Loto Stop !

24 novembre 2006

Bon avec cette chronique , je pense que je vais me mettre à dos une partie de la communauté lusitanienne tout du moins au départ. 20, 100, 2 100 portugais au minimum ?

Et pourtant, elle n'a simplement pour but que de mettre en lumière les incohérences dans la politique et la réglementation de la ligue et des clubs professionnels de football.

Bon, j'ai déjà les moustaches et j'ai pris l'habitude de me faire l'avocat du diable. Certes , je ne suis pas Président mais je me permets souvent d' interpeller ce niveau de Gouvernance quand un fait me paraît litigieux.

Donc Cher Président TF (non, Thierry Froger n'a pas pris le pouvoir à Delaune en faisant le coup de poing) Frédéric Thiriez, je me permets de vous soumettre quelles interrogations que se posent les supporters au sujet des droits d'images liées au football :

- Un salarié d'un club profite d'un déplacement professionnel à l'étranger, pour faire signer des maillots aux vedettes de l'équipe adverse. De retour en France, avec son association qui n'a aucun lien avec son employeur, il organise un loto dont le premier prix sera un maillot dédicacé par l'un des plus grands joueurs de la planète football. Une partie des sommes récoltées sera reversée à une banque alimentaire. Pensez- vous que les droits mêmes partiels sur l'objet que possèdent le signataire et le Stade de Reims (employeur et financeur du déplacement) ont été bafoués dans cette opération ?

- Un sponsor maillot (championnat) voit le club professionnel, qu'il finance, mettre, en 1ère page de son magazine mensuel, son gardien de but revêtu d'un maillot portant un logo spécifique à une autre compétition. S'il ne conteste pas le droit à l'organisateur de choisir ces sponsors, a-t il le droit de réclamer un dédommagement au club pour une sous exposition médiatique ?

- Un supporter ou un groupe de supporters, pris en photos à leur insu en dedans ou en dehors d'une enceinte sportive, se retrouvent en pleine page d'un magazine ou placardés sur les vitres d'une boutique sans qu'ils aient donné une quelconque autorisation de publication. Ont-ils la possibilité d 'exercer un recours conjoint contre l'organisateur de la compétition et le club ayant procédé à ces expositions ?

Tout le monde aura compris qu'à vouloir être trop tatillonne sur le droit d'images , la Ligue du Football Professionnel en devient ridicule et devra régler de plus en plus de litiges avec des supporters ou des groupes de supporters exaspérés par un tel dirigisme.

Faire fermer des sites Internet sur le football, vouloir poursuivre les supporters qui mettent en ligne des vidéos ou des images de match, faire pression sur les clubs pour que cette règle soit strictement appliqués sur leur site, voilà le programme que nous réserve cette instance pour les années à venir.

Comme à Marseille, Paris, Saint-Étienne, Reims doit se mobiliser pour qu'on ne nous vole pas notre sport.

Bonne semaine

Paolo 92

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