BOURG-PERONNAS - STADE DE REIMS : 1-1
Samedi 24 avril 2004 - 34e journée du National - Arbitre : Pierre Tavelet
Boutal 45e pour REIMS
Tonnetot 92e pour BOURG
Bourg : la classe CFA
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Pan sur Launay ! - Conclusion de l'article de Philippe Launay (l'union), visant à démontrer que le Stade n'est plus dans le rythme : "Mathématiquement, il manque huit points aux Rémois, soit deux victoires et deux nuls. En quatre matches - deux réceptions (Nîmes et Angoulême) et autant de déplacements (Beauvais et Pau) - c'est jouable. A condition de reprendre ce qui constitue, dit-on, le rythme idéal des équipes ambitieuses : victoire à domicile et nul à l'extérieur." Sauf erreur, c'est bien un nul que les Rémois sont allés chercher à Bourg, non ? A moins que ce ne soit qu'un simple point ? Et contre Dijon, était-ce une victoire ou un match gagné ? | |
Le
beau temps aidant, JPC
serait bien avisé de ressortir son barbecue miracle, car la Ligue 2 ne
nous sera tout de même pas servie sur un plateau. Allez ! Un petit geste
Président
délégué, et je
vous promets que personne n'aura l'indélicatesse de rappeler que vous avez
évoqué un peu vite nos futurs exploits en L2 lors d'un fameux 'chat"
avec les supporters. J'y veillerai personnellement. M.H. Rappel
si vous avez manqué le début : |
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Un
match nul un peu rageant compte tenu des circonstances, mais un tout petit point
qui permet au Stade de reprendre la tête et de fortifier ses ambitions.
La L2 n'est plus qu'à quatre matches. Bourg, quant à lui, consolide
sa place de relégué en CFA. Voilà un championnat qui colle
sans doute beaucoup mieux à l'état d'esprit des joueurs bressans.
Le
fil de match l'u
Les Bressans avaient laissé leur première plume dans les arrêts de jeu de la première période, à la suite d'une tête de Samuel Boutal que De Cicco (ancien gardien grenoblois arrivé à Bourg au mercato) n'avait pu que détouner au fond de ses filets. Le coup de tête du capitaine rémois était consécutif à un coup-franc aux 30 mètres d'Arnaud Ribas, d'abord cafouillé dans la surface avant d'être récupéré par le n°22 stadiste qui avait remisé le cuir dans le paquet.
Auparavant, les Champenois avaient tranquillement installé leur emprise sur la rencontre, face à une équipe bressanne qui, sans se montrer réellement dangereuse, s'était avérée capable de mener des contres tranchants.
Configuration radicalement différente en seconde mi-temps, après l'expulsion de William Louiron à la 55e (deux cartons jaunes incontestables, le premier à la 30e pour antijeu). Soumis aux coups de boutoir d'attaquants de Bresse pas empoulés, les Rémois ont fini par craquer dans le temps additionnel et - ironie du sort - dans des circonstances semblables au but inscrit 45 minutes plus tôt par Samuel Boutal. Corner, balle dans le paquet qui heurte la transversale et... retombe sur le dos de Balijon avant de finir sa course au fond des filets.
Dany le Rouge bientôt dans votre ville.
Mauvais
coup du sort ? Sûrement si l'on considère que le Stade a manqué
un penalty (Dambury) en début de seconde période, évolué
à 10 durant une mi-temps et qu'Alexandre Barbier s'est blessé, obligeant
Ladislas Lozano à opter pour une charnière centrale inédite
Houche - Dambury en fin de match (l'entraîneur rémois avait
remplacé Oliveras au bout de 25 minutes et laissé Ongoly à
la disposition de la B).
Moins
sûrement si l'on remonte le temps jusqu'au méli-mélo de la
81e où Mélo (tiens, ça tombe bien !) avait provoqué
des sueurs froides chez les supporters en se présentant seul devant la
cage déserte d'Arnaud Balijon, parti réparer une erreur de Houche
avant d'en commettre une lui-même. Toutefois, Mélo n'étant
pas un patronyme idéal pour mettre le feu, la frappe molle de l'attaquant
s'était éteinte sur Comminges, revenu en catastrophe.
Moins sûrement aussi si l'on remonte jusqu'à la 69e et une main dans la surface de Doukantie, oubliée par l'arbitre.
Finalement, ce score de parité n'est pas une aussi mauvaise affaire puisqu'il permet même au Stade de rafler la première place aux Brestois, auteurs d'un match catastrophique à Nîmes (3-0). N'oublions jamais que le goal-average particulier (la règle en National) permet pratiquement au Stade de compter un point de plus que ses concurrents directs, Brest, Dijon ou Cannes.
Seule véritable fausse note de cette soirée : les irréductibles supporters rémois présents sur place garderont plutôt un mauvais souvenir de leur déplacement à Bourg-Péronnas, une équipe qui n'a rien, mais absolument rien de fair-play. A l'issue du match, les petits joueurs bleus de Bresse sont en effet venus chambrer le kop rémois, Lalaoui en tête. La grande classe... CFA ! Dans ces circonstances, si je ne savais me contenir je m'autoriserais à dire que BP ça sent le fioul.
Un stade digne de celui de Sedan au XVIIIe siècle.
DIJON
- | CHERBOURG |
2-1
0 |
NIMES
- | BREST |
3-0
|
PAU
- | SETE |
0-2 |
LIBOURNE
- | SANNOIS | 1-1 |
CANNES
- | ROMORANTIN |
1-1 |
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On
the road again | La
dope circule dans le stade | ...
et dans le car |
Flo,
Modo sado | Les
valseuses | Les
valseuses (remix) |
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Supporter : un métier à hauts risques | ![]() |
AVANT | APRES |
Le Stade de Bourg-en-Bresse
L'AVANT-MATCH
Bressans prêts à plumer
Derniers
de la classe, déchirés par des luttes intestines (lire ci-dessous),
les Bressans n'ont pas le moral et, si les joueurs drivés par Didier Christophe
(un ancien de la maison rouge & blanche) continuent à se battre comme
de beaux diables pour tenter de sauver leur peau, ce sont bien les seuls.
Autour d'eux, tout vacille. Le site du club lui-même est à l'abandon, son webmatser étant visiblement plus intéressé par l'annonce d'un concert de Tri Yann (groupe bressan pur porc) programmé début juin que par la venue des Rémois au stade municipal de Bourg. Fataliste, il a même renoncé à faire fonctionner son forum. Il faut dire qu'on ne s'y bousculait pas.
Voilà donc une configuration idéale pour aller faire un coup en Bresse. D'autant qu'en dépit de la distance les supporters seront du déplacement. Oui, mais voilà... ils voyagent souvent mieux que les joueurs. Enfin, façon de parler.
4
membres du comité directeur ont démissionné dans le but de
réunir une assemblée générale extraordinaire. Lobjectif
final étant de changer de président.
Bernard Dépierre
Lozano
le rebelle
4 membres importants du comité directeur (Paul
Gatheron, Jacques Jacoty, Jean-Emile Ladde et Jaïmé Lozano)
ont décidé de démissionner pour marquer de manière
forte leur divergence de point de vue avec le président en place. Un épisode
supplémentaire de la « guéguerre » que se livrent depuis
le début de la saison les partenaires du club avec le cercle proche de
Bernard Dépierre. La réussite du FCBP en coupe de France avait évité
le clash et avait permis à Bernard Dépierre de marquer des points.
Un sauvetage miraculeux en National peut-il avoir le même effet ?
«
Non, assure-t-on de manière catégorique dans le clan des «
pétitionnaires ». Il nest plus question de cautionner une gestion
despotique du club. Nous avons proposé un projet aux dirigeants et licenciés
pour lavenir du club en mobilisant toutes les énergies ».
Les 9 contestataires
Les 9 personnes à
lorigine de ce projet (les 4 démissionnaires plus Laurent Galdes,
Philippe Galy, Daniel Promonet, Hughes Serpinet et Sylvain Tilliere) ont uvré
toute la semaine afin de rassembler le quorum de signatures pour convoquer une
assemblée générale extraordinaire. Compte tenu des délais
nécessaires à son organisation, celle-ci devrait se tenir à
la fin du mois davril ou plus vraisemblablement dans le courant du mois
de mai.
Le projet de gestion du club proposé se présente en trois axes. Un axe sportif basé notamment sur la mise en place dun groupe Elite composé des joueurs de léquipe senior et de léquipe des 18 ans et une amélioration de la formation avec la création dun centre de formation continue. Un axe administratif marqué par la nomination dun secrétaire général et à lavenir dun manager général.
Enfin un axe financier, où lon note un rapprochement du comité directeur et du cercle des partenaires. « Nous navons pas lambition quun seul homme règne sur le club mais plutôt que 5 ou 6 chefs de file appliquent la politique et les décisions de ce projet », expliquent-ils. « Jattends, dit philosophe Bernard Dépierre. Nous aussi nous avons un projet. Dailleurs je trouve que le leur sinspire étrangement du nôtre». Ghislain GROS
Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |