Stade de Reims - Vu des tribunes (VDT)

COUPE DE FRANCE
5ème tour	Charleville (DH) - Reims Une qualification sans suspense	0-3
6ème tour	Saint-Dizier (CFA2) - Reims Les intermittents du football	1-6
7ème tour	Vandoeuvre-les-Nancy (DH) - Reims Proprement étouffés	0-3
8ème tour	Boulogne (PH) - Reims Le jour de gloire de l'ACBB	1-4
32èmes de Finale	Laval (L2) - Reims On est en 16èmes !	0-1
8èmes de Finale	Gueugnon (L2) - Reims La victoire du collectif	1-3
16èmes de Finale	Dijon (National) - Reims La poisse ! Elimination aux tirs au but	1-1

Samedi 24 janvier 2004 - Casartelli 27e pour Gueugnon - Diané 30e, 75e Dambury 92e pour Reims

Nouvel exploit des Rémois qui parviennent au stade des Huitièmes de finale de la Coupe de France sans avoir disputé un seul match à Delaune. Et ce ne sera toujours pas le cas au prochain tour. Direction Dijon.

Contrairement aux apparences, cette victoire n'est pas celle du raz-de-marée Amara, mais celle du collectif. Les Rémois, qui ont joué "avec les tripes", ont fait preuve d'une grande maîtrise à Gueugnon. Ils y ont sans doute écrit leur plus belle page footbalistique de la saison, ajoutant l'envie à la technique. Ainsi que le souligne Emmanuel Bibault, Haddadou, Doukantie et consort sont à placer sur le même piedestal que Diané, simple révélateur du talent collectif.

- Très grosse ambiance rémoise à Gueugnon, sous l'impulsion des Ultrem. Moukila, Petitjean (blessés), Arnaud et Boutal (suspendus) sont absents. En revanche, Tingry et Ongoly sont titulaires. Arbitre de cette rencontre : Fredy Fautrel.

Dany le Rouge à Lozano : "Félicitations. Tu as appliqué ma stratégie à la lettre" (dialogue imaginaire).

15e : Pas d'actions franches mais Reims, sous l'impulsion de Diané, Haddadou et Dossevi notamment, a démarré la partie pied au plancher. Un peu sonnés en ce premier quart d'heure, les Gueugnonnais commencent cependant à sortir la tête de l'eau. Carton jaune pour Theddy Ongoly (14e) sur sa toute première faute.

16e - Nouveau carton rémois, cette fois pour Claude Dambury, sanctionné pour un tacle trop appuyé.

25e - Dossevi frappe à la limite de la surface de réparation. Trivino détourne.

26e - Le rythme s'accélère à Gueugnon. Frappe de Doukantié aux 20 mètres, sur une remise de Dossevi. Le ballon passe à gauche de la cage.

- 27e - 1-0 (Casartelli) Tête de Casartelli à la suite d'un coup franc d'Aubanel côté droit.

- 30e - 1-1 (Diané) Egalisation de Diané qui récupère une longue balle de Dossevi côté droit et prend sa chance à l'entrée de la surface. Sa frappe à ras de terre fait mouche.

- 35e Nouveau carton jaune. Cette fois pour Comminges. Fredy Fautrel est bien sévère avec les Rémois ce soir.

- 38e Enorme occasion de Doukantie, seul dans la surface. Mais sa frappe enroulée ne fait que tutoyer la barre tranversale.

- 40e Réponse du berger à la bergère : très grosse occasion de Gueugnon. Aubanel se joue de la défense rémoise, passe en retrait à Lempereur qui arme sa frappe à bout portant. Tingry sauve les meubles au prix d'une claquette magistrale.

Les deux équipes font incontestablement jeu égal, Reims dominant même légèrement... mais les Gueugnonnais sont extrêmement percutants en contre.

- Reprise très équilibrée à Gueugnon où les attaques brillent de part et d'autre. Mais pas d'occasions très dangereuses, hormis un coup-franc bien placé qu'Olivier Létang n'est pas parvenu à transformer en but.

- 51e : Gueugnon passe la vitesse supérieure. Centre d'Aubanel côté gauche mal négocié par Leroy. Frappe lourde de Lempereur qui frôle le montant gauche de Tingry.

- 53e - C'est maintenant à Reims de se montrer dangereux. Diané dribble un défenseur et le gardien, mais il est excentré au moment de frapper. Sa balle est détournée en corner. Sur ce corner, Dossevi est sanctionné d'un carton jaune pour avoir gêné le gardien.

- 55e : Percée de Diané dans l'axe qui sert Létang, décalé sur la gauche, mais le milieu rémois manque sa frappe.

- 57e : Percée dans l'axe de Diané qui "enrhume" toute la défense. Coup-franc aux 23 mètres pour Reims. Dossevi frappe au ras du sol. Le gardien détourne.

- 63e : Les Rémois multiplient les percées dans la surface gueugnonnaise. La défense bourguignonne est fébrile.

- 69e : David François remplace Olivier Létang, peu à son avantage ce soir.

- 74e : Occasion énorme pour Gueugnon. Lempereur manque sa frappe alors que Tingry est à terre et les cages rémoises désertées.

- 75e : 1-2 Doublé de Diané: Doukantie récupère la balle dans les pieds d'un Gueugnonnais, décale Diané sur la droite. L'attaquant rémois se débarrasse de trois défenseurs et trompe imparablement Trivino. MAGNIFIQUE !

- 79e : Albert Cartier muscle son attaque pour tenter d'arracher les prolongations. Dans les tribunes, le match est déjà gagné, tant les supporters donnent de la voix.

- 82e : Nouvelle percée de Diané qui est fauché. Nouveau Coup-franc côté gauche aux 26 mètres. Le tir de Dossevi heurte le mur.

- 87e : il n'y a plus qu'une équipe que le terrain, celle de Reims, qui développe maintenant un superbe football collectif. Les Gueugnonnais sont aux abois... mais ne se rendent pas. La preuve ! A la suite d'un coup de pied arrêté, Comminges doit dégager sur la ligne une balle brûlante après une nouvelle parade d'Olivier Tingry sur un tir à bout portant.

- 90e(+ 2) : 1-3 - Dambury trompe Trivino d'une frappe au ras du poteau. La messe est dite. Reims est en Huitièmes.

Une image rare : Olivier Létang, par ailleurs Directeur financier du club, qui s'apprête à passer à la caisse.

Une image plus classique : France 3 Bourgogne que les supporters retrouveront début février à Dijon.

Reims - 1-Tingry - 21-Comminges, 15-Ongoly, 19-Barbier, 20-Leroy - 17-Diané, 4-Doukatie, 26-Letang, 10-Haddadou - 6-Dambury, 12-Dossevi - Banc : 16 Balijon, 7-François, 13-Oliveras, 33-Houche, 2-Louiron

Gueugnon - 1-Trivino (cap), 4-Gauthier, 3-Boucansaud, 26-Casartelli, 5-Sada NDiaye, 15-Ursule, 18-Levrat, 21-Belhadj, 11-Lempereur, 10-Aubanel. Entraîneur : Albert Cartier.UKILA, 53e

Petits échos d'après-match - Diané et Comminges sont des danseurs émérites. Les supporters rémois ont pu le constater à la sortie des vestiaires gueugnonnais ... Momo Haddadou et Eric Boniface sont deux amis dans la vie. Après la rencontre, une petite soirée privée les réunissait.

Attention ! C'est une équipe blessée que le Stade affrontera ce samedi soir. Les Forgerons, qui font l'objet de toutes les critiques depuis leur prestation du week-end dernier à Amiens, auront soif de revanche. Mais, lorsqu'une équipe doute, la bonne volonté ne suffit pas toujours. Aux Rémois d'en profiter.

Ainsi que le souligne Le Journal de Saône-et-Loire, les rencontres du prochain tour sont programmées en semaine. Or, les huitièmes de finale sont coincés entre deux matches hyper importants pour les Bourguignons, qui songent surtout à assurer leur maintien en L2.

"En tout cas, si il dieux du Stade, ceux du football en particulier, ont quelque chose à se faire pardonner, il donneront un coup de pouce aux homme d'Albert Cartier dans les jours et les semaine à venir. Nous avons en effet rarement vu une telle accumulation de déboires sur une même équipe à des moments aussi importants. Les joueurs savent que cela ne peut pas durer et qu'à force de remettre le métier sur l'ouvrage ils finiront par être récompensés. Soit !
Le jeu en vaut-il la chandelle ? : Les Forgerons essaient d'oublier la désillusion enregistrée en Picardie, l'esprit de conquête est toujours présent : "Ce sera un match intéressant face à une équipe qui est en pleine possession de ses moyens" déclare Albert Cartier qui n'a qu'une hâte : retrouver la compétition, seule capable de panser les plaies et de penser à autre chose qu'à ce championnat si ingrat.
Les Forgerons trouverons là une formidable occasion de se refaire une santé morale en exprimant pleinement leur talent, sans arrière pensée, sans retenue aucune. Un peu comme ils l'ont fait en Corse face à l'AC Ajaccio lors d'une confrontation qui doit servir de référence et de point de repère.
Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle. En effet, en cas de qualification, Gueugnon devra jouer son 1/8 de Finales le mardi 10 le mercredi 11 février, juste après son déplacement à Valence (le 7) et juste avant de recevoir Grenoble (le 14). Deux matches hyper importants qui peuvent être "pollués" par un match supplémentaire, surtout si l'adversaire est un club de Ligue 1.
Mais nous savons tous qu'une fois sur le terrain, toutes ces considérations disparaissent pour laisser place au sport. pour un match que chacun voudra absolument gagner. Il s'agit en tout cas d'une belle affiche et d'un match particulièrement ouvert."

Son discours est teinté de nostalgie : « Voilà un match que j'aurais aimé jouer», lâche spontanément Éric Boniface, le plus Rémois des Gueugnonnais. « Dans un camp ou dans l'autre, évidemment ».

Mais à 34 ans, le défenseur martiniquais aux 243 matches en Ligue 2 et 10 en Ligue 1, a tourné la page du foot pro. Hier, c'est à Clairefontaine où il passe la partie spécifique du diplôme d'entraîneur de football, que nous l'avons joint pour évoquer ce Gueugnon-Reims sur lequel il porte un regard de futur coach.

Éric, parlez-vous de Gueugnon ?
« C'est une équipe que je connais bien. Je me rends régulièrement au stade Jean-Laville. Gueugnon est ce qu'on appelle une vraie équipe de Ligue 2, solide, difficile à bouger, mais pas géniale non plus. Une équipe qui sait faire ce qu'il faut pour s'en sortir».

Quelles sont ses caractéristiques ?
« Elle a tendance à ne pas jouer. Cette saison, bizarrement, les joueurs ont du mal à exprimer leurs qualités. Ils jouent bien au ballon mais pêchent souvent au niveau de la concentration. Ils commettent toujours une erreur qui réduit à néant les efforts consentis. Ceci dit, l'équipe dispose d'un bon potentiel ».

Le Stade de Reims a-t-il des chances de rééditer le coup de Laval ?
« Je n'ai malheureusement pas vu jouer le Stade cette saison. Je découvrirai son jeu demain soir (ce soir). Mais selon mes informations, il évolue en confiance et donc peut battre n'importe quel adversaire. Tu sais entre une équipe libérée et une autre qui doute, la hiérarchie ne tient plus ».

Quels sont les joueurs dangereux du FCG ?
« Pour moi, le meilleur joueur de cette équipe est de loin Mansour Boutabout. C'est une chance pour Reims qu'il soit à la CAN. Mais des garçons comme Aubanel, Bécas, Lempereur et Belhadj ont aussi du talent. Dommage que Jérôme Frétard soit suspendu car il était bien revenu et avait gagné la confiance du coach ».

Vous supporterez qui ce soir ?
« Les deux équipes. J'espère assister à un bon match avec du suspense jusqu'au bout. Je me suis promis d'assister cette saison à un match de Reims à Delaune. Alors, pourquoi pas en Coupe de France ? ».
Recueilli par G.K (extrait de L'Union du 24-01-03)

Pour être le témoin de leurs joutes à Jean Laville et partout dans l'hexagone, nous avons une vision globale du problème. Une vision qui ne nous rend guère optimiste pour le reste de la saison. Pourquoi ? Parce que tout semble se liguer contre le groupe dirigé par Albert Cartier.

Un grand mea culpa
Tout, y compris eux-mêmes, qui concèdent des buts d'une telle stupidité que l'on a envie de les prendre un par un et de les réinscrire à une école de football.

Vous vous souvenez du but concédé face à Créteil. Et bien, celui encaissé pendant le temps additionnel à Amiens alors que le public commençait à quitter le stade est le même. Mais en pire. Encore plus bête. Encore plus grotesque. Et surtout encore plus assassin.

Il est clair, en effet que le moral des troupes ne résistera pas longtemps à ce genre de coup de Trafalgar qui ruine en une fraction de secondes des dizaines de minutes d'efforts intenses, généreux, superbes. Albert Cartier avait les larmes aux yeux lorsqu'il est venu dans la salle de presse répondre aux habituelles questions. Pas la rage, mais des larmes qui perlaient pour traduire l'énorme déception du camp Gueugnonnais. Mais aussi sa foi dans un groupe qui venait de livrer un morceau de bravoure comme on en voit rarement.
Jusqu'à Denis Troch d'y aller d'un haussement d'épaule comme pour s'excuser d'avoir ainsi un but que son équipe méritait certes, mais qui était par trop cruel pour ses adversaires.
Il faut cependant, une fois ce coup de chapeau donné, revenir aux choses qui fâchent. A cette très mauvaise habitude de concéder des buts sur des balles qui viennent de loin et que personne ne prend. Le centre de Ben Khalfallah était adressé d'au moins 30 m. Un centre tendu que Suarez a attendu pendant deux ou trois secondes avant de s'élever et de le dévier de la tête.

Première phase réussie pratiquement sans opposition. La seconde relève presque du gag puisque Mallo Diallo, isolé dans les 6 m put toucher le cuir sans être gêné. La balle continua sa course et franchit la ligne devant des joueurs figés, comme pétrifiés sur le coup. Ce but-là, est le but de trop. Et tous les joueurs concernés doivent faire leur mea-culpa et jurer que désormais chacun ira au charbon pour au moins gêner les attaquants adverses.

Il faut tirer un trait
Cela dit, il faut aussi que chacun tire un trait sur la période qui vient d'achever. Sur les flonflons parisiens ou Bastiais, ou le match au couteau contre Auxerre. Le F.C.G n'aura plus à jouer alors que les autres équipes se reposent. Car, et nous ne devons pas l'oublier, pendant que Gueugnon luttait pied à pied avec Auxerre mercredi soir sur une pelouse très difficile, Amiens emmagasinait des forces. Gueugnon n'a pas lutté à armes égales sur le plan de la récupération en Picardie.

Ajoutez l'expulsion de Frétard à la 50° et vous comprendrez pourquoi nous avons parlé d'exploit à propos de la performance que nos représentants ont réalisé pendant un peu plus de 91 minutes. Solidaires et déterminés, ils ont forcé le respect de tout le public de la Licorne.

Sur le plan individuel, gros premier match de Gregory Ursule. Il a tout de suite retrouvé ses marques et il sera le précieux renfort que chacun attendait. Abdelmalik Hebbar a lui aussi réalisé une grande prestation en pointe de l'attaque, bien soutenu par Christophe Aubanel. Samedi prochain, Reims sera à Jean Laville pour le compte de la Coupe de France. Puis ce sera le 31 janvier pour un rendez-vous sur les bords de l'Arroux contre Besançon qui sent déjà la poudre.

Saison 1982-1983. Match retour. Antoine Trivino, l'oncle de Richard, contre Jean-Luc Arribart.

Reims s'inclinera 1-0 chez les Forgerons après l'avoir emporté 2-0 à Reims quelques mois plus tôt

Ladislas Lozano s'est forgé une réputation en Coupe et c'est heureux. Car, les Forgerons de Gueugnon (L2), c'est une autre histoire que les Tango. La preuve : ils comptent la bagatelle de trois L1 à leur tableau de chasse... en tout juste un mois.Après le Paris-SG et Bastia en Coupe de la Ligue, les Bourguignons viennent de sortir l'AC Ajaccio (en Corse !) en 32èmes de la Coupe de France.
"Les Corses imaginaient qu'ils devaient mettre la pression pour faire exploser le système prétendument ultra défensif Gueugnonnais. En réalité, ce sont eux qui ont dû subir la plupart du temps le jeu de sang et de feu d'une équipe très tonique, manifestement mieux préparée physiquement et, surtout, beaucoup plus motivée, remarquent les Gueugnonnais. Ils ont véritablement été balayés par la tornade jaune."

Il ne faut donc pas se leurrer. Les chances des Stadistes sont minces mais, sur un match, tout peut arriver. D'autant que, cette fois, Eric Boniface n'aura plus le loisir d'inscrire une somptueuse reprise de volée contre son camp... comme ce fut le cas en mai dernier. Mais, les stats sont cependant impitoyables : Reims n'a gagné qu'une seule fois contre Gueugnon. C'était en 1982.

Ainsi donc ce sera le Stade de Reims (vainqueur 1-0 à Laval, un club de Ligue 2) qui viendra se frotter aux Gueugnonnais le 24 ou le 25 janvier prochain (probablement le 24) pour un 16e de finale qui s'annonce très ouvert. On ne peut pas dire qu'il y ait un écart réel entre le 17e de Ligue 2, Gueugnon, et le leader incontesté du National, Reims.
Les matchs entre les deux équipes ont été toujours très accrochés. La saison dernière, Gueugnon avait fait match nul au stade Auguste Delaune (1-1) et Reims était venu prendre un point au stade Jean-Laville.
En Coupe de France, l'avantage est aux Rémois qui se sont imposés à Jean-Laville au cours de la saison 1981-1982 au septième tour : Gueugnon 0 - Reims 0 après prolongation. (Reims qualifié 4 t.a.b. à 3). Reims était entraîné alors par René Vernier et Gueugnon par Casimir Nowotarski.
Les Rémois viennent de se renforcer avec un joueur de grande qualité, le strasbourgeois Vincent Doukantié qui faisait partie de l'équipe du Red Star que le F.C.G a éliminé en 1/2 finale de la Coupe de la Ligue en 2000. A noter que l'ancien Gueugnonnais Claude Dambury est un élément majeur du Stade de Reims.

Gilles Perrin, président du F.C. Gueugnon
« On ne peut pas dire que ce soit un bon tirage. Ce qui est intéressant c'est que l'on joue à domicile. Ils sont en tête du championnat national et nous sommes en queue de Ligue 2. A mon avis cela va être une rencontre équilibrée. Chacun a des objectifs différents puisque Reims joue pour accéder à la Ligue 2 et nous ne voulons pas descendre. »

Albert Cartier, entraîneur du F.C.G.
« C'est bien de jouer chez nous mais ce ne sera pas facile.ÊReims est une équipe de Coupe mais nous avons l'obligation de faire un résultat contre Créteil samedi. Après, on verra. »

Jérôme Frétard, ancien milieu de terrain rémois

« C'est un tirage sympa car nous recevons. Ce ne sera pas facile même si ce n'est pas vraiment un mauvais tirage. Ils ont une grosse équipe. C'est bien de jouer contre des gens que l'on connaît. J'espère que l'on va prendre des points en championnat pour pouvoir jouer les matchs de Coupe l'esprit libéré et que l'on puisse savourer ce que nous faisons dans ces compétitions. »

Ladislas Lozano, entraîneur du Stade de Reims
« Ma première réaction est une réaction de prise d'information. OK on doit jouer contre Gueugnon donc nous allons nous préparer à jouer contre Gueugnon. Il n'y a pas d'état d'âme du tout. C'est tout sauf un manque de respect. Je sais que chaque match de Coupe de France est toujours très, très difficile.

La déception, s'il y en a une, est de ne pas jouer à Reims. En effet, avec le match de Gueugnon et en comptant la Coupe de la Ligue que nous avons joué à Sedan, cela fera le 7e match de Coupe que nous disputons à l'extérieur. Nous n'avons pas joué une seule fois chez nous. C'est un des éléments de la préparation de l'équipe dans le sens où nous ferons tout pour nous qualifier et jouer enfin sur notre pelouse. Que ce soit Gueugnon, Cannes, Belfort ou Marseille nous n'allons pas déroger à nos habitudes. Nous avons notre circuit d'information. On le fera marcher et nous aurons les informations dont nous avons besoin. On jouera pour la gagne comme on le fait depuis le début de la saison. Je ne vois pas d'autre alternative en fait. »

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL