STADE DE REIMS - BREST : 1-0

Samedi 13 mars 2004 - Stade Auguste-Delaune - National - 28e journée - Arbitre : M. Piccirillo

BARBIER, 77e

 

 

 

 

Brest impuissant face au leader

 

 

 

Les Bretons acceptent sportivement la défaite.

Tout aussi fair-play, on soulignera qu'ils auraient (presque) mérité le partage des points.

 

Une journée passée à se ronger les sangs, à attendre le verdict de la Fédération ce n'est pas forcément l'idéal pour aborder un match chez le leader. Aussi lorsque les joueurs brestois entrent sur la pelouse, le masque se lit sur leur visage. Ils savent qu'ils vont souffrir.

 

Arnaud Ribas

 

Les premières minutes leur donnent effectivement raison. Pourtant bien en place défensivement, les Brestois subissent les assauts répétés de Ribas côté gauche (11'), de Doukantié de 25 m dans l'axe (13'). La pression monte d'un cran lorsqu'une reprise de la tête de Dossevi vient heurter la barre transversale. Les Stadistes ne sont pas au bout de leur peine et Chauray est de plus en plus souvent sollicité. Après le côté gauche, Diané vient éprouver la solidité couloir droit, semant au passage une jolie pagaille dans la défense visiteuse (16').

Copieusement chahutés jusque-là, les partenaires de Gautier pointent le bout de leur nez au bout de 20 minutes. Lancé à pleine allure Ribéry remonte le terrain à grandes enjambées, se présente devant Balijon. Il semble avoir fait le plus dur mais au lieu de centrer au second poteau, où l'attendent Billong et Dissa, le fougueux attaquant brestois dévisse complètement.

À défaut de réussite, cette action libère au moins les Bretons qui se montrent alors plus entreprenants. Ainsi rapidement, sur un centre en profondeur de Dissa, Sissoko est à son tour en mesure d'ouvrir le score (29'). Les Rémois paraissent de plus en plus agacés mais ne parviennent pas pour autant à forcer le coffre breton. Ce qui fait naturellement naître des idées aux Brestois durant la pause.

Effectivement au retour des vestiaires, ceux-ci prennent le taureau par les cornes et n'hésitent plus à pousser leurs hôtes dans leurs retranchements. Dès la reprise, Ribéry s'infiltre une fois n'est pas coutume dans la surface mais sa balle piquée ne trouve pas preneur. Cette tentative de prise de pouvoir n'est vraiment pas du goût de Ladislas Lozano qui bat le rappel des troupes. Le message est suffisamment clair. Ses joueurs n'ont plus qu'à s'exécuter. Et là, la partie change radicalement de ton. Les Brestois sont débordés. Ils reculent de plus en plus. Et après plusieurs chaudes alertes d'Haddadou, Dossevi, Boutal et consorts, Brest craque sous la pression.

N'ayant donc plus rien à perdre, Albert Rust décide de jouer son va-tout. Sur la pelouse ses joueurs jettent leurs dernières forces dans la bataille. Mais rien n'y fera d'autant que Balijon se montre intraitable sur une reprise de volée de David. Brest doit s'avouer vaincu, le leader mérite bien sa place. François LE DIFFON

 

 

 

 

 

 

Reims ne l'a pas volé

 

Claude Dambury contre Bogdan Hriscu

Soixante-dix huit minutes. C'est le temps que Brest aura bien résisté aux Rémois, hier soir, tout en les inquiétant sur des actions sporadiques. Si un point précieux fut perdu sur un mauvais renvoi de Hriscu, l'avantage pris alors par les Champenois récompensa logiquement l'équipe la plus puissante et la plus incisive sur le plan offensif. Mais l'avenir de Brest n'en est pas pour autant obscurci sur la voie de la L2.

 

« Avec le joli coup à jouer par les deux équipes au sein du groupe de tête, l'ambiance était chaude comme une bouillotte dans le stade Auguste Delaune qui, à force de se raccrocher aux pans d'une (belle) histoire vieille de plus de trente ans, n'en finit pas de se délabrer. Ce qui a suscité une manif' de supporters avant le match.

Après dix premières minutes au cours desquelles les Finistériens furent bien en place, un air très chaud se mit à souffler sur le côté droit brestois occupé par Silas Billong face à son ancien club.
Les trois premières actions dangereuses de Reims furent élaborées dans cette zone. Bien présent sur un centre appuyé de Ribas (11 e ), Chauray assista ensuite à un coup de tête de Doukantié dévié en corner (13e) et surtout à une coupable absence de ses défenseurs centraux sur un centre de Létang que Dossévi, seul dans l'axe, s'empressa de détourner sur... sa transversale (14 e ). Une autre frappe un poil trop croisée de Diané finit de marquer cette période de nette domination rémoise.
C'est sous l'impulsion de Franck Ribéry que Brest parvint enfin à desserrer cet inquiétant étau. Mais l'attaquant brestois qui avait pris tout le monde de vitesse sur l'aile gauche eut le tort de jouer trop perso (et de tirer au-dessus du but), alors que Dissa et Billong étaient en meilleure position de marquer (21 e ). Sissoko fit aussi passer un gros frisson dans les travées de Delaune, en lobant Balijon mais en ne redressant pas le ballon de la tête vers le but vide (29 e ).
A l'image de Forest, qui vit à son tour son coup de tête renvoyé sur un corner de Ribéry, Brest avait repris du poil de la bête dans cette seconde partie de mi-temps où la bonne qualité de jeu des deux équipes ne s'était pas démentie.

Lors du second acte, le public champenois perdit parfois sa voix sur des percussions de Ribéry, qui mettaient sa défense au supplice mais qui ne débouchaient, par manque de lucidité, sur aucune occasion concrète. Il la retrouva très forte pour porter ses joueurs à la victoire.
De fait, la menace du 1 à 0 plana dangereusement sur un centre rageur de Dossévi (52 e ), sur un coup-franc bien enroulé par Létang (58 e ), sur un tir croisé de Dossévi (70 e ) et sur une autre frappe de Boutal (76 e ). Même si le milieu et la défense brestoise se trouvaient acculés dans leurs trente mètres, Chauray se montrait très sûr.
Brest pouvait donc se persuader qu'il préserverait un bon point jusqu'au coup de théâtre de la 78 e minute. En effet, suite à un corner d'Haddadou, Barbier frappa sèchement des 20 mètres vers le second poteau. Voulant repousser le ballon, Hriscu ne fit que le dévier dans son but.
Une telle avance était méritée pour Reims. Mais le coup était raide pour Brest, qui fit très peur à son adversaire dans les arrêts de jeu sur une reprise de David écartée par Balijon et sur une percée en force de Ribéry et Hriscu. Une réaction qui survint trop tard... Christian JONCOUR

 

 

 

L'AVANT-MATCH


 

Un samedi de feu

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Rude samedi pour le Stade de Reims qui joue une partie de son avenir sur le terrain et dans la rue. Paradoxalement, la réussite sportive du club est devenue son talon d'Achille dans une ville où les édiles se contenteraient volontiers de clubs de quartier.

10 h
16h30
20h

EN DIRECT  
La FFF tranche le litige Brest- Ajaccio 3 points en jeu
Les supporters rémois descendent dans la rue
Les deux cadors du National s'affrontent à Delaune
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JLS prône le nivellement par le bas

Dans L'Union de ce vendredi Jean-Louis Schneiter, le maire de Reims, affirme qu'il a "demandé à ses services de faire le recensement des stades qui en France ne sont pas aux normes." A défaut de pointer le regard vers le haut en tenant ses engagements, sans doute estime-t-il qu'il vaut mieux essayer de justifier son apathie en trouvant encore plus mal loti. JLS affirme aussi qu'il sera absent de la mairie ce samedi après-midi. Celui qui ose se présenter comme étant "un supporter du Stade" comptera peut-être au nombre des manifestants. Qui sait ? Plus sérieusement... Que JLS ne s'inquiète surtout pas de son absence, les supporters ont préparé une surprise dont il était prévu qu'il ne profite pas...

 

 

 

DELAUNE SAMEDI DANS LES MEDIAS
LIBÉRATION (Gilles Dhers) - CHAMPAGNE FM (E. Poli - 12h30) - FRANCE 3 (journaux - Patrick Charlot)
PRÉSENTS à la  manifestation : France 3 - L'Union - France Bleu - NRJ - Champagne FM - Marne Hebdo - France Football...

 

LE MATCH

 

Un samedi à six points

 

Aujourd'hui, les Bretons peuvent glaner six points... ou zéro.

 

Entre l'examen par la Fédération du match non-joué contre Ajaccio et ce choc au sommet à Reims, la journée d'aujourd'hui risque de modifier la donne en tête du classement. Dans le meilleur des cas, une victoire sur tapis vert suivie d'un huitième succès à l'extérieur, les Brestois pourraient ainsi ravir la première place à leurs hôtes. Bien qu'alléchant, ce scénario pour le moins optimiste ne saura leur faire tourner la tête.


Des trombes d'eau ont beau avoir coulé sous les ponts depuis le 20 septembre, les Brestois ressassent toujours leur cuisante défaite contre Reims. Les trois buts que leur avaient passés ce soir-là Diané et Moukila devant près de 11 000 supporteurs leur restent en travers de la gorge. Aussi ils se font une joie de croiser à nouveau le fer afin d'essuyer cet affront. Oh, bien sûr, Albert Rust reste très modéré dans ses propos : « Il ne faut pas se mettre de pression. Peu importe l'issue, le résultat n'aura pas d'incidence sur la suite. » Peut-être, mais au fond de lui il sait que le vainqueur de ce match au sommet fera un pas important vers la L2. En tous les cas, psychologiquement, il marquera des points. Il suffit d'ailleurs de se rappeler les difficultés qu'avaient rencontrées les Brestois après le passage du leader à Francis-Le Blé pour être définitivement convaincu. Toujours est-il qu'Albert Rust et ses joueurs vont tout faire pour éviter que pareilles mésaventures ne se reproduisent. « Nous abordons cette rencontre avec le même état d'esprit conquérant que les autres et tout aussi sereinement. C'est la meilleure façon de prolonger notre bonne série. » Les Rémois ne constituent pas cependant n'importe quel adversaire. Ce n'est certainement pas par hasard que les Champenois occupent la première place depuis la sixième journée.

 

« On ne craint pas Brest »

Aussi Albert Rust a beau retourner le problème dans tous les sens, ses joueurs vont se heurter à un véritable roc invaincu dans son stade Auguste-Delaune. « Cette équipe est très bien équilibrée. Défensivement, elle est très bien en place. Elle presse haut ce qui lui permet d'étouffer son adversaire. Et puis en attaque elle dispose de joueurs affûtés. » Toutefois, le coach brestois ne sait pas trop dans quelle configuration Ladislas Lozano disposera ses troupes. « En général, chez eux, les Rémois sont assez dominateurs. Ils peuvent aussi parfois se montrer patients et attendre la faute. »

Apparemment les Brestois vont se trouver confrontés au premier cas de figure. Le coach rémois annonçant sans détour que les Finistériens ne lui font pas peur : « On ne changera pas pour autant notre organisation, car on ne craint pas du tout Brest. » À tel point qu'il se paye le luxe de faire l'impasse sur Moukila, son buteur fétiche, qui revenait en forme après un mois d'absence.

Le léger ralentissement qui affecte son équipe depuis la reprise (3 nuls en championnats plus une défaite contre Dijon en coupe de France) n'en est pas vraiment un. « Faire un nul à Sète et à Ajaccio et un autre contre Valenciennes, ça n'a rien d'une contre-performance. » Quoi qu'il en soit, Brest, Cannes, Dijon et d'autres en ont profité pour se rapprocher, obligeant le staff champenois à refaire ses calculs : « Nous avons 51 points. La montée se jouera vraisemblablement aux alentours de 60. Si l'on fait le plein à domicile sur les cinq matches restant, c'est bon. » Le message est on ne peut plus clair. Si les Brestois souhaitent sabler le champagne, ils devront réaliser la même prestation qu'à Romorantin, l'efficacité en plus. François LE DIFFON

 

 

 

Lozanox, roi de l'intox

 

"Reims mérite sa première place

et ne craint pas du tout Brest..."

 

«Ce ne sera que la 10 e journée et pas le grand tournant de la saison», déclarait Ladislas Lozano avant l'affrontement du 20 septembre remporté par sa troupe (1-3). Six mois plus tard, l'entraîneur rémois réappuie sur le frein : «Il restera 10 matchs et 30 points à distribuer après la rencontre de samedi». Seule différence entre le match aller et le match retour : Reims aura cette fois à assumer le rôle du favori face aux Brestois bien décidés à rester d'étonnants voyageurs.

 

« On redoutait ce match à Ajaccio, car le contexte y est toujours particulier. Or, nous avons été accueillis de façon très amicale et on s'est demandé s'il n'y avait pas là une espèce de traquenard. Mais non », commente le coach champenois « un peu frustré » du 0-0 ramené de Mezzavia « car on avait tout pour gagner ce match ».

S'il n'y avait pas une défaite à Libourne (0-1) et « une autre injuste en Coupe à Dijon », ce résultat obtenu en Corse confirmerait la ligne très positive de Reims depuis la trêve (trois victoires, trois nuls en championnat). Il corrige un peu le déséquilibre des chiffres champenois (36 points pris à Auguste Delaune contre 15 à l'extérieur). « Ce gros écart est dû à notre volonté d'aborder la fleur au fusil ce championnat que plusieurs de mes joueurs et moi-même ne connaissions pas bien », affirme Ladislas Lozano. « On avait oublié un peu les fondamentaux et notamment qu'il fallait s'appuyer d'abord sur une bonne défense pour voyager loin ».
Le match remporté à Brest le 20 septembre fit figure de belle exception pour une formation peu efficace en voyage. « C'est notre référence à l'extérieur. On ne nous donnait pas du tout gagnant face à une équipe brestoise en pleine ascension. En battant celle-ci on a réussi à la faire douter ensuite ».

 

« L'équipe mérite cette première place »

Depuis le 13 septembre, Reims occupe la première place du groupe sans discontinuer. « C'est bien la preuve que l'équipe la mérite », insiste Lozano. « Elle a fait ce qu'il fallait pour être là. Elle a manifesté toutes ces qualités de cœur et d'esprit (la rigueur, l'abnégation, la constance) qui me plaisent bien et qui lui ont permis de traverser sans trop de dommage des matchs très engagés, très durs à négocier, car nombreux étaient les clubs qui voulaient s'offrir le leader».
Vantant le gros travail collectif mené par toutes les composantes du club, forcé de se remettre en cause après sa descente de L2, l'entraîneur champenois se réjouit de constater « sans prétention la grande force intérieure qui anime l'équipe et qui lui permet, depuis Noël, de ne plus perdre quand elle n'est pas capable de gagner. A la différence de ce qui s'était passé à l'automne à Wasquehal, Dijon et Nîmes, avec trois défaites 1-0 ».
Pas surpris de revoir Brest dans le trio de tête « mais d'avoir vu coincer auparavant cette équipe qui a l'effectif le plus riche du groupe avec Valenciennes et qui est aujourd'hui complètement repositionnée », Ladislas Lozano serait prêt à éluder l'intérêt du match de samedi, si on ne le poussait pas dans ses retranchements. « Il aura bien sûr une importance stratégique et il servira à matérialiser la hiérarchie, notre but n'étant pas de finir premiers mais dans les trois premiers. Mais on ne changera pas pour autant notre organisation, car on ne craint pas du tout Brest ». Et là, ça vire un peu à l'intox. Yves JONCOUR

 

 

Billong n'aime pas les claques

 

En bons chrétiens, les Bretons tendront-ils l'autre joue ?

 

 

Depuis la claque que leur ont infligée les Rémois au match aller, les joueurs brestois font preuve de beaucoup plus d'humilité. Les résultats sont bons actuellement, ils sont même excellents à l'extérieur, mais il en faudrait plus pour les voir perdre le fil du match. Aussi, Silas Billong entend continuer à jouer profil bas et prendre éventuellement par surprise son ancien club.

 

Silas, le résultat nul obtenu à Romorantin ne vous laisse-t-il pas un peu sur votre faim ?

Pas vraiment. C'est un match que l'on aurait tout aussi bien pu perdre. Romorantin est une belle équipe, elle s'est montrée entreprenante. Elle s'est d'ailleurs créé de bonnes occasions, notamment deux très dangereuses. Avec un peu plus de réussite, nous aurions pu nous aussi l'emporter. C'est pour ça qu'un nul est assez équitable.

Sinon, concernant les autres résultats de la journée, on se rend compte que rien n'est gagné. Toutes les équipes sont prenables. Il faudra se battre jusqu'au bout. Évidemment nous sommes en bonne posture mais nous l'étions tout autant avant d'affronter Reims à l'aller.

Restons humbles, ça nous évitera bien des désagréments.

 

La défaite contre Reims avait plongé l'équipe dans une espèce de torpeur. Pensez-vous qu'un nouvel échec en Champagne puisse avoir les mêmes effets ?

Psychologiquement, cette claque nous avait sacrément perturbés. Les mauvais résultats pour la suite à domicile sont sans doute liés. Mais elle avait eu le mérite de nous remettre les idées en place. Nous avions peut-être tendance à nous voir trop beaux. Aujourd'hui c'est totalement différent.

L'état d'esprit a changé. On se prend moins la tête. On essaye d'aborder les matches les uns après les autres sans trop se soucier du classement. Pour décramponner nos poursuivants, il vaut mieux avant tout compter sur nous que sur leurs éventuelles contre-performances. Le match de samedi n'aura pas plus d'incidence que celui de Cherbourg ou de Wasquehal.

 

L'équipe sera-t-elle animée d'un sentiment de revanche ?

Non pourquoi (sourire) ! On se dit que ce sera un match plaisant face à une très belle équipe. Reims occupe la place de leader depuis longtemps. Parce qu'elle le mérite. On va jouer chez elle, dans un stade plein. Il va nous falloir sortir, comme ce fut le cas à Romorantin, un gros match pour espérer ramener un résultat. On doit aussi aborder le match comme l'avait fait fort habillement Reims à l'aller. C'est-à-dire sans pression.

On ne sait pas très bien comment Reims va procéder. Elle peut aussi bien jouer l'attaque à tout va et mettre le feu en quinze minutes ou au contraire attendre sagement l'ouverture. De toute façon, il faudra être particulièrement vigilant. Quoi qu'il en soit, le championnat ne s'arrêtera pas samedi soir. Propos recueillis par François LE DIFFON.

 

"Deux bonnes claques valent mieux qu'une" (dicton champenois)

 

 

 

 

LA MANIFESTATION

Rassemblement à 16h30 Place d'Erlon - Départ de la manifestation à 17h

 

 

Une manif pour Delaune - Depuis plus de cinq ans joueurs, dirigeants et supporters de Reims attendent impatiemment des travaux. En substance, la destruction, puis la reconstruction du mythique stade Auguste-Delaune. En vain. Face à cette situation, une poignée de fidèles du Stade de Reims a décidé de réagir. Ainsi le 13 mars, quelques heures avant le périlleux match face à Brest, le Collectif des Supporters Rémois (CSR), fraîchement créé, appelle à une manifestation jusqu'à l'hôtel de ville pour faire entendre sa voix. Par la même occasion, le CSR déposera une pétition de 4500 signatures (*) pour demander un stade à la mairie afin d'éviter de subir les foudres de la Ligue. En effet, le stade Delaune ne devrait toujours pas être aux normes de la Ligue 2 cet été. Ennuyeux pour un club qui se maintient en pole position pour la montée. (France Football - 09-03-04) (*) Plus de 5.000 actuellement

 

 


08-03-04 : fax adressé au CSR par Patrick Poivre d'Arvor
clic pour agrandir

 

Ils soutiennent

les supporters rémois

Robert Pires

Il a signé la pétition Lire

Patrick Poivre d'Arvor

Il a adressé un fax de soutien

 

Pirès sur Europe 1

 

 

 

 

Nouveau report inévitable pour Delaune

 

 

Mais, c'est pour quand ?!

Monique Nassau

 

A l'heure où les supporters s'apprêtent à descendre dans la rue, l'examen détaillé de la procédure d'appel d'offres laisse apparaître un nouveau décalage dans la date "envisagée" pour les travaux. Monique Nassau, adjointe aux sports de la ville de Reims, a t-elle encore péché par excès d'optimisme ou s'est-elle laissé aller à un nouvel "effet d'annonce" ?

 

En flagrant délit... Début février, dans L'Union, Monique Nassau annonçait que les travaux de reconstruction de Delaune, interrompus depuis l'automne, reprendraient début juin 2004. En réalité, si l'appel d'offres lancé début janvier ne faisait l'objet d'aucun incident (les 31 lots en interaction doivent être conformes), le simple respect de la procédure conduirait tout droit à fin juillet, date de la reprise du championnat et des... vacances.

 

Explication technique du CSR

 

 

 

Ils vont parler de l'affaire Delaune

 

. . .

 

- France bleu : un premier reportage a été diffusé lundi dernier sur l'antenne de France Bleu Champagne-Ardenne.

- France 3 : un dossier sera diffusé ce week-end.

- France Football : un premier écho a été publié mardi, avant un dossier. La rédaction de France Football couvrira la manifestation de samedi.

- RMC Info : Jean-Michel Larqué suit l'évolution du dossier Delaune depuis plusieurs mois. Il a évoqué l'affaire dimanche dernoer et y reviendra de façon plus détaillée dans les jours à venir.

- Libération : le quotidien national prépare un dossier.

 

 

26.02.04

01.03.04

25.03.04



Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

www.reimsvdt.com