2003 2004

RETOUR A VU DES TRIBUNES

 

COUPE DE FRANCE
5ème tourCharleville (DH) - Reims Une qualification sans suspense
0-3
6ème tour Saint-Dizier (CFA2) - Reims Les intermittents du football
1-6
7ème tour

Vandoeuvre-les-Nancy (DH) - Reims Proprement étouffés

0-3
8ème tourBoulogne (PH) - Reims Le jour de gloire de l'ACBB
1-4
32èmes de Finale
Laval (L2) - Reims On est en 16èmes !
0-1
8èmes de FinaleGueugnon (L2) - Reims La victoire du collectif
1-3
16èmes de FinaleDijon (National) - Reims La poisse ! Elimination aux tirs au but
1-1

 

 


8èmes DIJON - STADE DE REIMS : 1 -1 (4 tab à 2)

Mercredi 11 février 2004 - 7.400 spectateurs - Coupe de France - 8e de finale - Arbitre : Hervé Piccirillo

Laurent 24e pour DIJON

Diané 30e pour REIMS

 

La poisse

 

Heitzmann échoue face à Tingry, mais il est trop tard.

On commence à y voir plus clair sur les circonstances de l'élimination en Coupe de France. Comme précisé plus bas ("On tient le coupable"), Rémois et Dijonnais ne luttaient pas à armes égales mercredi soir. Notre "tchatcheur fou", avait beau prétendre que "la force était en nous", les Rémois de Dany le Rouge n'avaient aucune chance face à l'armada mystique déployée par la bande à Jésus. Cierges, eau bénite sur la pelouse, prières en plein match... voire images pieuses glissées dans les protège-tibias (qui sait ?). Les Dijonnais n'ont pas gagné à la régulière, c'est évident. Et pourtant, aucun recours n'est envisageable devant les instances de la FFF.

Dommage que Michèle Alliot-Marie n'ait jamais mis les pieds dans un stade, sinon elle ne se serait sans doute pas limité à l'interdiction des fumigènes.

 

 

Kajima : "Si j'étais Dieu, je ne croirais pas en moi"

libre interprétation

 

« Je remercie mon Dieu parce que je sais que, si nous en sommes là, c'est grâce à lui. » Chrétien fervent, Moké Kajima, le latéral dijonnais, va tous les jours à l'église. Mais les manifestations de sa foi ne s'arrêtent pas là. Avant chaque match, il déverse ainsi une petite fiole d'eau bénite au centre du terrain. Souvent, dans l'infirmerie où les joueurs se font masser, il récite des prières à voie haute. Sur le terrain, il lui arrive aussi d'implorer Dieu tout fort, puis de le remercier aussi publiquement, comme lors du penalty détourné en championnat contre Reims par Barel Mouko, autre pratiquant.

En larmes sur la piste au moment du tour d'honneur, Moké voyait dans l'exploit des siens la preuve d'une intervention divine : «Dieu est toujours avec nous, il aime les petits et il nous a donné la gloire. Ca prouve qu'il n'y a pas que du matérialisme dans le foot. Cette foi va nous amener en Ligue 2. La grâce est avec nous.»
Et l'ancien Rémois espère bien entraîner ses nouveaux coéquipiers sur cette voie : "Avec tout ce qu'ils ont vu dans les matches, je suis persuadé qu'ils ont une forme de foi."

(Extrait du Bien Public)

 

 

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Décidément, les séances de tirs au but en Coupe ne réussissent pas aux Rémois. Les penalties accordés sur la pelouse de Dijon non plus : un penalty manqué en toute fin de rencontre en octobre dernier, un autre ce soir.

Les Bourguignons, qui étaient en perdition en fin de match (quand Reims s'est décidé à jouer), s'en tirent bien. Mais l'essentiel était la qualification. En dépit d'un coup de poker (l'entrée de Tingry pour la séance des tirs au but) la bande à Lozano doit s'incliner. Retour à la case championnat.

 

Toute la détresse rémoise

dans ces regards (Thibault H.)

 

 

- Jean-Pierre Caillot - «La Coupe n'était pas le but de la saison mais on s'était pris au jeu. On y avait pris goût. Notre tristesse n'en est que plus grande. L'histoire se répète à Dijon. Nous sommes maudits sur les penalties cette saison.»
- Mohamed Haddadou - «Je suis triste pour l'équipe et à titre personnel. Si je mets ce penalty, c'est fini. On a gagné. Il y aura d'autres matches pour se relancer et nous allons nous concentrer sur le championnat.»
(extrait de l'union du 12-02-04)

 

 

 

LE DIRECT

clic pour agrandir (Michel Jolyot)

 

19h - Les Rémois ont déjà tous pris place dans la tribune latérale de 500 places qui leur est réservée. Une tribune tellement remplie qu'il est impossible de s'y déplacer. Les deux kops de supporters ont même eu toutes les peines du monde à bâcher... Autrement dit, c'est "blindé" !

 


Les Grenouilles et le boeuf (Aurélie Barré)

 

19h30 - Un crachin typiquement picard s'abat par intermittence sur Dijon où un temps brumeux a régné toute la journée. La rencontre se déroulera sur un terrain gras... et les buts rémois seront gardés par Arnaud Balijon.

 

BALIJON (puis TINGRY)

BARBIER - ONGOLY (puis LETANG) - ARNAUD - LEROY

HADDADOU - DOUKANTIE - DAMBURY- FRANCOIS (puis PETITJEAN)

BOUTAL - DIANE

 

 

PREMIERE PERIODE : 10 MINUTES D'ENGAGEMENT

Mauvais présage pour l'attaque

20h00 - C'est parti à Dijon. Les Rémois donnent le coup d'envoi. Heitzmann, présenté comme incertain, est à la pointe de l'attaque dijonnaise.

15e - Dijon entame le match pied au plancher, mais sans grand danger pour la défense rémoise. Le Stade laisse passer l'orage et place quelques banderilles, comme ce tir des 30 mètres de Vincent Doukantié. Sans danger toutefois pour Legrand.

20e - Comme pressenti, la "bataille" se déroule essentiellement en milieu de terrain. Aucune offensive spectaculaire à se mettre sous les yeux... Un match très tactique dans lequel le Stade attend son heure. Tandis que François peine sur son aile gauche, Petitjean a été conservé sur le banc pour donner du punch le moment venu.

24e - 1-0 (Laurent) - Frédéric Laurent - planté au milieu d'une défense un peu trop statique - hérite d'un ballon de Masson, côté droit, et "allume" Balijon qui parvient à repousser... dans les pieds. Laurent ne laisse pas de seconde chance au gardien rémois. Il va falloir que les Rouge & Blanc passent la vitesse supérieure.

30e - 1-1 (Diané) - Diable de Diané ! Un ballon perdu en milieu de terrain lui aura suffi. Lancé en profondeur, il prend toute la défense dijonnaise de vitesse et trompe Legrand qui voit le ballon filer sous son ventre.

35e - Réponse des Dijonnais par Laurent qui allume Balijon à bout portant, mais le gardien rémois repousse. Deuxième alerte chaude dans la foulée et nouveau tir de Laurent détourné en corner par Balijon. Sur le corner, Ongoly impose sa stature...

43e - Après dix minutes (plus) agitées, concrétisées par deux buts, les deux équipes reprennent leur souffle et s'efforcent de limiter les risques avant la mi-temps.

Mi-temps

 

SECONDE PERIODE : BALLE DE MATCH

46e - C'est reparti à Dijon. C'était pour le moins prévisible : Petitjean remplace François. Objectif attaque...

54e - Corner pour les Dijonnais, à la suite d'un contre. Balijon dégage d'une claquette. Nouveau corner et, cette fois, la défense rémoise écarte le danger.

60e - Carton jaune pour Leroy. Le match est nettement plus débridé qu'en première mi-temps, mais n'est pas d'un très haut niveau technique. La partie peut basculer d'un côté comme de l'autre. Pourquoi pas sur une erreur technique d'aileurs ? La preuve : un centre dijonnais "dévissé" retombe sur la barre de Balijon...

62e - Létang remplace Ongoly. Barbier passe dans l'axe, Doukantié glisse sur le côté droit et Létang s'installe en milieu de terrain.

70e - Le Stade semble mieux maîtriser la situation en milieu de terrain et s'enhardit. Mais la pression dijonnaise demeure forte...

75e - Reims bafouille son football et, depuis quelques minutes, doit s'en remettre à Balijon. Mais les Dijonnais - extrêmement solides - semblent perdre des forces. Visiblement, Lozano mise sur un contre assassin pour faire la différence.

79e - Contre rémois. Petitjean centre pour Boutal qui place une tête piquée à bout portant. Le ballon rebondit devant Legrand.

82e - Reims semble mieux terminer le match et domine même les débats depuis quelques minutes.

 

Super Rémois où étais-tu ? clic pour agrandir

 

84e - Penalty arrêté par le gardien dijonnais - Diané est fauché dans la surface. Penalty ! Haddadou le tire mais place son ballon plein centre. Legrand repousse, Diané reprend mais manque sa frappe.

90e - Grosse occasion pour Diané, bien servi par Petitjean, mais la tête de l'Ivoirien passe au-dessus de la tranversale.

C'est fini. Prolongations. Pour la seconde fois en deux matches, les Rémois ont manqué un penalty sur la pelouse, décidément maudite, de Dijon.

 

PROLONGATIONS : PREMIERE MI-TEMPS

91e - Début de la première prolongation.

93e - Carton jaune pour Boutal et coup-franc aux 25 mètres pour Dijon. Repoussé par le mur.

97e - Les deux équipes sont fatiguées. Les deux entraîneurs ont encore la possibilité d'effectuer d'un remplacement. A Reims, Lozano peut encore faire entrer un joueur frais. Si c'est le cas, ce sera sans doute Comminges ou Oliveras.

100e - Dijon, dont les attaquants se sont beaucoup investis pendant le temps réglementaire, semble perdre pied peu à peu. Mais le chasseur de but Heitzmann est toujours vaillant. Il récupère un ballon chaud sur un contre, obligeant Balijon à dégager à la limite de sa surface.

102e - Carton jaune pour Claude Dambury.

103e -Tir excentré de Diané, sans danger pour le gardien dijonnais.

105e - Fin de la première prolongation.

 

PROLONGATIONS : DEUXIEME MI-TEMPS

106e - C'est reparti. Si la rencontre devait aller aux tirs au but, nul doute que les Rémois partiraient avec un petit handicap psychologique après les échecs successifs enregistrés sur la pelouse de Dijon : un penalty manqué en championnat, un autre en Coupe.

110e - Reims cherche visiblement à faire la différence dans les prolongations. Coup-franc excentré pour Reims à la limite de la surface. Létang frappe. La balle est détournée en corner... qui ne donne rien. Il reste moins de 7 minutes maintenant. La tension monte.

114e - Il n'y a plus qu'une équipe sur le terrain, celle de Reims. Mais Dijon tient...

117e - Dijon use d'expédients pour écarter le danger rémois. Rudi Garcia n'a plus le choix : il tente de s'en remettre à la loterie des tirs au but. Option radicalement différente pour Ladislas Lozano.

C'est pas chouette la vie

118e : Tingry va rentrer pour les tirs au but.

119e - Série de corners pour les Rémois, mais Dijon résiste encore et toujours

120e - C'est fini ! Tirs au but.

 

 

LES TIRS AU BUT

Boutal, Létang, Petitjean, Leroy et Arnaud sont les tireurs rémois. La séance se déroule à l'opposé de la tribune rémoise.

DIJON : 4 (5 tirs)

REIMS : 2 (4 tirs)

Boutal (arrêté)

Petitjean (repoussé)

Arnaud (réussi)

Létang (réussi - pleine lucarne)

Olivier Tingry avait arrêté le deuxième tir dijonnais, ramenant provisoirement les deux équipes à égalité.

 

L'aventure de la Coupe de France est terminée.

 

 

 

La voix du "Seigneur Lozano" est impénétrable - « C'est une grosse déception mais la vie ne s'arrête pas là. Il y aura des jours meilleurs. Avec Dijon, c'est toujours une histoire de penalties. A l'aller, dans le temps réglementaire puis la série. Après Sedan en Coupe de la Ligue, je vais insister auprès des garçons sur le fait que nous sommes éliminés sans avoir perdu. » (extrait de l'union du 12-02-04)

 

 

clic sur la photo pour agrandir (Thibault H.)

 

 

Vu de Dijon

 

Comme face à Saint-Etienne, Dijon a dû patienter jusqu’aux tirs au but (1-1 et 4 à 2) pour arracher sa qualification pour les quarts de finale de la coupe de France, hier soir, au terme d’une partie âpre et tendue.

 

Les premières minutes sont évocatrices sur ce que risque d’être cette rencontre. Les Rémois sont solidement campés sur leurs bases laissant le seul Amara Diané à la pointe de l’attaque. Très vite donc, Dijon a l’initiative du jeu mais sans réellement se montrer dangereux. Le ballon voyage essentiellement au milieu du terrain où une furieuse bataille fait rage. Nul doute que la première des deux formations qui réussira à s’imposer dans ce secteur aura fait un pas vers la qualification.
Pascal Braud essaie bien de secouer le solide édifice champenois sur une montée rageuse mais il ne peut convertir le centre de Masson en but, Balijon le devançant d’un rien pour s’emparer du ballon (8e). La porte semble bel et bien fermée. Il faudrait un exploit personnel pour débloquer la situation. Celui-ci arrive bientôt sous la forme d’une percée de François Masson qui sème la zizanie dans l’entrejeu du Stade de Reims. Il sert dans la surface Frédéric Laurent qui surgit de son flanc droit. L’attaquant Dijonnais frappe aussitôt mais Balijon repousse sur… Laurent qui a bien suivi. Bien qu’excentré, ce dernier ne se pose pas de questions et envoie la balle au fond des filets (1-0 à la 23e).


Diané égalise
Le plus dur semble fait. Malheureusement ce n’est qu’une impression car Reims va remettre les pendules à l’heure sur sa première véritable incursion dans le camp du DFCO. Diané, opportuniste, vole un ballon mal assuré par les Dijonnais à hauteur de la ligne médiane et s’ensuit à toutes jambes vers le but de Legrand. Débordé par la vivacité de l’Ivoirien, Peres ne peut rivaliser et ce diable de Diané s’en va égaliser d’une frappe à ras de terre dans un stade soudain muet (1-1 à la 30e).

Dans ce match qui s’emballe enfin, les Dijonnais ne cogitent pas longtemps. Sur un centre de Diers, Laurent réalise une somptueuse reprise de volée mais Balijon est sur la trajectoire (34e). Dans la foulée, Diers pivote dans la surface et frappe comme une mule mais Balijon est toujours là (35e).
Dijon a faim de ballons et le prouve dès le début de la seconde période. Un corner de Masson cafouillé, tombe dans les pieds de Heitzmann à dix mètres mais Balijon, en grâce, sort le tir de l’attaquant dijonnais du pied. A peine le temps de se relever que le portier rémois, chaud comme une bouillotte, dévie de sa lucarne un missile de Laurent (51e), qui remet ça quelques instants plus tard. Son centre dévissé termine sa course sur la barre d’un Balijon plutôt chanceux sur le coup (58e). Mais si Dijon se crée les occasions les plus franches, ce sont les Rémois qui imposent leur manière de faire. L’entrée de Petitjean a dynamisé le jeu de l’équipe à Lozano. Masson, lui, s’en moque. Un nouveau rush du petit numéro dix du DFCO est tout près d’apporter la délivrance mais Balijon est encore sur sa route (75e). Piqués au vif, les Rémois réagissent du tac au tac avec cette tête de Boutal que Legrand sort miraculeusement du pied (78e).


Un héros nommé Legrand

Au fil des minutes ce huitième de finale devient de plus en plus crispant. Devant son banc, Rudi Garcia ne tient plus en place. Il se fige soudain lorsque l’arbitre désigne le point de penalty après une faute peu évidente de Braud sur Diané. Trop injuste, trop dur pour des Dijonnais qui ne méritent pas de mourir de la sorte. Alors Legrand sort le grand jeu sur le tir d’Haddadou (84e).
Comme face à Saint-Etienne, les Dijonnais sont contraints à la prolongation. Si les jambes sont lourdes, Heitzmann trouve encore les ressources pour aller défier la charnière centrale rémoise mais son obstination n’est pas récompensée (101e). Avec les minutes qui s’égrènent, la fatigue fait son œuvre. Dijon a de plus en plus de mal à remonter le ballon mais tient bon. Une ultime occasion de Petitjean est repoussée par Legrand (120e). Chaud bouillant, le portier dijonnais va être le héros de la séance des tirs au but repoussant tour à tour les tentatives de Boutal et Petitjean. Et c’est Julien Gibert qui envoie Dijon au paradis des quarts. L’aventure continue ! Jean-Yves Rouillé

 

 

 

AVANT-MATCH

 

Le "tchatcheur fou" a encore frappé

 

LIRE

 

UNE PETITE DERNIERE POUR LA ROUTE

"La force est en nous"

 

- Ladislas, quel est votre sentiment sur le parcours de votre équipe ?
« Cette saison est très difficile pour Reims. Nous affrontons des adversaires hyper motivés. Au niveau mental et physique, nous devons être largement au-dessus de la moyenne pour nous en sortir. Nous avons pris des claques en début de saison et tout le monde disait qu'il suffisait de mettre quelques claques au Stade de Reims pour gagner. Nous nous sommes cadrés là-dessus. Nous avons désormais une mentalité, un caractère. C'est une grande progression. »


- Comment voyez-vous la rencontre de ce soir ?
« Le match va être très engagé car les deux équipes vont tout mettre en œuvre pour passer ce cap. Le match est historique pour Dijon, qui peut aller pour la première fois en quart, mais il l'est aussi pour nous. Nous respectons au plus haut point le passé de Reims, c'est un exemple, mais le groupe actuel vit son projet et veut, dans ce cadre, aller le plus loin possible.»

 

Seb, c'est (quand même) bien


- Le fait de rencontrer un adversaire du championnat jouera-t-il ?
« Non. Le championnat ne compte pour rien dans la coupe et vice versa. Nous n'avons d'ailleurs commencé à parler de Dijon que lundi. Nous avons juste organisé notre préparation sur dix jours pour être très bien physiquement ce mercredi. »


- Qui est le favori. Reims, leader du National, ou Dijon, tombeur de Saint-Etienne et Lens ?
« Il n'y a pas de favori. Ca va être très difficile, plus dur qu'à Laval et à Gueugnon car Dijon présente des caractéristiques différentes. En ce qui nous concerne, l'équipe dégage depuis la reprise une force qu'elle n'avait pas avant. Nous avons nos convictions pour nous et nous sommes animés par l'idée que nous allons nous qualifier. »

(extrait du Bien Public)

 

 

Les dirigeants dijonnais sont ravis de faire recette. Pensez donc ! Ils viennent de pulvériser à deux reprises leur record de spectateurs en championnat avec... 2.000 contre Angoulême et autant contre Raon. Dans ces conditions, s'ils franchissent le cap des 7.000 ce soir en Coupe, ils atteindront le Nirvana. Mais, tout n'est pas encore vendu dans les travées dijonnaises. Il reste encore quelques places à 4 tout petits euros dans les virages. Places auxquelles il convient d'ajouter les 500 réservées aux Rémois... Mais de ce côté là, le tarif sera nettement plus élevé.

Tout ça pour dire que Dijon bénéficiera d'un bon parterre de spectateurs... mais sûrement pas de supporters. Nos 500 Rouge & Blanc ne devraient donc pas avoir trop de difficultés à donner le change.

Même si les néo-Dijonnais Moke Kajima et Sébastien Heitzmann ont laissé un bon souvenir en Champagne, pas question de faire de sentiments : les quarts on y croit ! Arnaud étant de retour, Ongoly et Barbier au top de leur forme (pour ne pas citer Doukantié !), quelle que soit la configuration adoptée par Lozano, Seb ne devrait pas trouver beaucoup de ballons cafouillés à râtisser dans la surface.

A vrai dire, nul n'apprécierait que les Rémois nous repassent le plat sauce moutarde du championnat.

 

Seb : Dijonnais en paix (lire)

 

 

 

DIJON - REIMS DU 24 OCTOBRE

Heitzmann for ever

Goure ne s'y était pas trompé l'u

 

 


Ancien gardien de Reims - Membre du staff technique de Dijon

Frédéric Bompard, Rémois de coeur

10 février 2004

juillet 1989 - Fred "Arlequin" Bompard sous le "maillot" rémois.

2 matches avec l'équipe première en 89-90 (D2) - 29 en 91-92 (D3)


Celui qui fut quatre ans gardien de but du Stade de Reims vit sa deuxième saison au sein du staff technique du Dijon FCO. Rencontre avec un entraîneur passionné et honnête, fidèle soutien de Rudi Garcia.

 

Séjour à Reims. - « J'ai porté les couleurs du Stade de Reims de 1987 à 1991. J'ai été entraîné notamment par Jacky Lemée et Didier Notheaux. J'ai joué avec des gars comme Thierry Tusseau ou François Calderaro, mais aussi avec David François et Olivier Tingry, qui sont toujours Rémois, et Robert Pires, qui débutait. A l'échauffement, je l'enguirlandais quand il me mettait des frappes inarrêtables ! Je l'ai revu quand j'étais consultant sur Kiosque, nous en avons rigolé. Je garde de bons souvenirs de ma période rémoise, comme cette finale de coupe de la Ligue gagnée contre Niort. J'avais arrêté trois tirs au but. C'est aussi à Reims que j'ai rencontré Martine. J'ai quand même quelques mauvais souvenirs. Le club a été mis en liquidation judiciaire deux fois et je suis allé aux prud'hommes avec les deux associations successives. Mais, quand tu joues à Reims, tu es obligé de t'attacher à ce club. C'est quelque chose de mythique, je ne sais pas comment l'expliquer. Il m'arrivait souvent de croiser Robert Jonquet. Pour moi, c'était incroyable. »

 

Retrouvailles avec Reims. - « Ce tirage est spécial pour moi. Ce n'est pas comme si nous avions joué contre une autre équipe. Quelques personnes ont fait la moue en disant que nous n'allions jouer 'que'' contre Reims, mais il faut réfléchir un peu avant de dire ce genre de choses. Le Stade de Reims a été la première équipe française en finale de coupe d'Europe. Ce passé, pour moi, ça représente quelque chose. Chaque fois que j'arrivais à Delaune, je pensais à Kopa et Fontaine. Après tant d'années de purgatoire, Reims est arrivé à monter en L2 la saison dernière et j'ai du mal à comprendre sa descente immédiate. Ce club doit aller en L2, voir plus haut. J'espère qu'il nous accompagnera dans le trio montant. »


Bourreau de travail. - « C'est parfois un peu dur, car on a tous besoin de souffler, mais je suis un passionné. A partir du moment où je suis sur le terrain, je suis le plus heureux des hommes. Me lever pour aller travailler n'est jamais une corvée. C'est au contraire un plaisir. Je me reposerai quand je serai mort. Je ne serai jamais un sédentaire qui se contente de ce qu'il a. Mon rôle multicartes me convient. Je suis avant tout un entraîneur de foot qui peut être adjoint, s'occuper des gardiens ou remplacer Rudi quand il n'est pas là. »


Le caractère. - « J'ai un côté râleur, mais c'est parce que je me soucie de ce qui pourrait arriver. J'essaie de me projeter dans l'avenir, c'est-à-dire dans l'hypothèse où nous atteindrons la L2. Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à travailler comme ça au niveau des installations. Nous avons fait le compte : nous avons eu cinq opérés en deux ans. Le fait de passer sans cesse de terrains durs à des terrains mous et vice versa, y est pour beaucoup. Passer professionnel n'est pas qu'une question de statut. Il faut aussi les structures et le budget qui correspondent. Ce que je dis sur ce sujet, ce n'est pas pour moi, c'est pour le club. Je sais que la réussite passe par là et il faut arriver à en persuader tout le monde. »


Le staff dijonnais. - « La qualité première d'un entraîneur, avant de faire quoi que ce soit d'autre, est de savoir bien s'entourer. Sans nous jeter des fleurs, avec les deux Seb (Degrange et Delmas), je pense que nous faisons du bon travail. Rudi sait qu'il peut compter sur nous. Nous l'avons montré dans la réussite, mais aussi dans les moments plus difficiles de début de saison. C'est aussi la force du président, Bernard Gnecchi, qui appuie complètement le staff et les joueurs. Par rapport à ce qu'on voit dans le foot d'aujourd'hui, c'est un soutien inestimable. »


Le rôle d'adjoint. - « Je ne comprends pas comment un adjoint peut devenir n°1 à la place d'un gars avec qui il a travaillé très étroitement les mois d'avant. Je ne mange pas de ce pain-là. J'ai trop d'amitié, d'estime et de respect pour Rudi et toute sa famille pour que ce genre d'ambition ne fasse même qu'effleurer ma pensée. Si je veux être un jour le chef, je le dirai à Rudi et j'irai voir ailleurs. Avec les joueurs, l'adjoint doit arriver à être proche mais pas trop. Ils doivent pouvoir se confier à moi, mais je ne vais pas manger chez eux. »


La relation avec Rudi Garcia. - « J'ai beaucoup appris à ses côtés. Nous avons joué en pupilles ensemble. Pour moi, c'est un ami. Au-delà de l'aspect professionnel, j'apprécie l'homme et sa famille. A l'époque où il était à Saint-Etienne et moi à Béziers, nous nous étions dit que nous aimerions travailler ensemble. Ca s'est fait à Dijon. Se voir tous les jours crée encore davantage de liens. Quand on est complice, on n'a pas besoin de se parler pendant des heures. Ca permet d'être plus efficace. Il me laisse libre et c'est tant mieux car je ne supporterais pas d'être épié. Ca m'encourage à tout faire pour ne jamais le décevoir. C'est quelqu'un qui demande tout le temps notre avis. Après, il est normal qu'il fasse des choix. Rudi et moi, nous nous ressemblons dans la rigueur, dans la pudeur aussi. Lui est beaucoup plus diplomate que moi, mais j'ai progressé là-dessus. Cela dit, chacun doit rester à sa place. Rudi est un garçon brillant, qui n'entraîne pas au niveau qu'il mérite. C'est pour ça que je pense qu'on va y arriver et que le club va évoluer. »


La réussite actuelle. - « En ce moment, nous vivons ce pour quoi nous travaillons. C'est un pur bonheur que d'éliminer Saint-Etienne et Lens. C'en sera un d'arriver à atteindre nos objectifs. Au niveau émotion, c'est très intense, difficilement explicable. C'est le bon côté du foot, mais je n'oublie pas que beaucoup de gens sont sur le carreau. Chaque jour que le Bon Dieu fait, je le remercie d'avoir le privilège de pouvoir travailler. »

Philippe CROLY-LABOURDETTE

 

Le bras droit de Rudi Garcia

« Fred est vraiment dans son élément quand il est sur le terrain. Il a plusieurs fonctions au club : adjoint en équipe première, coach en CFA2, entraîneur des gardiens et coordinateur des équipes seniors. C'est à la fois parce que nous n'avons pas les moyens de fonctionner autrement et parce qu'il est compétent dans tous ces domaines. J'ai vécu le rôle d'adjoint à Saint-Etienne. J'ai donc l'avantage de savoir comment nous devons fonctionner. Quand je pars trois jours à Clairefontaine, je sais que ça va marcher, que Fred est à même de prendre des responsabilités. »
« Je le connais depuis trente ans. Nous avons joué ensemble à Corbeil. Il m'est très précieux. Nous avons entière confiance l'un en l'autre. Il est important d'avoir la même philosophie, les mêmes objectifs. C'est toujours l'entraîneur en chef qui est dans la lumière, notamment médiatique. Je profite donc de l'occasion pour remercier Fred à sa juste valeur et y associer les autres membres du staff, Sébastien Degrange et Sébastien Delmas. »


Camelot - Et une petite phrase pour surmotiver Ladislas Lozano ! Une ! - Fred Bompard, ex-gardien de but de Reims et entraîneur-adjoint de Dijon, à propos de la défaite de Reims en championnat : "C'était écrit ! Il suffisait juste de l'imprimer. Dommage que "le seigneur Lozano" se soit comporté comme un "vendeur démonstrateur."

 

 

Grand coeur

Franck Marquis, qui ne manque jamais une occasion de promouvoir son site dédié à la lutte contre la mucoviscidose www.starsdechampagne.com nous rappelle que Stéphane Jobard, milieu défensif du DFCO, est le seul joueur champenois de l'équipe dijonnaise, et l'un des plus anciens (33 ans, un gamin à côté de notre Boutal). Professeur d'EPS de son métier, il enseignait jusqu'à l'an passé à Langres. Stéphane Jobard est également membre de l'association Stars de Champagne - destinée à aider les enfants souffrant de mucoviscidose et de sclérose en plaques - aux côtés de plusieurs joueurs rémois : Tingry, Balijon, Charpentier, JM Jezierski, Lefort, Laquait, François et Petitjean.

 

 

 

 

 

LES AUTRES MATCHES DE COUPE

           

          GUEUGNON (L2) en 16èmes

          LAVAL (L2) en 32èmes

          BOULOGNE-BILLANCOURT (PH) au 8ème tour

          VANDOEUVRE-LES-NANCY (DH) au 7ème tour

          SAINT-DIZIER (CFA2) au 6ème Tour

          CHARLEVILLE-MEZIERES (DH) au 5ème tour

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

www.reimsvdt.com