 

LES ÉQUIPES

Stade de Reims : Tingry - Ducourtioux, Liron, Laurent, Bertrand - Létang, Guillou, Denquin, Liaboeuf - François, Heitzmann (Akpakoun, 59ème). Entraîneur : Marc Collat.

Clermont Foot : Enjolras - Bourgis, Assamoassa, Castets, Mazeyrat - Talfournier (Poinçon, 38ème), Gautier (El Hadri, 46ème), Clapson, Boulanger - Verschave, Chastang (Guillaumin, 82ème). Entraîneur : Hubert Velud.  

 

 

LES ACTIONS QUI AURAIENT PU FAIRE BASCULER LE MATCH

6ème - Verschave s'échappe sur le côté gauche et centre pour Boulanger qui expédie le ballon sur le montant de Tingry.

12ème - Guillou lance Liabeuf qui dribble le gardien clermontois... maix expédie la balle sur le poteau.

45ème - Centre de François dans le "paquet". Guillou, idéalement placé, s'apprête à smasher de la tête, mais se voit subtiliser le ballon par... Heitzmann qui rate le cadre.

48ème - Laurent touche le ballon du bras dans le surface, mais l'arbitre ne bronche pas.

56ème - Chassang remise pour Verschave qui prend sa chance des 20 mètres. Tingry est surpris par un mauvais rebond. 1-0 pour Clermont.

90ème - Un "pointu" d'Akpakoun termine sa course dans le petit filet... extérieur.

 

LE TITRE DONT ON SE  SERAIT PASSÉ 

"Heurt d'hiver"

 

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12ème Journée de Championnat

Samedi 20 octobre 2001

STADE DE REIMS - LOUHANS-CUISEAUX : 2-1 (0-1)

Buts rémois de Jérémy Denquin et Sébastien Heitzmann

 

Une victoire dans la douleur

Les Rémois avaient raison de craindre l'athlétique équipe de Louhans-Cuiseaux, réputée pour sa défense hermétique. Hier soir, ils ont arraché trois points dans la douleur après avoir été menés au score à la demi-heure de jeu, sur le tout premier tir bressan. En réalité, un ballon mal négocié par Olivier Tingry à la réception d'un coup-franc.

Et pourtant ! Le onze Rouge et Blanc avait réalisé une superbe entame de match, tant technique que tactique, concrétisée par plusieurs occasions franches. Mais, l'état du terrain - détrempé par la pluie incessante - n'allait pas lui permettre de poursuivre sur le même rythme. Il aura fallu un penalty - dont on dira qu'il était généreux - pour que le Stade revienne à la marque... après s'y être repris à trois fois, par Heitzmann (le tireur malheureux), François et enfin Denquin.

1-1 à 30 minutes de la fin de la rencontre. Le ciel semblait se dégager, d'autant que Louhans allait rapidement (et logiquement) être réduit à 10. Mais, le Stade n'allait plus jamais se montrer dangereux devant les buts, dilapidant corner à la rémoise sur corner à la rémoise.

Dans les arrêts de jeu, nul n'y croyait plus... sauf Heitzmann qui, sur le tout dernier corner de la partie (tiré de façon plus conventionnelle), parvenait à catapulter le ballon de la tête dans les cages louhannaises.  

Messieurs les Bressans, veuillez nous excuser d'avoir gagné, mais ces trois points étaient primordiaux.

 

RÉSUMÉ EXPRESS 

Stade de Reims ­ Louhans-Cuiseaux : 2 ­ 1. (Mi-temps : 0-1).

Buts : Pour Louhans : Rabuel (34ème). Pour Reims : Denquin (56ème), Heitzmann (92ème)

Avertissements : Pour Reims : François (38ème) - Pour Louhans : Chapuis (12ème), Tanguy (24ème), Grossman (37ème et 59ème), Tapella (56ème), Marchandé (81ème).

Expulsion : Grossman (59ème) à Louhans (deux cartons jaunes).

Spectateurs : 4.300

Arbitrage : David Jouglet

Stade de Reims : Tingry, Ducourtioux, Liron, Laurent, Bertrand - Létang, Guillou (Akpakoun, 60ème), Denquin, Liaboeuf - François, Heitzmann. Entraîneur : Marc Collat.

Louhans-Cuiseaux : Bracigliano  - Grossmann, Tall, Chapuis, Perrot - Tanguy, Marchandé, Allegro, Rabuel - Tapella (Bazin, 60ème), De Carvalho (Poncet, 75ème). Entraîneur : Alain Ravera.

 

 

VU PAR LA PRESSE LOUHANNAISE

 

"Samuel Allégro ne veut pas polémiquer"

"Il n’a pourtant, et en aucune manière, le profil d’un élément contestataire. Mais le fait que son équipe et lui-même aient été littéralement frustrés samedi soir au stade Auguste-Delaune par l’arbitre M. Jouglet attise un juste sentiment de révolte. Samuel Allégro témoigne.

 

Comment expliquer que l’arbitre, M. Jouglet, ait sifflé à votre encontre un penalty totalement injustifié à la 56e minute ?
Samuel Allégro : « Ce n’était même pas la peine de protester, puisque l’arbitre avait déjà ordonné la sanction. Je n’ai pas pour habitude de critiquer les arbitres, mais ici, je vous avoue que je suis passablement révolté, d’autant que nous sommes à la lutte pour la possession de balle avec Sébastien Heitzmann et, c’est lui qui m’accroche dans les 16 mètres.

De surcroît, à 10 contre 11, la donne se trouva complètement modifiée. Et puis, nous avons eu encore la déveine d’encaisser pour la 3e fois un but dans les arrêts de jeu et puis, nous avons été gratifiés de 3 cartons jaunes très rapidement, ce qui, à fortiori, nous a terriblement handicapé, car, en pareil cas de figure, on ne peut plus défendre normalement ».

 

Avec désormais 8 points de retard sur le dernier accédant, il semble que le fossé soit difficile à combler. Au juste qu’en pensez-vous ?
Samuel Allégro : « Cette défaite à Reims est d’autant plus rageante que l’on avait tous le sentiment de pouvoir gagner. Nous étions tous solidaires, or, le penalty a complètement modifié la physionomie du débat. 8 points, c’est vrai, cela fait beaucoup. Il va désormais falloir s’employer à faire le plein au stade de Bram et à fournir comme nous l’avons fait de très bons matches à l’extérieur. Par bonheur, je vous assure que nous sommes vraiment solidaires ».

Michel Sylvain (Le Journal de Saône-et-Loire - Lundi 22 octobre 2001)

 

 

Le titre TESTIMONIAL auquel vous N'AVEZ PAS ÉchappÉ 

"C'était long, mais c'est bon"

 

 

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11ème Journée de Championnat

Mardi 9 octobre 2001

SCO ANGERS - STADE DE REIMS : 3-1

Maufroy (5ème et 70ème), Lemasson (32ème) pour Angers

François (55ème) pour Reims

 

Bien négocier le virage d'Angers

 

La voilà donc cette première défaite ! De la faculté des joueurs à bien la négocier dépendra grandement la suite de la saison. La parenthèse de la Coupe de France mise à part, il faudra très vite en tirer les enseignements et les mettre à profit contre Louhans, tout d'abord, mais aussi et surtout à Clermont-Ferrand, le déplacement du 27 octobre constituant indéniablement un rendez-vous clé pour le Stade.

Les causes des atermoiements actuels sont connues. Elles tiennent à un manque de confiance devant le but alors que le Stade est souvent maître de son sujet dans l'entre-jeu. Dans ce contexte, le public a un rôle important à jouer. Un peu plus de clémence face à un geste mal exécuté, et c'est déjà un peu plus de confiance retrouvée, une prise de risque plus importante sur la phase de jeu suivante... et le chemin du but qui s'ouvre plus sûrement.

Alors, de grâce, ne commençons pas à hurler avec les loups au premier frisson d'inquiétude. Ce serait la plus sûre manière de donner raison à ceux qui ne rêvent que de lendemains qui déchantent. 

Avec un groupe d'une telle qualité et d'une telle envie, le Stade ne peut pas rater son ticket pour la D2. Le reste n'est que péripéties.   

 

 

LE MATCH

 

Le triomphe du réalisme

Les Angevins ont décroché face à Reims, jusque là second du championnat, une superbe victoire.
Voilà un succès qui peut servir de match de référence au SCO ! Hier, les hommes de Stéphane Mottin ont dynamité une équipe de Reims qui a encaissé en une soirée autant de buts que lors des dix précédentes journées de championnat. Ils ont aussi fait preuve de beaucoup de solidarité face à des événements contraires (blessure de Kerhuiel, expulsion de Marchand), pour conserver leur bien.

La rencontre avait parfaitement débuté pour le SCO : après seulement cinq minutes de jeu, Stroni décalé par Duarte s'échappait sur le flanc droit, avant de déposer sur la tête de Maufroy - oublié au deuxième poteau par la défense rémoise - une merveille de centre. L'ex-Istréen n'avait plus qu'à placer le ballon hors de portée de Tingry, ce dont il s'acquittait impeccablement.

Cueillis à froid, alors qu'ils avaient abordé la partie en jouant assez haut, les Champenois tentaient de réagir mais Lucas montait bonne garde, en particulier face à une frappe puissante de Létang, boxée des deux poings (13e). Pendant un bon quart d'heure, les Angevins devaient ainsi subir le jeu, sans véritable danger toutefois car le Stade de Reims gaspillait ses munitions offensives.

 

Deux buts de Maufroy

En revanche, le SCO a fait preuve d'une efficacité maximale, du moins en première période. Car la seconde occasion angevine se traduisait par un deuxième but ! Tout commençait par une frappe en pivot de Maufroy, détournée par Tingry. Duarte se chargeait de tirer le corner, à destination de Guegan qui relayait pour Lemasson - lui aussi en embuscade au deuxième poteau - dont la frappe croisée terminait sa course au fond des filets (28e).

Reims, toujours appuyé sur son 4-4-2 habituel reprenait ensuite sa relative domination, toujours aussi stérile car la défense locale s'avérait intraitable. A mi-parcours Angers était donc parti sur d'excellentes bases.

Le scénario ne changeait guère après le repos. Reims reprenait son pressing, face à des Angevins qui attendaient l'ouverture en contre-attaque. Ils étaient tout près de la trouver, sur une percée énergique de Duarte, stoppé irrégulièrement à l'entrée de la surface de réparation par Ducourtioux. Mais l'arbitre ne sifflait pas le penalty qui s'imposait (52e). Et au lieu de prendre le large, le SCO perdait une partie de son avance lorsque François, des 20 m, trompait Lucas d'une frappe flottante (55e).

Dans la foulée, Kerhuiel devait sortir sur blessure : en quelques secondes le contexte de la rencontre venait de changer radicalement. Privé de son précieux libero et capitaine, Angers ne perdait pas ses esprits pour autant et parvenait même à tripler la mise. Un centre de Stroni (encore lui !) était repoussé de la poitrine par le Rémois Liron au point de penalty. Maufroy surgissait pour inscrire son second but de la soirée (65e).

Reste que le SCO ne risquait pas de s'endormir sur ses lauriers car Marchand quittait presque aussitôt ses coéquipiers, expulsé après avoir commis une faute à l'encontre de Denquin (67e). Dès lors, les débats se poursuivaient dans un climat tendu, les Angevins déployant beaucoup d'énergie pour maintenir leurs adversaires le plus loin possible de leur but. Ils auraient d'ailleurs pu trouver une quatrième fois la faille, si Tingry n'avait pas capté du bout des doigts une tentative de Stroni (78e).

Finalement, en dépit de quelques flottements défensifs heureusement compensés par un impeccable Lucas, ils ont maintenu le score en l'état et peuvent, à nouveau, regarder vers le haut du tableau.

 

LES RÉACTIONS

 

Stéphane Mottin (entraîneur d'Angers) : " Nous avons fait un gros match "
« Je suis content. Simplement content. C'est bien mais cela ne suffit pas. Je me souviens bien sûr de la victoire devant Clermont et de ce qui a suivi. Donc je pense déjà à demain. » Stéphane Mottin ne faisait donc pas dans l'euphorie après ce succès probant devant Reims. Même s'il reconnaissait que la production globale de son équipe avait été intéressante. « Il reste maintenant à continuer, à acquérir de la régularité. Il faut être à la hauteur à tous les matches. »

Devant le dauphin de Toulouse, le Sco l'a été. « Nous avons fait un gros match. A tous les niveaux. Dans l'engagement physique, dans le mental. Nous avons gagné les rapports de force. Nous avons bien défendu et nous nous sommes montrés réalistes. Nous avons simplement fait ensemble preuve de présence. »

Angers a pourtant un peu trembloté. Lors du but de François qui changeait un peu la donne, lors de l'expulsion de Marchand alors qu'il restait encore plus de 20 minutes. « Bien sûr devant une équipe qui a un tel potentiel, on peut avoir des moments de crainte. » avouait Mottin. « Mais il ne faut pas que ce soit déstabilisant. »

Ce ne le fut pas. Car les Champenois ont relancé leurs adversaires en encaissant un troisième but.

Marc Collat : "Ma défense fut anormalement fébrile" 

 « A 2-1, le Sco doutait. Et nous les avons relancés sur une énième faute individuelle. » constatait Marc Collat. « Cela nous a coupé les pattes. Nous avons fait trop de fautes, ce qui explique l'ampleur du score. Et nous n'avons pas en plus exploiter quelques situations favorables. Ma défense fut anormalement fébrile. C'est plus Reims qui a perdu même si les Angevins ont montré une grosse détermination. On les a aidés. »

J.-F. C (Ouest France)

 

RÉSUMÉ EXPRESS 

Angers ­ Reims : 3 ­ 1. (Mi-temps : 2 - 0). Arbitre : Jean-Charles Cailleux. 

Buts : Pour Angers : Maufroy (5', 65'), Lemasson (28'). Pour Reims : François (55ème)

Avertissements à Angers : Marchand (50'), Benaud (54'), Guégan (71'); à Reims : Ducourtioux (60'), Letang (69').

Expulsion : Marchand (67') à Angers.

Spectateurs : 2627

Arbitrage : Jean-Charles Cailleux

Angers SCO : Lucas, Lemasson, Marchand, Benaud, Kerhuiel (puis Georges, 56'), Bourgeais, Duarte, Guégan, Stroni (puis Baylet, 83'), Maufroy (puis Bouvier, 77'), Séguy. Entraîneur : Stéphane Mottin.

Stade de Reims : Tingry, Ducourtioux, Bertrand, Guillou, Liron, Lafond (puis Liaboeuf, 44'), Denquin, Letang, Laurent, François, Atpakoun (puis Pallier, 64'). Entraîneur : Marc Collat.

 

L'excellent titre auquel vous NE POUVIEZ ÉchappER 

"La douleur angevine"

 

 

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10ème Journée de Championnat

Vendredi 5 octobre 2001

STADE DE REIMS - BREST : 1-1

Liron (5ème, pour Reims) - Guyon (52ème pour Brest)

6 200 spectateurs

 

  La bête noire

Reims a trouvé sa bête noire. L'an dernier, les Bretons avaient réalisé le hold-up parfait en l'emportant à Delaune sur leur seule occasion. Cette année, le Stade leur a offert un but alors qu'ils n'ont  jamais été en position d'inquiéter la défense et, pour couronner le tout, a dilapidé un penalty.  

Et pourtant, les Rémois avaient fait l'essentiel d'entrée, ouvrant la marque dès la 5ème minute par Liron, sur corner, et menant ensuite le match à leur guise face à une équipe au jeu bien approximatif.

En début de deuxième période, il aura fallu une erreur de jeunesse de Charpentier, doublée d'une bonne dose de malchance, pour faire basculer la rencontre. Voyant le gardien (vraiment) trop avancé, Quéméner tente un lob des 40 mètres. Revenu à la desperado, Charpentier détourne le ballon au prix d'une claquette, mais celui-ci heurte le dessous de la barre et revient dans les pieds d'un attaquant breton, Guyon.

Les Rémois n'allaient jamais se remettre de ce mauvais coup du sort. Encore moins du penalty gâché par David François à la 70ème minute. Leur jeu allait progressivement partir en déliquescence, se mettant ainsi au diapason de l'ambiance régnant dans les tribunes.

Morale de l'histoire : évitons de jouer les soirs de pleine lune...

 

 

LE MATCH VU PAR LA PRESSE BRETONNE

 

 

Brest n'a pas trinqué

Frédéric Cado : auteur d'un match exceptionnel, le gardien brestois a arrêté un penalty avant de détourner une volée pleine lucarne de David François.

Bien que dominé, Brest est revenu de son périlleux déplacement à Reims avec le partage des points. Un premier but encaissé à domicile et un penalty manqué ont coûté à Reims un deuxième nul à domicile.

Devant Delaune, on se bousculait aux portillons lorsque, sur un corner admirablement travaillé du gauche par Liabeuf, Lafond sautait plus haut que les défenseurs et Liron, à l'affût, prolongeait le ballon dans le but (1-0, 6e ).

Face à un adversaire venu manifestement pour résister, Reims prenait d'entrée une belle option.
Fort de son avantage, Reims voulait enfoncer le clou. Développant un jeu rapide, les Rémois bousculaient une défense brestoise quelque peu empruntée. Pour preuve, l'excellente ouverture de Laurent dans la course de Ducourtioux mais le latéral droit enlevait trop son tir (21e).

La frappe de Quéméner
Un peu essoufflé par ce début tonitruant, Reims laissait l'initiative du jeu aux Brestois requinqués. Cissokho récupérait un ballon dans les pieds de Liron mais n'en profitait pas (26e). Reims faillit doubler la mise mais François, à la 39 e minute, ne profitait pas d'un raté de Boutruche.
Le Stade Brestois ne faisait pas grosse impression et, à la mi-temps, les hommes de De Martigny se trouvaient à 11 points de leur adveraire au classement.
Le danger, dès la reprise, venait toujours du côté rémois, mais le centre de  Ducourtioux, après un joli déboulé, était repris au ras de la barre par Akpakoun (50e).
Toujours à l'affût, Brest allait toutefois profiter d'un relâchement malvenu de son rival pour égaliser de belle façon. Récupérant un ballon au centre du terrain, Quéméner, entré à la mi-temps, adressait un tir lobé de 40 mètres qui surprenait Charpentier. Le ballon frappait la barre mais revenait dans les pieds de Guyon qui le poussait dans le but vide (1-1, 52e).
Penalty raté
Paradoxalement, cette égalisation redonnait du tonus au jeu rémois. Les phases à une touche de balle se succédaient enfin et le jeu en première intention bousculait les Brestois.
L'équipe de Marc Collat pensait voir son effort récompensé, lorsqu'une glissade de Ouéhi profitait à Akpakoun, lancé à grandes enjambées dans la surface. Dribblant Cado, venu à sa rencontre, l'ex-Alésien était alors fauché par le portier brestois qui se rattrapait aussitôt en stoppant le tir à ras de terre de François (69e).
Poussé par son public, Reims repartait de l'avant mais Cado brillait sur une volée de François suite à un coup-franc de Lafond (76e).
Bien regroupés devant Cado, les Brestois s'en sortaient bien, parfois avec beaucoup de réussite. Sermonné par le délégué, Alain de Martigny pouvait regagner son banc en toute quiétude. Brest tenait bon. Ce point ramené de Champagne avait des allures de victoire.

 

Le titre auquel vous AURIEZ PU ÉchappER 

"Pas du tonnerre !"

 

RÉSUMÉ EXPRESS 

Stade de Reims - Brest : 1-1

Buts - Liron (6e) pour Reims - Guyon (52e) pour Brest

Avertissements - Pour Brest : Quemener (64 e), Cado (69e), Louvet (75e).

Arbitre : Joël Launay (excellent arbitrage).

6 200 spectateurs.

REIMS : Charpentier - Ducourtioux, Liron, Lafond, Bertrand - Guillou (Pallier, 70e), Laurent, Denquin, Liabeuf - François, Akpakoun.
BREST : Cado - Le Guern, Vanoukia (Louvet, 24 e ), Ouéhi, Boutruche - Cissokho, Treguer, Prat (Quéméner, 46e), Chapalain - Dugand, Guyon (Nadhamou, 79e).

 

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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