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RETOUR A STADE DE REIMS VDT
BEAUVAIS - STADE DE REIMS : 1-2
Samedi 8 mai 2004 - 36e journée du National - Arbitre : Franck Guillon
Diané 40e & 76e pour REIMS
Cavaglia 91e pour BEAUVAIS
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La L2 est à nous !
"Qu'il se calme, sinon il va mourir..." : Pascal Urano (Sedan) à propos de JPC.
photos Michel Jolyot
Samedi soir, en Picardie, le noyau dur des supporters rémois (un millier tout de même !) a partagé des instants magiques avec les joueurs et l'encadrement stadiste : ceux de la remontée en Ligue 2. C'est une évidence, il fallait être à Beauvais. La suite, ce sera juste pour le fun. Voici quelques-uns de ces instants saisis à la volée.
SAMEDI
8 MAI 2004 - 20H40
Grange
est à terre. Diané emmène le Stade en L2.
"Mon
grand frère s'appelle Didier"
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Sur
deux accélérations de Diané (40e et 75e), le Stade de Reims
s'est offert le grand « Brisson » de la remontée en L2, hier
soir à Beauvais.
Deux points en trois matches « suffisaient », les Rouge et Blanc sont allés en chercher trois d'un coup avec sang-froid, condamnant quasiment du même coup (destins croisés) l'ASBO à la descente en CFA. Une ASBO aux portes de la L1 il y a deux saisons.
Malgré
l'enjeu, Ladislas Lozano n'avait pas hésité à titulariser
pour la première fois le Revinois Bourad Houche : « Il le mérite.
A chaque fois qu'il est entré, il a apporté quelque chose. C'est
aussi la preuve que les portes du groupe sont ouvertes. ».
Signe de
la crispation ambiante, Ekobo récoltait un jaune dès la 4e et le
duo Ribas-Comminges se chamaillait « à toi à moi » sur
un coup-franc.
Cette fébrilité était encore palpable
lorsque sous les ficelles picardes, Coquerel en ratait une belle en tête
à tête avec Balijon, décisif sur cette occase en or aux 6
mètres (5e).
Face à un Stade bien en « lignes »
et jouant haut, les Beauvaisiens faisaient le choix de la profondeur. Quand ils
en avaient la possibilité, car la circulation rémoise désamorçait
le combat attendu.
Ribas poussait, cette fois, à la faute Cavaglia,
averti à son tour pour un tacle dans le rond central (18e).
Un nouveau
duel Ð aérien Ð entre Balijon et Coquerel tournait encore à
la confusion de l'attaquant qui « bégayait » une déviation
de la tête au point de pénalty (22e).
A la demi-heure, la maîtrise
était rémoise et les opportunités oisiennes. Une tendance
qui se confirmait sur une frappe de Hervé (consécutive à
un coup franc) déviée en corner par Oliveras sur un heureux coup
de billard.
Pour rester dans le ton, cette troisième occase était
suivie d'un troisième carton infligé à Cordonnier coupable
d'une. semelle (34e).
Ce
diable de Diané
Les Stadistes n'avaient même pas besoin
d'appuyer sur l'accélérateur pour s'offrir le meilleur des retours
aux vestiaires.
La « réussite » du leader contre la «
poisse » du relégable : contraste classique et cruel, les Beauvaisiens
se mettaient eux-mêmes en difficulté sur un ballon dans l'axe que
Cavaglia ne parvenait pas à maîtriser. A l'inverse de Diané
qui, comme un félin à l'affût jusqu'alors, avait le coup de
rein pour contourner Grange et mettre le feu au petit millier de supporters rouge
et blanc ayant annexé Pierre-Brisson (40e).
L'équation était
on ne peut plus limpide. Au pire, le Stade - qui se serait certainement contenté
d'un nul - n'avait plus qu'à « fermer boutique » intelligemment
pour assurer son ticket vers la L2.
Le
coup était a priori si rude que les Beauvaisiens n'avaient même pas
le cur à se révolter. Ni même à monter d'un cran
sous la menace évidente d'un second retour de bâton.
Toujours
sous les trombes d'eau, l'ardeur de l'ASBO se diluait un peu plus. Et sur un contre
de Comminges plein champ, Diané ratait le KO définitif sur un essai
à peine trop croisé (54e).
Le Stade qui avait le beau rôle,
en jouissait pleinement. Envahi par les sifflets, Pierre-Brisson sentait franchement
la résignation.
Le
Drogba rémois...
Arnaud
Dos Santos essayait de brouiller les cartes en lançant le joker défensif
Tamboura. en pointe. Dans le même mouvement ou presque, Ladislas Lozano
se donnait de quoi profiter des espaces avec Moukila et Dossevi. Un sang neuf
certainement nécessaire à un moment-tournant où les Rouge
et Blanc avaient un peu trop tendance à subir, témoin cette frappe
de Hervé détournée en corner par le très concentré
Balijon (68e).
Cette option s'avérait payante. Si, dans la série
le contre qui tue, Diané échouait une première fois en duo
avec Dossevi, le « Drogba » rémois, impressionnant de tonicité,
remettait ça pour le 2-0 (75e).
Les Stadistes pouvaient se permettre
un dernier frisson dans le dos sur une tête de Cavaglia qui, suite à
un corner dans les arrêts de jeu, réduisait l'écart mais pas
la portée d'un succès historique fêté comme à
Delaune par une demi-tribune rouge et blanc ayant flairé l'événement...
Jean-Pierre PRAULT
(L'union - 09-05-04)
Impitoyable 3e mi-temps pour les jeunes pousses de GAV :
Certains s'accrochent au résultat. D'autres à leur verre.
Tactiles les Arnaud.
Christophe Chenut,
Jean-Pierre Caillot dans la mêlée.
Jean-Pierre
CAILLOT - «On a du mal à retrouver ses esprits. Comme dit l'autre
: on en a rêvé, on l'a fait. On mesurera dans les jours à
venir cet exploit qui est de réussir à remonter tout de suite.
Maintenant, on ne va plus faire de langue de bois. Par superstition, on ne parlait
que de finir dans les trois premiers mais le titre nous tend les bras et nous
devons bien ce bonheur à nos supporters. Sans compter que ce titre de National
est le seul qui manque au palmarès du Stade».
Christophe CHENUT - « Une grande satisfaction d'avoir fait oublier
très vite le mauvais parcours de la saison dernière. C'est suffisamment
rare qu'un club fasse l'ascenseur dans ce sens pour que l'on félicite Ladislas,
Jean-Pierre (Caillot) et Fabrice (Harvey) qui ont fait un gros boulot. Notre modèle,
c'était Metz. Hier, j'ai lu que Rouen voulait s'inspirer de Reims, c'est
bien d'être à notre tour un exemple positif.
Entre L2 et L1 comme
entre L2 et National, il n'y a pas une mais deux marches énormes. Tout
le monde est conscient que ce sera difficile. Il y a un tel palier économique
par rapport aux clubs qui sont installés de longue date. Le plus dur recommence
mais nous avons plus appris en descendant que si nous nous étions maintenus
difficilement comme Clermont. Cette accession recrée une dynamique."
Propos recueillis par Jean-Pierre PRAULT
(l'homme qui m'a enseigné l'art des mauvais jeux de mots)
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Un millier de Rémois à Beauvais
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La fin d'un club
Pour
Beauvais, cette défaite sonne le glas du professionnalisme. Les joueurs
vont partir, le centre de formation va disparaître. On parle même
de dépôt de bilan, synonyme de relégation en CFA2. Triste
!
Quelle
étrange et triste soirée que celle passée, hier soir, à
Pierre-Brisson. La pluie qui, pendant de longues heures, s'est abattue sur le
département, avait rendu l'atmosphère encore un peu sombre. Dans
leur tribune, certains membres des Red North, habillés de noir, font face
aux maxi-fans qui ont misé sur simple, mais explicite la victoire ou la
relégation.
Il n'est pas encore 20 heures, le coup d'envoi de ce match crucial n'a pas été donné, et déjà l'ambiance est terriblement pesante. Entassés dans la tribune qui leur est réservée, les supporters rémois se sont déplacés par centaines. Reims joue, sur ce match, sa remontée en Ligue 2. L'ASBO, elle, entame sa descente aux enfers.
Et pourtant, comme pratiquement à chaque fois avec Beauvais, le début de partie est en faveur des Oisiens. Six minutes de jeu, Girard sert Coquerel qui se retrouve tout seul face au gardien. L'attaquant préfère frapper en force, et ce qui aurait dû se transformer en but n'est plus qu'une simple occasion manquée. Une énième dans le parcours de Beauvais cette saison. Le scénario déjà tant de fois jouer se déroule alors.
Juste avant le repos, sur une incroyable bévue de Cavaglia, Diané s'en va offrir un but aux Rémois. Beauvais n'a déjà plus que ses yeux pour pleurer. Le public beauvaisien n'y croit d'ailleurs plus. Et la qualité de jeu déployée par les Oisiens en seconde période va leur donner raison. La réaction d'orgueil tant demandée par Arnaud Dos Santos n'aura pas lieu.
Les Beauvaisiens tentent de récupérer le ballon devant des Rémois qui se contentent désormais de le faire circuler. Hervé amorce bien une frappe, mais le ballon est rapidement enlevé par le gardien. Diané, lui, se montre nettement plus efficace. A un quart d'heure de la fin, l'ancien attaquant de Roye s'en va superbement doubler la mise. Seuls les chants qui s'échappent de la tribune des supporters rémois maintiennent du bruit dans ce stade Pierre-Brisson qui se vide peu à peu.
La réduction de score de Cavaglia dans les ultimes minutes n'y changera rien. Il est presque 22 heures. Au rythme des «On est en Ligue 2!», les Rémois exultent. Les joueurs beauvaisiens, eux, se sont encore un peu plus rapprochés du CFA. Seul un improbable miracle pourrait désormais modifier la donne. Dans la nuit beauvaisienne, la pelouse est envahie par les supporters rémois venus fêter la réussite d'un club qui, comme Beauvais, avait été relégué en National il y a un an, mais qui, lui, a réussi son pari de la remontée immédiate.
Dans la tribune présidentielle du stade Pierre-Brisson, un ancien tarde à ôter son bonnet et la vieille écharpe de cette époque où l'ASBO s'appelait encore AS Beauvais-Marissel. De cette époque où, sous la houlette du président Corillon, le club était devenu professionnel. C'était il y a dix-neuf ans. Depuis hier, M. Corillon doit avoir le coeur bien gros. Tout comme Jean-Claude Herbaut, Bruno Metsu, Jacky Bonnevay, Patrick Martet, José Pinot, Guy David et tant d'autres hommes encore qui ont fait du club beauvaisien ce qu'il était encore juste avant-hier soir. Sandrine LEFEVRE
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y'a
comme un défaut | "On
est... On est... | ...
On est en L2 !" |
France
3 | France
Bleu |
Il faut de tout pour faire un monde
néo capos
Fallait pas t'angoisser...
Ca s'est plutôt bien passé
Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |