|
LES
CHRONIQUES DE PAOLO 92 Le
retour du Grand Blond 21
février 2008 Que
les débuts d'années sont difficiles quand on exerce une fonction
de Président. Du plus petit nerveux au plus rondelet béatement souriant,
ces hommes de pouvoir peuvent être lâchés à tout moment
par leurs plus fidèles admirateurs ou trouver des soutiens parfois inattendus.
Prenez
l'exemple du Président Jean-Pierre Caillot. >
Fin décembre,
Il a vu partir celui qu'il présentait comme son fils spirituel, Carl Tourenne,
vers Amiens pour quelques dollars de plus. Plus habitué à cirer
les pompes que le banc, le gamin de 35 ans a su retenir de son mentor une règle
d'or "Savoir avant tout privilégier la caisse (à défaut
du camion)". Un bonus écologique en quelque sorte. >
Mi janvier, la cellule communication du club n'a pas eu besoin de faire
preuve d'une grande créativité devant les caméras de Numéricable
lors du match contre l'équipe de Grenoble. Unanimement, après un
début difficile, le public d'Auguste Delaune entonna à moult reprises
un chant à la gloire de la direction du club (retrouvez le clip Gloria
Présidente en fin de chronique). Pour les mélomanes,
j'indique que de nouveaux enregistrements seront probablement disponibles rapidement.
Peut être même au soir de la venue de Troyes. >
Fin janvier, "Mon saigneur" Caillot se lance, comme d'autres,
dans les arcanes de la spiritualité. Mais pour lui, pas question de s'occuper
des petites sœurs des pauvres, même si sa préoccupation est les mercato.
Selon la presse régionale, il réalise une superbe opération
financière avec une machine Assous
à faire pâlir un diplômé de son proche entourage (voir
le clip Les
"Machines Assous" de JPC (Je Parie au Casino)
bientôt
diffusé en classe master à HEC).
Mais,
pour justifier une passivité toujours aussi "picsouienne" lors
du mercato hivernal, Le Président demande à son Directeur Général
de rejouer devant la caméra de la Web-tv, la séquence bien rodée
et connue du retour des blessés et de l'écoute du marché. Cependant,
toujours attiré par les sunlights, il n'a pu s'empêcher d'en rajouter
en faisant état de son habileté à créer du pouvoir
d'achat dans la perspective de la prochaine intersaison.
Alors, après
de ce petit tour d'horizon de l'actualité rémoise, je me dois de
revenir au sujet justifiant le titre de cette chronique. Je veux parler, bien
sûr, du numéro 21 des "Rouge et blanc", Philippe
Burle. Le retour du guerrier, du combattant pour certains, du joueur
volontaire et plein d' expérience pour d'autres... Philippe Burle ne
fait pas dans la dentelle quand il s'adresse à la presse ou par micro interposé.
Lui, l'un des plus âgés dans l'effectif, ne tient pas à reprendre
la brosse abandonnée par Carl Tourenne et ne risque pas d'utiliser le violon
de Pierre Richard pour faire entendre un message qui le temps passant sera de
moins en moins voilé. (ndlr
VDT : autrement dit, Burle faut pas les lui casser).
Il
est rusé le Philou En décembre,
dans un interview au Journal L'Union, Philippe Burle revenait sur les difficultés
d'entente dans le groupe et le non professionnalisme de certains de ses coéquipiers.
Il en rajoutait une seconde couche lors des interviews d'avant et après
match face à Dijon. Le
message est très clair, même s'il est encore codé. Il met
en garde la direction du club dans sa volonté de vouloir mettre en place
une politique du tout jeunisme et de turnover perpétuel. >
Pour le 1er point, le week-end dernier, Fernando Couto (39 ans en août
prochain) et Paolo Maldini (40 ans en juin prochain) étaient encore très
efficaces en série A italienne. Alors, de là à les prendre
pour des jambons (certes le match se déroulait à Parme) à
cause de leur âge relève d'une erreur stratégique à
un moment où augmente l'âge pour prendre sa retraite. Comme quoi,
certaines préoccupations présidentielles ne sont pas encore totalement
assimilées. > Pour le 2ème point,
des cadres de l'équipe sont en fin de contrat et aucune information ne
filtre sur leur avenir au sein du club. L'an dernier, dans l'euphorie de la Coupe
de la Ligue, les prolongations de contrat avaient été discutées
courant janvier. Le maintien des droits de télévision à
un niveau élevé, la bonne surprise financière du mercato
hivernal laissent à penser que la situation financière future est
tout aussi favorable que celle envisagée l'an dernier à la même
époque. Et là, pour une fois, les messages présidentiels
peuvent diverger : quand l'un dit "Les caisses sont vides", l'autre
n'arrête pas de dire le contraire depuis des années. Espérons
que chaque joueur soit fixé rapidement sur son avenir professionnel au
sein du club. N'ayant plus d'ambition sportive à réaliser, cette
préoccupation risque de devenir de plus en plus pesante. Mais peut-être
que tout cela, est une vue de l'esprit.
Pour finir, je n'oublierai pas
de mentionner que Coach Thierry dirigera de son banc (ndlr
VDT : "Lève-toi, prend ton grabat et marche !" intime
Jésus au paralytique) l'équipe en ligue 2 pour la
centième fois vendredi face à Troyes. Ouf, lui n'est
pas en fin de contrat.
Bonne
semaine
Paolo
92 Les
chroniques 2007-2008 Cédric
is Magic
Les
autres chroniques Décompte
caché Suffit
pas de prendre de la bouteille pour être devin
Les
chroniques 2006-2007 Médaille
de bronze C'est
vos derniers maux Jean-Pierre ? Incontesté
pendant encore deux ans Aime
ou Haine Thierry
ne veut pas d'eux Air
bad en Audi mate Faut-il
l'aider ? T'as
gros coeur Tours
noie des Cheikhs L'effet
néant Le
mois du blanc Loto
stop Enfin
des clubs échangistes à Reims Rudy
m'enterre JPC
en croc mors Tout
en Cour
"
Je… Nous " A Taire Tagro...
si ! Tours
demain N'attends
que ruade de l'amitié d'un âne Avec
Labeyrie, des Fêtes assurées Pas
de cadeau à Noël Caillot
en veine C'est
le Bouquet Pas
de miracle Le
Stade a bonne mine La
peau du Cha... Tous, un peu Loco Le
Banc bout, le Banc cale 3
points, c'est mieux Pas
chouette du tout
LES
CHRONIQUES DE PAOLO 92 | |