SANNOIS ST-GRATIEN - STADE DE REIMS : 0-3

Samedi 31 janvier 2004 - 23e journée du National - Arbitre : Ameziane Khendek

LEROY 67e - DIANÉ 76e - BOUTAL 92e

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Classe champion

Vu de Sannois

Les Wilfried & Dambury à l'affiche

 

"Belle affluence des Rémois qui ont poussé leur équipe tout le long du match.

Bon état d'esprit de leur part avec une tenue exemplaire pendant et après le match". Philippe Collin

 

Sannois avait dit de ce match que c'était "sa Coupe de France".

Une phrase de trop car le Coupe de France appartient aux Rémois cette année.

 

Fil de match l'u

 

Sannois a vendu chèrement sa peau, mais il y avait incontestablement une classe d'écart entre les deux équipes. Une classe d'écart dans l'opportunisme, dans la conviction, dans l'efficacité, dans le réalisme... Bref, tous ces petits rien qui, à niveau de jeu égal, différencient un promu potentiel d'un relégable. Car Sannois, poussé par un vent violent en première mi-temps, aurait très bien pu rentrer aux vestiaires avec un but d'avance et se recroqueviller derrière son double rideau défensif. Dès lors, la physionomie du match aurait été radicalement différente.

Pure supposition car, même s'il ne le formule pas aussi clairement, Ladislas Lozano avait choisi d'attendre son heure, c'est-à-dire la trop célèbre période de relâchement d'une équipe parisienne réputée pour sa fragilité défensive et ses instants d'égarement.

Ameziane Khendek, l'arbitre peu affuté de la rencontre, a d'ailleurs bien failli compromettre ces plans en expulsant sans ménagement Thomas Dossevi (deuxième carton jaune) peu avant l'heure de jeu, avant de rétablir rapidement l'équilibre numérique via un rouge chez l'adversaire. Seule conséquence fâcheuse de cet arbitrage par compensation : l'attaquant rémois, qui devait déjà être suspendu contre Louhans (trois cartons) manquera également le déplacement à Dijon.

Pour le reste, cette configuration à 10 aura finalement contribué à libérer des espaces dans lesquels se sont engouffrés les Rémois en fin de rencontre, crucifiant par deux fois le gardien parisien : raid solitaire de Diané dans la défense, ponctué par un tir croisé (un classique); reprise de Boutal sur un centre tendu de Petitjean. Auparavant Ludovic Leroy, un joueur réputé "sérieux" à son poste, s'était offert une fantaisie (une fois n'est pas coutume) en inscrivant un superbe coup-franc des 20 mètres, à la suite d'une petite combinaison avec "Momo" Haddadou.

Suffisant pour que le Stade, sans forcer son talent, verrouille sa place de leader. La classe champion, en somme. Tout comme son public qui s'était déplacé massivement dans la banlieue nord.

 

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Deux cars "seulement", mais une kyrielle de voitures particulières.

Au total, ils étaient près de 700.

 

 

On peut être heureux d'un résultat sans se laisser aller à de tels débordements.

Mais que fait la Sécu ? Clic sur la photo pour découvrir l'ensemble de la scène.

 

 

Coach Ladis clic

 

Didier Caignard (Entraîneur Sannois) : "Une leçon" - « Nous avons pris une leçon dans tous les domaines. Nous ne pouvions rivaliser que si nous restions dynamiques et enthousiastes comme nous l'avons été en première mi-temps.
Nous avons perdu ça en seconde. Nous savions aussi que la maîtrise collective et individuelle de Reims était supérieure. Cela s'est confirmé même si le score est un peu lourd ».

Ladislas Lozano : "Conforme" - « Nous avons bien su gérer cette partie. En première période, nous sommes restés dans notre moitié de terrain pour éviter leur jeu en profondeur. Cela a bien fonctionné. Nous avons modifié notre schéma en schéma en deuxième mi-temps en les attaquant sur toute la largeur. Le deuxième but les a assommés. La réussite nous tend à nouveau les bras, j'espère que c'est un signe ».

Extraits de L'Union du 01-02-04

 

 

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"Gentil le chien..." Vincent Doukantié et Samuel Boutal semblent avoir usé de moyens peu orthodoxes pour amadouer M. Khendek, un arbitre difficile à tenir en laisse lors de ce match qu'il a involontairement contribué à débrider. Boudeur, Jean-Pierre Caillot. Pendant qu'il fait les cent pas devant les vestiaires, c'est Ladislas Lozano qui répond aux sollicitations des télés et radios. Lorsqu'il se décide à sortir au devant des supporters, les encouragements sont destinés à celui qui lui emboîte le pas, à savoir Christophe Chenut. Ingrat le rôle de Président délégué. Comme en témoigne la troisième photo, même les supporters sont mieux servis pas les cameramen. Il faut donc rendre justice à JPC, car si le club en est là cette saison, il n'y est pas étranger... Il est temps que ça se sache.

 

 

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Sortie d'école (Doukantié - Dambury) - Momo

 

 

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Ongoly pourra faire carrière à Sannois, les enfants l'adorent.

Ce n'est pas le cas pour Petitjean (clic sur cette photo vampirisée pour comprendre)

 

 

"Quand on arrive en ville..."

 

 

LE MATCH ALLER FUT CHAUD

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 Bonifacite : JiBentus va mieux

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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