SYLVAIN DIDOT

 


ARRIVÉE : SAISON 2004-2005 (Ligue 2)
MILIEU GAUCHE

Le bel Armoricain


 
On en parle  
 



Février 2007 - Retour à la normale.

Le 20 octobre 2006 au Havre, Sylvain Didot, alors capitaine stadiste, est grièvement blessé. Il souffre d’une rupture du biceps fémoral et d’une distension du ligament latéral externe et des ligaments croisés.
Didot est opéré le 26 octobre 2006, à l’Hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, par le Professeur Rolland. Intervention pleinement réussie. Début décembre, il entreprend sa rééducation. Direction Capbreton. En décembre, il s'agit tout d'abord de reconstituer la masse musculaire pour renforcer la jambe gauche, engoncée dans un plâtre durant plus d'un mois. En janvier, un deuxième séjour vise à permettre de retrouver la motricité et la souplesse.


Mars 2007 - "Début mars, ke vais recommencer à courir tout doucement. Ensuite, j’irai pendant deux ou trois semaines à Cap breton pour le renforcement musculaire. À la fin mai, il faudra que je me trouve un préparateur physique pour continuer à faire du terrain pendant que les autres seront en vacances. Mon souhait est de pouvoir reprendre avec le groupe à la fin juin, ce qui confirmera que ma blessure aura bien évolué"



16-01-2007 - Sylvain Didot est sans doute le plus Marnais des « Aquitains ». Depuis le 10 janvier, le Stadiste séjourne en effet à Capbreton où il poursuit la rééducation d'un genou gauche fracassé au Havre.
C'est son second passage dans les Landes après décembre, du 6 au 23. « Ensuite, j'étais rentré dans ma famille, en Bretagne, pour les fêtes », lance le gaucher qui n'a pas respecté de trêve hivernale, profitant du centre de rééducation de Trestel, dans ses Côtes d'Armor natales.
Pas d'inactivité
Une volonté qui permet au Stadiste de respecter son tableau de marche : « Je récupère une bonne flexion. Je n'ai quasiment plus de douleur. De toute façon, si j'en fait trop pour le genou, il me le dit tout de suite. Il gonfle. »
A la fin du mois, Didot passera l'examen du 3e mois avec l'espoir de voir son articulation se plier à 115°. Un espoir raisonnable car l'évolution est bonne pour le Breton qui s'astreint à une prise en charge individuelle. « Les kinés ne sont pas toujours à nos trousses. »
Et le moral ? Il suit car « je suis plus mobile et j'ai retravaillé la force, la tonicité des appuis. J'espère attaquer le vélo d'appartement pour que la cuisse regonfle ».


 


 

 

SON ARRIVÉE A REIMS

Doudou,
dis donc…

Sylvain Didot - Ailier gauche

 

 

17-06--04 - Convoité par Lorient et Châteauroux, le milieu de terrain toulousain Sylvain Didot, 29 ans, a finalement opté pour le Stade de Reims.


Originaire des Côtes d'Armor (Lannion), Sylvain Didot a fait ses premiers pas dans le football au Stade paimpolais avant d'être formé à l'En Avant de Guingamp, dont il fut un pensionnaire de 13 à 20 ans.
Après un rapide passage d'un an à la GSI Pontivy, il rejoint Brest où il évolue pendant quatre saisons avant d'être remarqué par le Toulouse FC, alors en National.
Arrivé dans la "ville rose" au moment de la montée en L2, le Costarmoricain va s'imposer à force de travail dans le groupe d'Erick Mombaerts et participer pleinement à la montée en L1 (29 matches en L2) ainsi qu'au maintien, acquis de haute lutte en fin de saison dernière.
Un arrangement a été trouvé au sujet du joueur à qui il restait deux ans de contrat à Toulouse. Pourtant, Châteauroux et Lorient étaient également sur les rangs.
Après une dernière entrevue le vendredi 11 juin entre Olivier Sadran (le président de Toulouse) et Jean-Pierre Caillot, les deux clubs sont tombés d'accord pour que le joueur soit libéré sans indemnités de transfert.
"Nous avons donc intégré sylvain Didot, explique Jean-Pierre Caillot, ce Breton qui, en Ligue 2, marqua chez nous le but qui devait nous envoyer en National. Sylvain Didot était titulaire l'an dernier en Ligue 1 (il a joué 25 matches). Il est gaucher, comme le souhaitait Ladislas Lozano, et peut jouer ailier gauche ou demi gauche. C'est aussi un spécialiste des coups de pied arrêtés."

 

Vu du TFC

"Didot, c'est l'homme de la seconde moitié de saison à Toulouse, avec des matches de folie à Metz, Rennes,

Monaco… Exemplaire sur le terrain et en dehors. Super mentalité et proche des supporters."

C'est un joueur très fin physiquement mais il a une endurance exceptionnelle. Très bon centreur."


Profil - Né le 8 octobre 1975 à Lannion. Milieu défensif. Sa carrière : 1994-97 : Guingamp (National) ; 1997-98 : Pontivy (CFA) ; 1998-2002 : Brest (CFA puis National à partir d'août 2000) ; 2002-04 : Toulouse (L 2 puis L 1 à partir d'août 2003) ; 2004-05 : Reims (L 2).





INTERVIEW ANTI LANGUE DE BOIS

"Nous sommes fatigués"

10-11-2004

 

En se déplaçant à Reims samedi, les Guingampais retrouveront sur leur chemin un joueur formé à En Avant, le Paimpolais Sylvain Didot.
Après deux années passées à Toulouse, Sylvain Didot a mis le cap sur Reims à l'intersaison. Le Costarmoricain aurait bien aimé se rapprocher de la Bretagne mais le contact avec Lorient a finalement achoppé. Tant pis. Passé professionnel sur le tard, l'ancien feu follet du Stade brestois croque à pleines dents dans sa carrière. « J'étais à moitié titulaire en Ligue 2 à Toulouse il y a deux ans, rappelle-t-il. L'an dernier, c'était un peu pareil même si j'ai fini fort. En rejoignant Reims, j'ai fait un choix de jeu. J'ai 29 ans et j'ai envie de bien en profiter. »

Un choix payant puisqu'il fait partie des Rémois ayant le plus joué depuis le début de la saison avec quatorze titularisations. « Je suis content sur ce plan-là. L'entraîneur compte sur moi et je fais le maximum. » Une plus grosse implication qui lui permet également de continuer sa progression. « J'ai le sentiment d'être plus constant » confirme-t-il.

Tout irait donc pour le mieux si les résultats de Reims n'étaient pas si chaotiques... Après un départ canon (leader après 4 journées), les hommes de Ladislas Lozano marquent le pas. Et restent sur quatre défaites consécutives (trois en championnat, une en coupe de la Ligue). « Le recrutement avait été fait pour qu'on joue un maintien confortable, précise le milieu de terrain. On avait bien débuté et puis on a perdu des points bêtes lors d'une semaine avec trois matches. Depuis, on a un contrecoup physique. » Pas question pour autant de baisser les bras. « Pour un promu, obtenir le maintien, c'est déjà très bien. Si on y arrive, on reverra les ambitions à la hausse l'an prochain. »

Mais avec un recrutement de qualité (les Lyonnais Delmotte et Viale notamment), le Stade de Reims n'avait-il pas les moyens de viser mieux ? « Ce championnat est tellement serré, rétorque Sylvain Didot. On n'a pas à être déçu. Soyons d'abord réalistes et accrochons-nous. »

Seizièmes à un point derrière Guingamp, les Rémois comptent bien se relancer en stoppant cette spirale négative samedi. « Il faut qu'on prenne au moins un point, concède-t-il. On va jouer le coup à fond. Il faut qu'on réussisse à faire douter En Avant d'entrée. » Et il craint notamment le potentiel offensif des rouge et noir, d'autant que son équipe vient de concéder « 13 buts en 4 matches. »

Peu en réussite face aux autres clubs bretons (défaite 4-2 face à Brest, et 4-1 face à Lorient), le Costarmoricain espère enfin vaincre le signe indien face à son club formateur. « On n'a plus d'autres choix » concède-t-il, conscient que la crise couve en Champagne.
Céline GOURMELON

 


Avec son frère Etienne, qui évolue au Stade Rennais

 

 

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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