STADE DE REIMS - NÎMES : 2-1

Samedi 1er mai 2004 - 35e journée du National - Arbitre : Franck Bensimhon

Haddadou 50e, Diané 84e pour REIMS

Mangione 60e pour NÎMES

Caillobelix - Chenux
L2 en vue !

 

ROMORANTIN -
TOURS
4-00
SANNOIS -
CANNES
2-1
WASQUEHAL -
DIJON
2-0
BREST -
BEAUVAIS3-0


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"Il faudrait une catastrophe pour que Reims et Brest ne rejoignent pas la L2..." Que les superstitieux se rassurent, la phrase n'est pas de moi mais d'un journaliste de RTL. Il n'en demeure pas moins que je ne peux résister au plaisir de la reprendre à mon compte car, au soir de cette 35ème journée, la question n'est plus de savoir si le Stade va décrocher son ticket pour la L2 mais à quelle date il va fêter son accession.

Il se pourrait même que ce ce soit dès samedi prochain à Beauvais. Une victoire en terre picarde mettrait fin au suspense puisque Dijon et Romorantin, tous deux troisièmes à 5 points, vont en effet en découdre lors de la 37e journée.

On se prend un peu à rêver, car les Beauvaisiens ne nous ont guère réussi ces dernières années et le Stade version 2003-2004 ne voyage pas toujours très bien. Sauf que les Picards (en perdition) comptent déjà 5 points de retard sur le premier non relégable et que les Rouge & Blanc sont assurés d'évoluer devant un parterre acquis à leur cause. Au moins trois cars de supporters devraient faire le déplacement.

En tout état de cause, c'est encore un âpre combat qui attend les Rouge & Blanc, à l'image de celui qu'il ont dû livrer hier soir. Un match à multiples facettes. Une mi-temps complètement fermée puis une partie débridée après l'ouverture du score. Pas du grand football, mais un vrai match, avec sa part de suspense, sa part de gâchis devant le but, ses rebondissements, ses erreurs d'arbitrage. Bref, du football !

Les crocos avaient bien la peau aussi dure que prévu et les Stadistes beaucoup trop de pression sur les épaules mais, dans cette rencontre, l'essentiel c'était le résultat. A ce stade de la compétition, à cet instant de la saison, le reste est purement anecdotique. Cannois et Dijonnais, stoppés nets dans leur élan par un tableau d'affichage trop caricatural, ne pensent sans doute pas autre chose.

 

Nîmois courageux

 

Un petit clin d'oeil à Olivier Létang, latéral gauche de circonstance, qui s'est brillamment acquitté de sa tâche pour ce qui était peut-être sa dernière apparition à Delaune. Son travail en milieu de terrain est d'ailleurs à l'origine du premier but rémois : c'est lui qui lance Ribas (passeur sur les deux buts) dont le centre, détourné par le gardien nîmois, aboutit dans les pieds de Mohamed Haddadou, en embuscade au second poteau.

 

Tous à Beauvais - Prix : 15 euros, place au stade en sus. Inscriptions au siège ou au 03.26.87.19.73 (Dany le Rouge après 19 heures). Départ le 8 mai à 15 heures devant Delaune. Champagne, ratafia et bière à volonté dans le car. Sacs plastique Auchan fournis par Dany le Rouge en cas d'indisposition.

 

 

 

 

Cherchez l'intrus !


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Les soirs de match, il se passe toujours quelque chose d'incongru à Delaune. Sur cette photo prise à contrejour que voit-on ?

- En arrière plan, le Président Christophe Chenut que l'on reconnaît à son brushing, en grande conversation avec Matthias Verschave, ex-attaquant Rémois et actuel blessé Nîmois, écarté des terrains en raison d'une double fracture de la clavicule.

- Au centre, un quidam (en compagnie de son fils) qui essaie sans doute de dénicher une invitation pour le prochain barbecue organisé avec les joueurs. Selon mes sources, vous seriez d'ailleurs nombreux à solliciter JPC pour le barbecue de fin de saison. Je vous précise donc que c'est de l'humour. Faut pas rêver les gars ! Oncle Picsou s'est réincarné...

- A droite, la victime du quidam : le Président délégué Jean-Pierre Caillot. Il a momentanément rangé le "barreau de chaise" qu'il exhibait quelques minutes plus tôt, hors du champ des photographes... et qu'il s'apprête à rallumer au coup d'envoi, histoire d'empester ses voisins en tribune officielle.

- Au premier rang, un supporter doté d'une écharpe Rouge & Blanche non réglementaire. Si l'on y regarde de plus près, elle est en effet aux couleurs de l'AS Nancy-Lorraine et celui qui la porte est un membre des Red Sharks.

Cherchez l'intrus...

 

 

Cherchez l'erreur !
Virage Sud avant le match
Virage Nord 1ère mi-temps
Virage Sud 2e mi-temps

 

Des Ultrem qui désertent leur virage sud en première mi-temps pour se réfugier en nord. Des Ultrem qui "bâchent" à l'envers en signe de protestation. Des Ultrem qui parcourent les travées du stade en scandant "On est en colère !". Bref, des Ultrem qui en ont gros sur la patate après "l'affaire des fumigènes" (voir écho ci-dessous). Les déclarations du représentant de la Sécurité dans la presse locale avaient déjà été modérément appréciées, mais l'interdiction d'accès au stade avant le match pour préparer un tifo (signifiée par ce même représentant de la sécurité en signe de rétorsion) a carrément mis... le feu aux poudres. De part et d'autre, c'est beaucoup de bruit pour peu de choses : deux fumigènes craqués en une saison.

 

 

 

Fumeuse leçon de morale !

« On avait passé un deal avec les Ultrem en début de saison. On avait accordé un demi-tarif aux abonnés en tribune Sud. Eux s'étaient engagés à ne pas jeter de fumigènes car c'est interdit. Malheureusement ils n'ont pas tenu le coup et contre Dijon, ils en ont allumé. Ca coûte près de 3.000 euros au club. C'est dommage. » Responsable sécurité du stade, Jacques Filliols a du mal à cacher sa déception. «Nous ne sommes pas le PSG ou Marseille qui ont des budgets amendes pour l'année. » L'union du vendredi 30 avril 2004

 

Jacques Filliols "craquant" un fumi.

C'était lors de Reims B-Créteil, au lendemain de Reims-Dijon

 

 

 

 

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Cadavre de Red Girl
Jeunes pousses rémoises
Sups normands
Foule sentimentale
Show bise
Délivrance

 

 

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A la bonne franquette - Franck et ses Franckettes.

 

 

 

L'AVANT-MATCH

 

Qui veut la peau des Crocos ?

Le black-out  l'u

 

Rust, Jestin, Goursat : Attentifs les Brestois !

Qui veut la peau des Crocos ? Sûrement pas les quatre derniers adversaires directs du Stade. A savoir Brest, Dijon, Cannes et Romorantin qui espèrent un faux pas des Rémois pour cultiver leurs rêves d'accession.

Mais, pour l'instant, la Ligue 2 reste une réalité rémoise à laquelle le staff Rouge & Blanc est solidement accroché. Depuis des mois, Jean-Pierre Caillot a peaufiné jusqu'au moindre détail pour que cette remontée au sein de l'élite soit durable. Et tout laisse à penser que ce sera le cas, car l'ambition sera au rendez-vous la saison prochaine. JPC piaffe même d'impatience de le révéler...
En effet, tout est déjà verrouillé ! Il reste juste un dernier détail à régler : obtenir le droit d'évoluer à l'échelon supérieur. Et là, c'est certes un peu plus compliqué que prévu mais "on" y arrivera…

Pour cela, il n'y a d'autre alternative que de faire mordre la poussière à des "Crocos " qui ne se sont plus inclinés en déplacement depuis fin janvier et affichent une certaine solidité en défense (14 buts encaissés à l'extérieur contre 19 pour le Stade).
Qu'à cela ne tienne ! Il faudra impérativement faire la peau à ces Crocos qui se sont relancés la semaine dernière contre Brest. Avec 51 points, ils ne sont pas encore écartés de la course à l'accession. Un bon résultat à Reims aurait même pour effet de les propulser vers le sommet. A l'inverse, un échec anéantirait leur saison.

Ladislas Lozano sait qu'il devra se méfier du retour en forme des attaquants gardois, et notamment de Loïc Chaveriat (alias «Mortimer»), auteur d'un doublé contre Brest. Choisira-t-il de jouer le contre ou, à l'inverse, de mettre la pression sur l'arrière-garde nîmoise ? Mystère, car le coach champenois n'est pas homme à dévoiler ses options stratégiques... surtout avant les matches !

Il admet cependant craindre les "crocodiles". Mais, à vrai dire - et sans faire assaut de pessimisme -,il y aura sans doute encore beaucoup plus à craindre la semaine prochaine contre Beauvais. L'ASBO lutte en effet pour sa survie, tout en présentant le gros inconvénient d'être la "bête noire" du Stade, notamment lorsqu'elle évolue sur ses terres. Or, c'est probablement en Picardie que se jouera l'accession, car il faudra 65 points pour monter.

 

 

 

Attention ! Les Crocos de Didier Ollé-Nicolle ont du mordant.

Une nouvelle journée clé

Reims, qui reste sur un piètre match nul (1-1) chez la lanterne rouge Bourg-Péronnas, doit évidemment se méfier de la venue de Nîmes (7e), qui a lourdement fait chuter l'ex-leader Brest (3-0) il y a une semaine.
A quatre journées de la fin, Brest, dauphin des Rémois avec le même nombre de points (59), reçoit Beauvais (19e), relégué la saison dernière en National et qui lutte encore pour ne pas descendre d'un cran supplémentaire.

Wasquehal (17e) est aussi dans le même cas. Les Nordistes, à la dérive, reçoivent Dijon (3e) qui a laissé des forces en Coupe de France mercredi à Châteauroux et doit très vite retourner à la réalité du championnat afin de préserver son statut virtuel de promu.

Les Bourguignons ne disposent en effet que de deux points d'avance sur Cannes (4e), en déplacement à Sannois-Saint-Gratien (14e). Les joueurs du Val-d'Oise, 20e au soir de la 26e journée, se sont rétablis de façon spectaculaire en ne concédant aucune défaite en huit matches (4 succès, 4 nuls).
Derrière Cannes, Romorantin (5e, à trois points du 3e), qui reçoit Tours en match avancé ce soir, conserve un petit espoir de montée. En revanche, pour Libourne-Saint-Seurin (6e), en visite à Louhans-Cuiseaux (15e) également ce vendredi, cela risque d'être difficile.

 

Le match aller