GUINGAMP-STADE DE REIMS : 2-0

Dagano 48e
Fauré 88e



LE 6 MAI
Malheur aux vaincus !

 

16e Reims 36 - 17e Clermont 35 - 18e Angers et Créteil 34 - 20e Niort 32. Le 6 mai prochain, face à Niort, Les Rémois joueront leur saison à quitte ou double, alors qu'ils comptaient 8 points d'avance sur le premier non relégable il y a quelques semaines encore. Or, pour cette rencontre capitale, les Stadistes seront privés de Didot et Dossevi (les deux "battants" de l'équipe) tous deux suspendus après avoir reçu un troisième carton jaune au Roudourou. Malheur aux vaincus !



Amara, réveille toi !

« Il faut améliorer l'utilisation du ballon. Nous avons été peu mis en danger mais nous n'avons pas eu d'occasions devant. » En peu de mots, Jean-Claude Cloët évaluait le bilan offensif famélique des siens.
Il faut plus de temps pour relire sa déclaration que pour recenser les (toutes petites) situations des Rouge et Blanc, vendredi. Plus que les essais non cadrés de Didot, l'occasion la plus « franche » vient, à cinq minutes du coup de sifflet final, d'un contre de Sikimic sur Diané.
Lequel, entré à l'heure de jeu, n'a pas dynamisé un secteur largement déficitaire donc. Démarrer la partie sur le banc n'a pas provoqué la réaction d'orgueil espérée.
Le Stade ne doit sans doute pas tout attendre de son attaquant ivoirien mais il est en droit de réclamer plus. Et tout de suite car la série de onze matches sans victoire s'agrémente d'un peu glorieux vingt-deux buts encaissés pour trois marqués. Le dernier le fut par Didot sur un coup franc dévié.
Pour trouver trace de réalisations venues au terme d'actions construites, il faut remonter à la journée 27 (Châteauroux) puis 31 (Angers). La première fois, Diané était à la conclusion. La seconde, il était au service pour Dossevi. Philippe Launay (L'Union du 25-04-05)

Portrait


Le direct


PREMIERE PERIODE

Côté tribunes, 11 supporters rémois ont fait le déplacement en Bretagne.
Côté terrain, les deux formations vont devoir évoluer sur une surface très grasse, voire gorgée d'eau dans certaines zones. Il a en effet plu à torrents toute la journée en Bretagne. La qualité médiocre de la pelouse peut s'avérer profitable pour les Rémois car elle va permettre de niveler les valeurs.
En revanche, les Guingampais alignent leur meilleure équipe possible et évoluent dans un stade plein comme un oeuf. C'est la fête au Roudourou et de nombreux enfants, invités par le club, occupent les travées.
La petite surprise de la soirée conconctée par Jean-Claude Cloet, c'est la présence sur le banc d'Amara Diané et la titularisation de Viale. Après 15 minutes de jeu, l'attaquant rémois n'a cependant pas eu l'occasion de se mettre en évidence. Mais il en va de même côté guingampais, ce qui est plutôt rassurant. La raison ? Une pelouse à l'ultra limite du praticable qui ne favorise pas le jeu.
Après 20 minutes, il faut cependant noter que Jean-Claude Cloet a été entendu : les Rémois sont plus remuants qu'à l'habitude en ce début de match. Même s'il convient de relativiser cete notion "d'engagement champenois", car la rencontre n'a pas le don de faire vibrer le public, le jeu se cantonnant essentiellement dans les flaques du milieu de terrain.
Les Rémois, en tout cas, on passé une première demi-heure plutôt tranquille. Plus tranquille que prévu face à une équipe qui, il est vrai, n'a plus rien à perdre ni à gagner cette saison.
Guingamp a la maîtrise du jeu mais bafouille son football, tandis que Reims n'a guère de punch en contre. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que l'on finisse par s'ennuyer ferme. Même Dagano fait bien piètre figure ce soir.
Et voilà ! C'est la mi-temps. Il n'y a rien de plus à dire sur cette première période, sinon que Fauré a montré les dents pour la première fois à la 40e.



DEUXIEME PERIODE

C'est reparti au Roudourou. Et, malheureusement, Dagano a été sensible aux arguments de son entraîneur dans les vestiaires, à l'image de ses coéquipiers qui ont entamé cette seconde période pied au plancher.
48e - 1-0 Tête de Robert repoussée par Tingry. Mais Dagano est en embuscade et, du droit, fusille le gardien rémois.
Guingamp estimant sans doute avoir fait l'essentiel, il se contente maintenant de contrôler la partie. A l'heure de jeu, la physionomie de cette seconde période ressemble donc comme une soeur à la première. Les Rémois ont de plus en plus de difficultés à remonter le ballon pour porter le danger devant les buts du Marseillais Carasso. Seul Didot tente d'animer la ligne d'attaque champenoise, mais ses tirs ne parviennent pas à attraper le cadre.
85e - Alors que depuis de longues minutes le public s'était assoupi dans les tribunes du Roudourou, Diané - lancé dans le grand bain - a fait passer un frisson dans les travées, à la suite d'une frappe déviée par Sikimic qui, avec un peu de malchance, aurait pu marquer contre son camp.
Un simple petit frisson, bien vite oublié...

88e - 2-0 Fauré frappe. Tingry repousse dans les pieds de l'attaquant breton qui, cette fois, saisit l'aubaine.

L'affaire est entendue. Reims n'est toujours pas relégable, mais il est de plus en plus près de la ligne fatidique puisqu'il pointe désormais à la 16e place avant d'affronter les Niortais dans 15 jours.
Et Niort, qui a égalisé dans les arrêts de jeu face à Créteil, ne viendra pas faire de la figuration à Delaune.

Malheur aux vaincus !

Les commentaires des Guingampais




JPC adepte de la "méthode Cloet"

"Ce fut une rencontre équilibrée et Guingamp marque sur ses deux seules occasions. (1) Nous avons fait un bon match et les joueurs ont montré de la volonté même s'ils n'ont pas été récompensés. Je pense que si nous continuons avec le même état d'esprit nous nous en sortirons." (Guingamp-Reims : 2-0)
(1) Ce qui, précisément, n'a rien de rassurant et démontre l'exceptionnelle perméabilité de la défense rémoise.

"A la fin du match, j'ai dit aux joueurs que j'avais apprécié leur engagement, leur façon d'avoir réagi sur le terrain. Que si on continue comme ça jusqu'au bout, on assurera le maintien." (Reims-Nancy : 0-4)

Portrait

Yvon Pouliquen (Guingamp) - "On est content du résultat, d'autant plus qu'il n'a pas été facile à obtenir. Reims avait à cœur de ramener quelque chose. Leur marquage individuel nous a gênés en première mi-temps, où nous n'avons eu notre première occasion qu'au bout d'une quarantaine de minutes. En deuxième période, on a accéléré; on a trouvé des espaces et on a ainsi réussi à marquer. Je pense que notre victoire est logique car Reims n'a guère eu d'occasions. Nos gars se sont bien battus et ils n'ont rien lâché; il ne nous reste maintenant qu'à réussir quelque chose en déplacement ".

 


Amiens-Clermont
1-1
Niort-Créteil
2-2
Angers-Le Havre
0-2



Reims rincé


Les Rémois jouent à Roudourou pendant que quatre de leurs rivaux se rencontrent : Niort - Créteil et Angers Le Havre. C'est dire l'importance que pourrait avoir pour Cloet et ses joueurs un résultat positif en Bretagne avant d'accueillir Niort vendredi prochain.
On ne s'interroge donc pas avant le coup d'envoi sur la motivation des Champenois face à une équipe guingampaise qui n'a plus rien à perdre ni à gagner, sinon l'envie de se faire plaisir et de terminer la saison en beauté.
Comme on le pressentait jeudi, Pouliquen modifie quelque peu son schéma tactique pour adopter le 4-4-2 (avec Dagano dans l'axe) qui a fait merveille en seconde période à Créteil il y a huit jours. Cloët, incité à la prudence par les renseignements qu'il a pris sur l'attaque bretonne, préfère aligner une défense à cinq dans un schéma annoncé en 5-4-1 avec le seul Viale à la pointe de l'attaque.
Match fermé
Un schéma qui correspond bien à celui d'une équipe fragilisée comme le pensait Pouliquen et que l'entraîneur guingampais veut contrarier en ouvrant le score rapidement.
Mais la disposition des Rémois, en surnombre en milieu de terrain, contrarie le jeu des locaux, contraints de tenter de sauter les lignes alors que le marquage sérieux et strict d'une équipe rémoise attentiste sur Dagano et Fauré laisse peu d'espace aux attaquants guingampais.
Quant à l'état de la pelouse, copieusement arrosée par les averses, il ne laisse que peu de place aux exploits techniques, le plus intéressant étant celui réalisé par Fauré dont le tir est détourné en corner (41 e ).
La qualité du jeu, fait de nombreuses maladresses, en souffre et les deux équipes reviennent aux vestiaires sur un score vierge malgré une légère poussée guingampaise en fin de mi-temps alors que le Kop a déployé une banderolle d'encouragement à Carrasso : " On t'a adopté, on ne veut pas te lâcher ". C'est presque ce qu'il y a de plus important à signaler lors de cette première mi-temps à oublier.
Dagano débloque le match
Un tir de Dagano en embuscade, à la réception d'un renvoi du gardien rémois sur une jolie tête de Robert alerté par Bridonneau, permet à Guingamp de débloquer la partie à la reprise. Dès lors, les Rémois qui ont connaissance des résultats à la mi-temps de Clermont et de Créteil, se doivent de prendre des risques face à des Guingampais qui restent appliqués. C'est ce que fait S. Didot qui manque le cadre (67 e ). C'est ce qu'ont tenté vainement aussi Diané et Farssane quand Cloet a fait appel à leurs services.
Mais cela libère aussi des espaces dans lesquels Dagano, Fauré, Abriel et Robert tentent de pénétrer. En vain, eux aussi, jusqu'à un but plein de volonté de Fauré à la 88 e qui scelle l'indiscutable succès de Guingamp. Jean-Michel Roux



 


GUINGAMP-STADE DE REIMS

 


En Avant ou en arrière ?




Pour savoir au premier coup d'œil si le Stade va bien ou pas, il y a un indicateur infaillible : les mauvais jeux de mots de L'Union. Dès que la titraille devient conventionnelle et l'analyse aussi sérieuse que dans L'Equipe, il est généralement grand temps de sortir les mouchoirs.
Partant de ce constat, il semblait judicieux d'exhumer ce vieux titre éculé qui barrait le haut de page de la rubrique des sports au match aller. Ce jour là, on était allé de l'avant, et En Avant était parti en arrière. Allez y comprendre quelque chose…



En y regardant de plus près, nous ne sommes d'ailleurs pas si loin du climat de l'époque et rien, ni personne, n'a vraiment changé. Seule différence notable, un nouveau speaker officie sur la pelouse de Delaune avant les matches. Et c'est plutôt un progrès.
Ca n'a l'air de rien de prime abord, mais ça prouve tout de même que certaines choses vont dans le bon sens. Tout n'est donc pas aussi négatif en cette fin de saison. Il suffit de cultiver un certain sens de l'observation avant et après les rencontres pour relever ces petits signes avant-coureurs de notre évolution vers un professionnalisme clairement affirmé. Or, c'est en valorisant les détails de ce type que l'on parviendra à briser la sinistrose ambiante. Que chacun suive cet exemple.
Pour le reste, il faut bien avouer que les indicateurs n'inclinent pas à la franche rigolade. On peut les retourner dans tous les sens, les décortiquer, les maquiller même, tous sans exception sont calamiteux : défense, attaque, forme, extérieur, domicile…



J'ai cependant décelé un paramètre positif.
Guingamp est la meilleure équipe à domicile et nous sommes la 17e à l'extérieur. Nos adversaires étant archi favoris, la pression sera donc sur leurs épaules. Challengers désignés, les Rémois joueront au contraire l'esprit libre puisqu'ils n'auront rien à perdre.
Alors ! convaincus ?
Non !?
J'admets que ça n'a rien d'étonnant.
Comme dirait Sylvain Didot, "le miracle serait de prendre un point". Or, lui sera sur le terrain… Ce n'est donc pas très rassurant.
Je n'ose même pas vous proposer de demander au Pape de prier pour nous, il n'a pas l'air très aimable. On est tellement vernis en ce moment qu'il serait capable de nous balancer un taquet.


A lire également : l'interview de Didot traduite en champenois



Sur une planche savonneuse - Les statistiques ne plaident pas en faveur du Stade dont la progression, depuis l'après-trêve, fait naître de grosses inquiétudes. Il faut savoir que :
- Reims n'a pris que 11 points sur les 42 en jeu
depuis le 10 janvier 2005 (7 défaites, 5 nuls, 2 victoires).
- Reims a encaissé 23 buts et en a marqué 9.
- 14e à la trêve avec 25 points et 6 unités de plus que le premier relégable, il se situe aujourd'hui à la 15e place avec 3 points de mieux que le 18e.
- Reims possède la défense la plus perméable de la L2 : 48 buts encaissés en 33 rencontres, soit une moyenne de 1,45 but par match.
- Reims possède la troisième plus mauvaise attaque : 28 buts en 33 matches, soit 0,85 but par rencontre.

(extrait de L'union du 18-04-05)

 


MA PETITE ENTREPRISE CONNAÎT PARFOIS LA CRISE

Sylvain Didot : "Ca secoue en interne..."


"Le mois de janvier nous laissait envisager une fin de saison facile". Mais Reims, "en raison de blessures, de changements de postes et de problèmes internes", traverse à nouveau une période de crise. C'est en substance ce qu'explique Sylvain Didot, l'enfant de Paimpol, de retour chez les siens.

 



Sylvain Didot revient au bercail. Il y revient presque la peur au ventre avec Reims qui va mal depuis la fin janvier (10 matchs sans victoire dont six défaites) et qui flirte dangereusement avec les relégables après avoir cru en sa bonne étoile au début de l'année. La dégringolade est cruelle et le match de demain à Roudourou est donc d'une importance capitale pour Sylvain et ses petits copains rémois.
"C'est super pour moi de jouer à Guingamp. Je l'ai fait une première fois en tant que professionnel avec Toulouse. Mais je suis content d'y revenir encore. J'ai beaucoup d'amis à Guingamp où j'ai été formé. Je pense à Yvon Schmitt et à Laurent, son fils, qui est aussi mon agent".
A 30 ans, Sylvain Didot, le Paimpolais né à Lannion où ses parents, Annie et Yvon, tiennent le superbe hôtel Arcadia route de Perros-Guirec, se fait un réel plaisir de revenir au Pays.

Un beau coup d'épée dans l'eau
Mais ce plaisir aurait pu être plus grand encore. Car Reims, leader après quatre journées, a connu des moments difficiles quelques semaines plus tard. "On a eu un gros trou en octobre-novembre", se souvient Sylvain. Un épisode sans, effectivement, puisque les Rémois étaient relégables à la mi-novembre.
La suite a certes été meilleure, du moins jusqu'à la fin d'un mois de janvier "qui nous laissait envisager une fin de saison facile". Mais Reims, "en raison de blessures, de changements de postes et de problèmes internes", traverse à nouveau une période très difficile avec, depuis la fin janvier, une série de dix matchs sans victoire.
Ladislas Lozano n'y a pas résisté. Le président Caillot vient de le "virer" pour confier la responsabilité technique de son club à son adjoint, Jean-Claude Cloet et à Fabrice Harvey qui a joué au feu Saint-Brieuc Côtes-d'Armor.
"C'est la première fois que je vis ça, confie Sylvain qui ne veut pas s'étendre sur le sujet. Chacun avait sa part de responsabilité, à commencer par nous, les joueurs, qui sommes sur le terrain".
Au lieu du choc psychologique recherché, le président rémois a réalisé un beau coup d'épée dans l'eau : son duo vient subir un terrible revers chez lui (0-4) face à Nancy !


"Le miracle serait de prendre un point"
"On prend cinq et quatre buts chez nous. On a une différence de buts qui nous pénalise par rapport à nos concurrents pour le maintien. Notre avance a fondu comme neige au soleil. Il est temps de tirer la sonnette d'alarme et de serrer les dents", poursuit Sylvain.
Avec deux points d'avance seulement sur Angers, le 17e , Reims n'arrive pas à Guingamp au meilleur moment. "On a gagné au match aller mais Guingamp jouait à l'extérieur où il ne réussit pas bien. Actuellement, ils se lâchent et s'amusent pour bien finir. On espère qu'ils ne vont pas trop le faire contre nous. On sait que ce match peut être très difficile pour nous mais on ne va pas venir pour autant en victimes résignées. Le miracle serait de prendre un point", annonce Sylvain.
Un point qui serait sans doute un bon point dans le cadre du maintien que souhaite le Paimpolais. "Je me plais bien ici. Je joue et je fais une bonne saison. Donc j'aimerais qu'on se maintienne".
Car si Reims descend en National, Sylvain bénéficiera d'une clause libératoire qu'il préférerait ne pas avoir à faire jouer, même si elle lui permettra peut-être de se rapprocher de sa Bretagne natale.
Mais en attendant, Cloet et Harvey peuvent pleinement compter sur lui pour tenter de surprendre, devant sa famille, ses amis Guingampais. Jean-Michel Le Roux



"Lozano a calé"


Dix matches sans victoire et une dernière défaite 4-0 sur leur pelouse face à Nancy : les Rémois ont très mal débuté la dernière ligne droite du championnat. " Quand Guingamp était venu jouer chez nous, nous n'étions pas très bien non plus avec seulement un point d'avance sur le premier relégable, rappelle Sylvain Didot. Mais aujourd'hui, on n'en a que deux et surtout il ne reste que cinq journées..."
Une situation difficile qu'il avait déjà connue l'an passé avec Toulouse et qui s'était bien terminée. "Mais le contexte n'était pas le même, se méfie-t-il. On avait connu la spirale contraire à celle de cette année."
En Champagne, le changement d'entraîneur la semaine passée (Jean-Claude Cloet a succédé à Ladislas Lozano) n'a pas changé grand-chose avec cette pénible défaite face à Nancy. "On tirera les conclusions en fin de championnat sur le bienfait ou non de ce changement. Depuis plusieurs semaines, le coach ne se sentait plus apte à faire avancer le groupe. Mais les premiers responsables, ce sont nous qui sommes sur le terrain."
Joueur le plus utilisé depuis le début de la saison (31 titularisations), le milieu de terrain s'est vite imposé comme un élément clé de la formation rémoise. Jamais avare d'effort, le Breton tente de transmettre sa hargne et son envie à ses partenaires. "Mon expérience est remise en question à tous les matches, relativise-t-il. Après mes deux années à Toulouse, j'étais venu ici pour confirmer. L'année ne sera vraiment bonne qu'en cas de maintien."
La place de leaders qu'occupaient les promus après cinq journées paraît bien loin. Les Rémois se sont englués au coeur de l'hiver. "On a fait un bon mois de janvier puis on a calé. On a perdu sans mal jouer sur des terrains gras où il a fallu faire beaucoup d'efforts. A côté, on devait se contenter de s'entraîner sur synthétique à cause de la neige. "Le doute avait vite fait de s'installer dans les esprits. "En faisant des erreurs d'inattention énorme, on jette nos matches d'entrée, regrette-t-il. On a aussi un déficit offensif et on pêche au niveau physique... Bref, c'est le feu."
Difficile dans ce cas de trouver des arguments pour rivaliser avec une équipe guingampaise qui n'a pour habitude que de laisser des miettes à ses adversaires à domicile... "Essayons d'abord de nous rassurer en étant solide. Et livrons enfin un vrai match... Un point, ça serait déjà pas mal."
Stopper cette maudite spirale permettrait à Sylvain Didot et à ses partenaires de se préparer au copieux dessert qui les attend puisqu'ils vont affronter trois adversaires directs pour le maintien : Niort, Clermont et Créteil. "Ça s'annonce très chaud", conclut le Breton. Céline GOURMELON

 

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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