Accueil
du site▲
Vu
des Tribunes▲
Lundi 4 mars
2002
A
plate couture
D'un
match à «couteaux tirés» hier aux Coutures, à défaut d'être déterminant
pour la survie, les deux «marie-louise» du jour s'engagaient sans réserve.
Celle de Reims possédait une formation digne «d'une bonne CFA», expliquait
en civil, Benjamin Chicaut, non retenu hier par Patrice Lair, tout comme
Chevalet.
Avec les Liron, Guillou et le tandem
Heitzmann-Akpakoun sur le front de l'attaque devant un chef d'orchestre nommé
Reuperné, la (B) du Stade avait ainsi des arguments à faire valoir,
de surcroît devant son homologue audonienne qui tirait plus l'une de
ses dernières cartouches que son hôte.
Akpakoun était d'ailleurs le
premier à ouvrir le bal stadiste, perdant son duel face à un Foulon (5e)
alors que, dans la foulée, Heitzmann, en bonne position, s'emmêlait les «crayons».
Rares étaient les incursions de jeunes Franciliens qui misaient sur la botte
de Santos, sur coup franc, pour troubler la quiétude de Charpentier (17e).
Une nouvelle tentative des 18 mètres de l'ex-Alésien échouait dans la
figure du gardien visiteur (28e).
La maîtrise locale trouvait
le fruit de ses efforts sur une relance rapide de Guillou - sur un
coup franc audonien freiné involontairement par un bras rémois - vers Akpakoun
dont le coup de rein permettait un centre au cordeau pour Elouaari,
qui coupait judicieusement la trajectoire (29e).
Akpakoun
manquait d'ailleurs le break, croisant trop sa frappe sur une belle déviation
de la tête d'Heitzmann (36e).
Derrière, un joli travail de Sylla mettait le feu à l'arrière-garde
marnaise. Son centre pour Doumbya, de près, obligeait Charpentier à «son»
arrêt de la partie.
Car, au-delà cette 37e minute, la supériorité stadiste s'avérait sans équivoque.
Deux coup francs copie
conforme de Heitzmann étaient claqués par Foulon (41e, 53e).
Lequel, aussi, avait précédemment ralenti Poey, fringant hier, qui, bien
lancé, avait «grillé» les banlieusards filant seul au but (51e)...
Dommage,
peut-être, que les deuxième (Elouarri, 58e) et troisième
réalisations (Liron en deux temps, 63e) des hommes de Patrice Lair
aient été entâchés de jors-jeu.
Reste
que face à la reprise instantanée de l'ancien Beauvaisien (77e, bien dégagée
par Foulon), la barre de Elouarri (78e), le tir flottant du rentrant Veillard
(90+1e), la volonté des hommes de Christophe Chiatte n'a pas pesé lourd. Qui
se faisaient prendre une dernière fois au piège du «off-side» suite à une
combinaison Guillou-Reuperné
ponctuée par Tabouret (83e).
Ch.D.
© L'Union 2002 - Tous droits réservés
|
|