(Mauvaise) HUMEUR

L E S   C H R O N I Q U E S   D E   P A O L O   9 2

 

DIJON-REIMS : 1-0

11 août 2006

 



Dijon : Pas chouette du tout…
Y Bout le supporter

 

13-08-06 - Je m'étais pourtant jurer de ne reprendre (éventuellement) la plume qu'après un éditorial du Président Jean-Pierre Caillot, mais franchement la moutarde me monte au nez.
Facile me direz vous d'utiliser ce genre d'image pour un match se déroulant au stade Gaston Gérard de Dijon . Il faut dire que mon humeur est à la hauteur de la composition de notre équipe de vendredi soir :

 

- Blanc de rage en voyant le groupe titulaire s' échauffer où l'on dénombre pas moins de sept joueurs à vocation défensive devant Johann Liebus.
- Rouge de colère vis à vis d'un entraîneur qui n'a toujours pas compris que le football se pratiquait sur toute la surface du terrain de jeu et non sur une zone aussi étroite qu'un trottoir de rue dans l'île de la Cité.
- Multicolore, comme le mythique panneau d'affichage de Delaune, quand je lis les déclarations de Jean-Pierre Caillot (dans le journal L'Union, à défaut d'une communication sur le site officiel du club) sur la qualité des joueurs présents sur le banc. Moi, je constate la carence de remplaçants en joueurs de milieu de terrain capable de " tenir le ballon " et le niveau trop faible des attaquants remplaçants. Une suspension, une blessure d'un joueur cadre ( Feret, Fauré, Tourenne, Bonnal, Didot ) et toute l'équipe est déséquilibrée ; l'absence de Tourenne à Dijon en est la preuve flagrante.

 

Jean-Pierre Caillot (lors du match inaugural contre Brest) nous promettait dans son discours de début de saison , un retour à Auguste Delaune du "jeu à la rémoise" et qu'il ne souhaitait plus voir de match ennuyeux. J'avais craint cependant que Thierry Froger ne soit déjà rentré aux vestiaires lors de l'énonciation de cette promesse.

 

Le match produit à Dijon en est malheureusement la triste illustration.

 

Pas de jeu , l'attente interminable du coup de sifflet final sachant que l'équipe sera incapable d'inscrire un but, la progression au fil du match des joueurs de Rudy Garcia utilisant l'espace délaissé par les rémois, c'est le triste constat que la cinquantaine supporters rémois ont fait sur ce non-match décidé par l'entraîneur.

 

Alors, je ne peux accepter le résumé non objectif (c'est pas moi, c'est la faute des joueurs) du match que fait Thierry Froger dans L'Union : "A Dijon c'est toujours une défaite pour Reims... J'ai des regrets car sur le but on fait une faute de placement. On se doit d'être plus rigoureux surtout après avoir fourni autant d'efforts. C'est dommage car nous avions fait les changements offensifs pour gêner Dijon. On est sortis de nos bases mais... Après quatre journées, nous sommes dans l'alternance : bien à la maison où on doit garder cette envie et moins bons à l'extérieur où on doit être plus ambitieux".

 

 

Gare au Train-Train

Certains supporters se réfugient dans la loi des séries et ébauchent des plans sur la comète pour retrouver un peu d'espoir afin de ne pas connaître une saison aussi triste que la précédente :

 

- " Si le tarif cette année, c'est une victoire 2-0 à domicile et une défaite 1-0 à l'extérieur, au total l'équipe totalisera 57 points en avance sur l'objectif fixé de 50 points ". Dans ce scénario , moi , je vois que l'équipe ne marquera que 38 buts et notre entraîneur est bien capable de tenir cet objectif.

 

- " Pas de quoi en faire un drame, on perd toujours contre Dijon, c'est malheureusement notre bête noire ". Je rajouterais pour être complet que également nous ne marquons jamais contre les bourguignons. Thierry Froger constatant cette fatalité a donc eu raison de présenter une équipe ultra défensive .

 

- Pour continuer le raisonnement des optimistes, nous devrions gagner 2-0 pour le prochain match contre Montpellier . A moins qu'une autre série ne s'applique : la victoire des hommes du Président Niccolin à Delaune depuis deux saisons mettant à chaque fois un terme à des séries d'invincibilité rémoises. A n'en pas douter, Thierry Froger aura cette donnée à l'esprit lors de la composition de son groupe pour le match de vendredi prochain. Décidément, j'ai le don pour casser l'ambiance.

 

- Dernier espoir pour trouver le consensus : le match du tour préliminaire de la coupe de la ligue contre Caen . La saison dernière , deux belles victoires contre les normands , et comme dit le proverbe " jamais deux sans trois " . Mais peut-être que là aussi, Thierry trouvera la parade " soyons très prudents : nous restons sur deux défaites en coupe à Delaune et comme dit le proverbe…… ".

 

Rendez- vous vendredi à Delaune pour un nouvel épisode de la série "Urgences" avec on l'espère un casting particulièrement offensif.

 

Je finirai cette chronique en remerciant Jean-Pierre Caillot pour l'effort fourni par le club sur le prix des abonnements .Et après , on dit que je suis toujours grognon…


Paolo 92

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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