STADE DE REIMS - RAON L'ETAPE : 1-1

Samedi 20 décembre 2003 - 20e journée du National retour - Arbitre : Thierry Desessart

Pierre Clavier 39e pour RAON

Noël Moukila 46e pour REIMS

 

Noël au balcon


 Comme une bûche l'u

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Tiens ! Voilà une photo qui illustre bien le Stade de Reims version 2003-2004, une équipe qui dégage une certaine forme de désinvolture et dont on se demande si tous les membres avancent toujours dans le même sens et au même rythme. Bref ! Une équipe qui, par intermittence, peut vraiment bien jouer au football mais manque terriblement de tripes. Une équipe qui, si elle ne se décide pas abandonner ses chaussons de danse pour mouiller le maillot, se prendra une belle déculottée (pour parler trivialement) au prochain tour de Coupe, à Laval. En revanche, si elle joue comme elle l'a fait une poignée de minutes hier soir pour revenir au score, ce sera une autre paire de manches.

En début de seconde période, à force d'engagement et d'envie, elle a même réussi le tour de force de réveiller un Delaune frigorifié, transi, trempé... Et c'est comme ça qu'on l'aime notre équipe ! Mais c'est un plaisir rare, car elle nous délivre ces phases de jeu avec parcimonie. Cinq minutes hier soir, pas une de plus. Et encore faut-il y inclure le temps perdu pour l'engagement après le but.

Après la trêve, on attend mieux d'un groupe aussi talentueux. Car tout de même messieurs les joueurs, concéder le nul face à la modeste équipe de Raon L'Etape, ce n'est déjà pas très brillant. Mais concéder le nul face à la modeste équipe de Raon l'Etape réduite à neuf, là c'est carrément terne.

Je sais. C'est sans doute trop demander, car Reims se promène en tête du National avec 5 points d'avance sur le quatrième. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, à défaut du meilleur des championnats. Oui, mais entre Dossevi (un Tchami mâtiné de Pickeu) et Houche (un Létang indolent), le Père Noël n'a pas été très généreux jusqu'à présent côté renforts. Alors, Petit papa Noël, n'oublie pas mon petit Caillot...

 

 

 

INSTANTANÉS

 

 

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Il pleut, il mouille... C'est la fête à la grenouille

 

 

 

AVANT-MATCH

Pas (encore) à la fête

 

Ce samedi, sur le coup de 22 heures, les joueurs n'auront qu'une idée en tête : mettre un peu de distance avec Auguste-Delaune, les Thiolettes et le staff pour profiter au mieux de la trêve. Mais auparavant, il leur faudra rendre une dernière copie, sous la forme de trois points glanés (ou arrachés, l'histoire nous le dira) contre la rugueuse équipe de Raon-L'Etape.

Le score du match aller (0-3) est en effet plutôt trompeur. Les Rémois avaient souffert ce jour là, profitant surtout de la naïveté des promus pour s'imposer. Ce soir, il leur faudra faire preuve d'autant de réalisme pour l'emporter face à une formation qui a maintenant fait ses classes en National et annonçait hier qu'elle "entendait livrer une véritable guerre de tranchées" sur la pelouse (vraisemblablement détrempée) de Delaune.

Loin du pâturage vosgien qui lui sert de stade, Raon se comporte d'ailleurs plutôt bien puisqu'il s'est tout de même imposé à Cannes et Romorantin. Ce n'est pas rien... L'appétit vient en mangeant pour cette équipe que l'on pensait condamnée à faire l'ascenseur. Aujourd'hui, elle n'est plus relégable et croit tellement en ses chances de maintien qu'elle vient de casser sa tirelire pour muscler son milieu de terrain, intégrant dans ses rangs l'expérimenté Youssef Moustaïd. L'ancien Nancéien a disputé la bagatelle de 55 matches en L1 et 117 en L2. Ca non plus, ce n'est pas rien.

On parlait de pâturage pour décrire le stade champêtre de Raon, mais il est vrai que, côté stade, mieux vaut faire profil bas, notamment en cette période. Pour tenter d'attirer un peu de monde dans le virage nord, le club a ramené le prix des places à 2,50 euros mais, avec le temps prévu sur Delaune samedi soir, ce n'est pas vraiment... un cadeau.