HUMEUR

LES   CHRONIQUES  DE   PAOLO   92




Suffit pas de prendre de la bouteille
pour être devin

9 juin 2007

 

On n'a pas le droit d'oublier l'essentiel, même s'il peut vous sembler illusoire !

Après des chroniques pour les anniversaires de :

> Captain Sylvain Didot
> Tagro Baléguhé, mon formidable champion (plébiscité ses derniers jours, du nord au sud de la France)

> Et Thierry, surnommé Mégatifs depuis,

je me devais de passer à la composition de l'excellence sur "l'exercice du pouvoir" comme les futurs bacheliers qui plancheront la semaine prochaine sur leur épreuve de philosophie.

 

Et pourtant, aucun événement planétaire, voire européen ou à défaut simplement français, ne s'est déroulé un 9 juin. La copie est donc difficile à noircir même si l'on me reproche souvent le coté obscur de mon engagement au coté des "Rouge et Blanc".

 

Certes il y eût ce jour là, en 1934 la première apparition de Donald Duck sur le grand écran dans "La petite poule avisée" (mais, avait-elle son diplôme ?), le lancement officiel très médiatisé de la Logan Renault en 2005 (une production bas de gamme, un registre parfaitement connu du coté de Delaune), la naissance de la chanteuse Barbara (quelle gaieté) en 1930 et celle du "Pirate des Caraïbes" Johnny Depp en 1963 (enfin, lui au moins il connaît le Paradis).

 

Pas de quoi à faire rêver et pourtant en faisant un petite effort de mémoire, cette date est devenue symbolique pour le football français en général et le football rémois en particulier :

 

- C'est le 9 juin 2006, que la coupe du monde a débuté en Allemagne et qui a vu un bon parcours de l'équipe nationale simplement stoppée en finale par une équipe plus combative et conquérante .
- C'est le 9 juin 1969 que notre ancien capitaine Christophe Delmotte a vu le jour du coté de Comunes. Le club aurait pu récidiver cette saison avec Carl Tourenne qui est né le 10 juin 1972, mais qui s'est révélé être une pâle imitation de l'emblématique défenseur. Pour rendre service à David François, et à titre d'information en cette période de mercato, je précise que le talentueux attaquant allemand Miroslav Klose est né lui aussi un 9 juin.
- Enfin, j'ai naturellement gardé le meilleur pour la fin, le 9 juin 1961 voyait la naissance de celui qui allait devenir le douzième Président du Stade de Reims. Douzième homme, et donc 1er supporter, une qualification qu'aime Jean-Pierre Caillot, lui qui a pour habitude de dire aux médias "qu'il ne comprenait rien au football ".

 

Le quatre à la suite

Je ne sais pas si Jean-Pierre Caillot est un adepte de l'émission "Questions pour un champion" de Julien Lepers , mais il va falloir qu'il enchaîne victorieusement en ce mois de juin quatre événements très agréables pour lui, mais quelque peu onéreux pour ses proches :
- son anniversaire le 9 juin
- son statut de Papa le 17 juin
- son premier saint Patron, Jean le 24 juin
- et pour finir son second, Pierre le 29 juin.

 

Quelle activité familiale, qui doit cependant ne pas venir se télescoper avec le mercato et la poursuite de la constitution de l'équipe de la saison prochaine, qui ne doit surtout pas ressembler à une armée de soldats de plomb (même si par nature on aime bien retrouver les jouets de son enfance)

 

Plus l'âge avance, plus on a tendance à qualifier une année supplémentaire par un unique événement produit pendant la période.
Si pour Tagro (la naissance de sa fille) et Sylvain (cette vilaine blessure au Havre) la qualification semble évidente, elle l'est déjà un peu moins pour Thierry Froger; mais l'événement peut n'être simplement que matériel (par exemple l'achat d'une nouvelle literie ou d'un nouveau Babyliss) l'important étant l'utilité de la chose offerte ou acquise.

 

Pour Jean-Pierre Caillot, et compte tenu de son statut, la recherche événementielle se fera dans le registre de sa fonction de Président du club exercée depuis le 14 mai 2004, après une année passée au poste de Président délégué.

 

Rappelons nous auparavant la biographie de ce parcours :

- Pour sa 1ère saison, (2003-2004) il obtint avec brio le titre de champion de Niveau 3 (Championnat national) et ainsi la remontée immédiate en ligue 2.
- Pour sa 2ème saison ( 2004-2005), il réussit à décrocher le titre de " plus grosse défaite à domicile de l'histoire du club avec un 5-0 encaissé " contre les joueurs dijonnais de Rudi Garcia.
- Pour sa 3ème saison ( 2005-2006) , il profite de la présence de la coupe d' Europe à Reims ( dans le cadre du cinquantenaire de cette compétition ) pour organiser un match de gala contre le Real de Madrid et redonner un peu de lustre à notre maillot.

La tendance semble donc être "une année bonne, une année mauvaise" et le choix pour cette 4ème saison est compliqué pour les sans-grade que nous sommes :

- Si en cette année où la rupture semble être la formule Présidentielle à la mode, le beau parcours en coupe de la ligue semble être le coté positif qui casserait cette alternance constatée.
- L' élimination en coupe de France contre une équipe d'un cinquième niveau ( Cambrai CFA2) et à domicile (ce qui constitue un nouveau record dans la médiocrité) pourrait être la confirmation de cette tendance mi-figue mi-raisin , en cette période où l'on nous dit de reconduire des sortants pour entrer complètement dans le changement.

 

Mais, être Président ne se résume pas à être comptable du passé. Le Président, c'est être aussi l'homme de l'avenir et des décisions stratégiques souvent peu comprises par le commun des mortels.
Savoir anticiper, prévoir, trouver des convergences, éviter les impasses ou la non flexibilité sont les principales tâches de ce manager visionnaire qu'est Jean-Pierre Caillot.

 

Qui aurait pu imaginer une telle effervescence autour des postes d'entraîneurs de ligue 1 et de Ligue 2, au point de bloquer également le marché des transferts des joueurs ?

Personne, me direz-vous.
Au regret de vous contredire, je vous dirai "dès janvier, lui l'avait senti"
Quelle intuition !
En décidant de reconduire Thierry Froger dans ses fonctions d'entraîneur, il a mis le club à l'abri de ces turbulences. Nul doute que, si une telle décision n'avait été prise, un club de Ligue 1 aurait essayé de débaucher celui qui fut couronné meilleur entraîneur de ligue 2 à deux reprises.
Avec un tel Président, plus personne ne doit craindre l'avenir des "Rouge et Blanc".
Coach et supporters peuvent enfin dormir profondément sur leurs deux oreilles.

Joyeux anniversaire et Joyeuses fêtes.


Paolo 92

 



4 ans de Présidence Caillot :
Un bilan sans gain


 

Pas de mauvais sang cependant à avoir, le bilan reste positif (grâce à la 1ère saison en National) même si, depuis l'arrivée de Thierry Froger, les résultats frisent l'excellence requise par le laboratoire anti-dopage de Châtenay-Malabry.

 


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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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