RETOUR A VU DES TRIBUNES
COUPE
DE FRANCE | ||
5ème tour | Charleville (DH) - Reims Une qualification sans suspense |
0-3 |
6ème tour | Saint-Dizier (CFA2) - Reims Les intermittents du football |
1-6 |
7ème tour |
Vandoeuvre-les-Nancy (DH) - Reims Proprement étouffés |
0-3 |
8ème tour | Boulogne (PH) - Reims Le jour de gloire de l'ACBB | 1-4 |
32èmes
de Finale | Laval
(L2) - Reims On est en 16èmes ! |
0-1 |
8èmes de Finale | Gueugnon (L2) - Reims La victoire du collectif | 1-3 |
16èmes de Finale | Dijon (National) - Reims La poisse ! Elimination aux tirs au but | 1-1 |
6e tour OLYMPIQUE SAINT-DIZIER (CFA2) - STADE DE REIMS : 1-6
Samedi 1er novembre 2003 - Stade Charles-Jacquin
BARBIER, 63e - MARSEILLE, 95E ET 103e - PETITJEAN, 97e - DIANÉ, 115e - LEROY, 118e
Les intermittents du football
BALIJON
LOUIRON - BARBIER - ARNAUD - LEROY
RIBAS - DAMBURY - LAQUAIT - PETITJEAN
DIANÉ - MOUKILA
Arnaud dans le "bourbier" bragard (Studio H)
-
Une petite centaine de supporters rémois seulement ont fait le déplacement
en Haute-Marne, tandis que les Bragards se sont, au contraire, mobilisés.
Ils sont environ 700 dans les tribunes de Charles-Jacquin.
45e - Le point à la mi-temps sera rapide car il ne s'est strictement rien passé dans cette rencontre où les Rémois se sont, pour le moment, montrés incapables de prendre le jeu à leur compte. Pire ! Ils ne sont pas à l'abri d'une banderille bragarde. Inquiétant...
- 63e : 0-1 - Alors que la seconde mi-temps avait repris sur le même tempo que la première, Reims ouvre la marque sur corner. Un ballon dévié de la tête par Arnaud, prolongé dans les filets haut-marnais par Barbier.
Auparavant, le seul événement notable du match avait été le remplacement de Louiron par Comminges. Autrement dit, les spectateurs qui ont défié la pluie et le froid sont bien mal récompensés de leur abnégation.
- 90e : 1-1 - Saint-Dizier égalise sur coup-franc à la dernière minute du temps réglementaire, contraignant le Stade à disputer les prolongations. Ce n'est pas immérité pour des Bragards pourtant bien pâles, car Reims dispute un non-match ce soir.
- 95e - 1-2 Centre en retrait de Comminges pour Marseille, entré en jeu à la place de Ribas à 10 minutes de la fin du temps réglementaire.
- 97e - 1-3 - Petitjean dribble toute la défense et lobbe le gardien... comme à l'entrainement.
Depuis que Reims s'est enfin décidé à jouer, les Bragards se font piétiner... Mais il aura fallu un coup de gueule de Lozano pour en arriver là !
- 103e - 1-4 - Frappe anodine de Petitjean mal captée par le gardien. Marseille, de passage dans les parages, récupère le ballon et le pousse au fond des filets.
- 115e - 1-5 - Frappe sèche de Diané : le gardien ne peut que constater les dégâts. Une minute auparavant, Moukila avait frappé sur le poteau.
- 118e - 1-6 - Coup franc de Leroy aux 20 mètres, en pleine lucarne.
Piqués au vif, vexés d'être contraints aux prolongations, en fin de rencontre les Rémois ont infligé une véritable correction aux pensionnaires du CFA2. Assez pour nous rassurer. Pas assez pour nous faire oublier 90 minutes de laxisme. Quand on a l'ambition d'accéder à la Ligue 2 et de faire carrière en Coupe, on ne peut se contenter de jouer au football par intermittence.
Des Ultrem tout feu, tout flamme (studio H)
AVANT-MATCH
Saint-Dizier : l'équipe qui (se) fait peur
Le
site du COSD
Le
classement du COSD
Que l'on n'aille pas crier à l'exploit si Reims s'impose nettement en terre bragarde. Saint-Dizier n'a rien d'un foudre de guerre, loin s'en faut ! En déplacement, la seule préoccupation de Fabien Tissot était jusqu'à présent d'encaisser le moins de buts possible, tandis qu'à domicile, les scores de parité ont parfois valeur d'exploit. Mais la règle du championnat ne vaut pas forcément pour la Coupe, allez- vous rétorquer.
Fabien Tissot, ex-Stadiste
et néo-coach bragard
Réactions de Fabien Tissot
(extraits du "Journal de la Haute-Marne")
Extraits choisis :
"A trois
reprises dans le premier quart d'heure du match contre Compiègne, Cédric
Delafraye (le portier bragard) s'est retrouvé seul face à un attaquant
du fait d'une absence évidente d'attention au marquage."
Anthony Schillinger brillant
face à Levallois, Cédric Delafraye se met en évidence. Voilà
de quoi vous sastisfaire ? "C'est bien sûr une
grande satisfaction. Cédric nous sauve la mise. Mais je préférerais
qu'un attaquant se mette en évidence. Nous pourrions marquer des buts."
Ou encore…
"Notre première
période a été catastrophique. Mes joueurs ont perdu un nombre
incalculable de ballons peut-être par manque de concention. Et puis, les
passes étaient toujours adressées dans l'axe alors que j'avais demandé
d'écarter le jeu."
Et pourtant, vous menez à
la pause grâce à une litigieuse décision de l'arbitre.
"Le penalty vient d'un autre monde. Quand l'arbitre
siffle celui en notre faveur, personne n'est à terre. Nous n'arrivons pas
à poser le jeu. Si nous ne bénéficions pas d'un pénalty,
nous ne marquons pas."
"En deuxième
mi-temps, il y a eu du mieux. Je regrette simplement un cruel manque de maîtrise
technique qui n'a pas permis de gérer les contres."
"Depuis
le début de saison, vous souffrez de carences offensives.
" Nous créons des occasions mais personne n'est là
pour mettre le ballon au fond des filets. Nous souffrons également d'un
manque de jeu collectif s'illustrant par des frappes à 30 m ou des dribbles
inutiles.
Pas d'attaque, pas de défense, pas de fond de jeu. Le bilan est maigre. Bon courage Fabien !
LEUR DERNIER MATCH
SAINT-DIZIER - SEDAN : 0-0
27-10-03
L'équipe de Seydou Kouyaté n'a pas de renard, mais elle a tout de même les dents qui poussent.
Le
COSD fait de la résistance - Le CO Saint-Dizier
a fait montre de combativité et surtout de solidarité, ce week-end
à domicile (0-0), tenant tête à une solide formation sedanaise,
leader et invaincue depuis le début de la saison. Eclairage.
"C'est un bon résultat", se satisfaisait hier le coach bragard Fabien Tissot, au lendemain de la rencontre opposant, à domicile, le CO Saint-Dizier à Sedan (0-0). Pouvait-on en effet imaginer meilleur scénario face à LA grosse cylindrée de la Poule B du championnat ? Pas sûr. Depuis le début de la saison, l'ogre sedanais dévore tout ou presque sur son passage, trustant le haut des tablettes avec pas moins de six victoires pour trois nuls en neuf matches. Rien que ça !
Les hommes de Fabien Tissot pouvaient donc craindre le pire, ce week-end, eux qui n'affichent, pour l'heure, que deux victoires, cinq nuls et deux défaites. Et pourtant, ce nul a bel et bien, "une valeur positive", comme le laissait entendre le technicien bragard.
Les consignes d'avant-match se voulaient simples selon Fabien Tissot : "je ne voulais pas que mes joueurs se focalisent trop sur le match de Coupe de France qui les opposera, la semaine prochaine, à Reims."
Peut-on alors voir, en ce nul, la "victoire de l'inconscient" ? Peut-être. Toujours est-il que les Bragards ont fait montre de combativité, de mordant et de solidarité, des valeurs chères à leur entraîneur : "je suis content car, samedi, il n'y a pas eu une once d'individualité sur le terrain. Ils ont tous fait preuve d'abnégation et ont fourni un maximum d'efforts et ce, tous ensemble. Ce sont des choses que j'essayais de leur inculquer depuis la reprise du championnat", confie, ravi, Fabien.
Bien dans son corps,bien dans sa tête
Bien dans son corps, bien dans sa tête, le COSD a joué avec ses armes et de fort belle manière, puisque "nous avions de bons placements, notamment défensifs, qui nous permettaient d'être presque toujours présents à la récupération du ballon", analyse le néo-Bragard. Et celui-ci d'ajouter : "c'est sûr, on les a gênés sur ce plan-là avec pas mal de hors-jeu mais il ne faut pas se leurrer, on a tout de même souffert. Il a fallu que l'on reste très vigilants car nous n'avions pas le monopole du ballon".
Et cela s'est d'ailleurs confirmé en première période avec une seule situation chaude en "un contre un" face au portier bragard. "Il n'y a pas eu vraiment d'occasion franche de part et d'autre mais, nous, on était pas mal gênés sur le côté droit, car leur arrière latéral était très rapide", concède Fabien. A la pause, les deux équipes entrent aux vestiaires sur un score vierge.
De retour sur la pelouse du Stade Charles-Jacquin, le jeu se concentre principalement en milieu de terrain, ponctué, au fil de cette seconde période, par plusieurs coups francs infructueux. Il faut donc attendre les dix dernières minutes du temps réglementaire pour voir trembler la barre transversale bragarde, sur un ultime coup franc tiré par le Sedanais Poueys.
"Il nous a manqué un "renard" des surfaces pour parvenir à concrétiser nos efforts. On n'a pas été opportunistes. Peut-être doit-on y voir un manque d'envie d'aller jusqu'au bout... ", tente d'expliquer le coach bragard.
Malgré tout, les Haut-Marnais peuvent être satisfaits de leur prestation car ce nul pourrait bien avoir valeur de victoire... morale, "d'autant que Sedan est une équipe solide et conquérante comme toutes les réserves "pros". Et là, on a su la contenir, ce qui est évidemment encourageant pour le groupe", conclut Fabien Tissot qui n'exclut pas désormais de grappiller encore quelques places au classement.
LES AUTRES MATCHES DE COUPE
► BOULOGNE-BILLANCOURT (PH) au 8ème tour
► VANDOEUVRE-LES-NANCY (DH) au 7ème tour
► SAINT-DIZIER (CFA2) au 6ème Tour
► CHARLEVILLE-MEZIERES (DH) au 5ème tour
Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |