LORIENT-STADE DE REIMS : 3-1

Robson 17e, Baky Koné 28e, 59e pour Lorient
Didot 82e pour Reims

 

Le vendredi c'est le jour des Merlus



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Reims se maintiendra avec 41,14 points

 

 

Très bonne opération pour les Rémois qui comptent toujours 4 points d'avance sur le premier relégable, avant de recevoir Nancy. Derrière eux, Angers et Créteil ont en effet été battus. Compte tenu des résultats enregistrés et de la configuration que prend la fin de classement, 40 points (entre 39,49 et 40,19) suffiront sans doute pour se maintenir cette saison, contre 42 encore ce vendredi à 20h. Il ne reste donc plus que 4 points à glaner et le contrat sera rempli.

 


Il serait sans doute un peu prétentieux de souligner que les Stadistes sont en avance sur le tableau de marche défini pour cette fin de championnat, où il leur fallait collecter 6 à 7 points au cours des 7 dernières rencontres. Force est cependant de constater qu'ils ont quasiment raflé deux points au Moustoir.

Vous ai-je convaincus du caractère positif de cette soirée ? En tout cas, j'ai essayé... Disons que, comme tous les Lorient-Reims scellent un événement, l'édition 2005 restera gravée dans les mémoires comme étant celle où les Rémois ont recommencé à calculer, étudier et simuler leurs chances de survie au sein de l'élite.

Début 2003, c'est pour les mêmes raisons que Christophe Chenut avait été mis en difficulté par la frange rémoise de son staff. On sait ce qu'il en est advenu.


A Lorient on respire Le Télégramme



Tous coupables !

("surtout les joueurs", disent-ils )

Ladislas Lozano - "Le bilan de la soirée est catastrophique. Je n'ai rien dit aux vestiaires. Nous avons offert la victoire. L'équipe n'a pas affiché un mental à la hauteur de l'enjeu. Nous avons commencé à jouer à 0-3. L'équipe est très malade. Je vais rencontrer le président à notre retour à Reims. Il peut se passer beaucoup de choses dans la semaine."
Jean-Pierre Caillot - "C'est une grosse déception. Nous avions demandé des guerriers. Certains n'ont pas entendu le message. Ils ont trahi ma confiance. Ils doivent se ressaisir et être à la hauteur de leur statut de pro. Il faut respecter le maillot. Une partie importante du staff travaille pour construire quelque chose. On s'en rend malade sans être payé en retour." (extrait de L'Union du 09-04-05)

Si Didot le dit... « On fait trois grosse erreurs qui nous coûtent le match. Inefficacité défensive et offensive : à partir de là, c'est difficile de gagner. Notre prestation n'a pas été digne d'une équipe qui joue le maintien. Je pense que l'on aurait pourtant pu les faire douter. Mais ce but que l'on ne met pas avant la pause nous fait mal. Les erreurs, on les multiplie. »



 

 L E     L I V E 
Le direct d'un clic


Inutile de faire de longs discours. La composition affichée par ladislas Lozano est pour le moins parlante. Un seul attaquant de pointe et sept joueurs à vocation défensive. C'est on ne peut plus limpide : Reims s'apprête à rejouer un épisode de Fort Alamo. Viale, Dossevi et Farsanne font banquette. Il faut dire que le Moustoir n'est pas équipé de buts mobiles, et qu'ils seraient donc désavantagés (dixit Ladislas Lozano). A noter que quelques irréductibles Rémois - 20 très exactement - ont fait le déplacement jusqu'au bout du bout du Morbihan.

 


PREMIERE PERIODE

- C'est parti à Lorient, où les joueurs doivent évoluer sur une pelouse particulièrement grasse. Il a plu toute la journée dans le Morbihan.
10e - Aucune occasion franche à signaler au Moustoir depuis l'entame de la rencontre. Il faut dire que Lorient, privé de défense (8 blessés sur 10), se méfie. Mais, comme Reims a choisi d'évoluer avec un seul attaquant...
11e - Timide incursion de Didot dans la surface lorientaise. Mais la frappe du milieu de terrain rémois, bien lancé par Dambury, est sans danger pour les Merlus.
15e - Premier quart d'heure tranquille au Moustoir où les Rémois osent même montrer le bout du nez.
17e - 1-0 Robson - On s'endormait paisiblement, mais le réveil a été brutal. Tout est parti d'une touche jouée côté gauche par Morel qui expédie le ballon dans la surface ou, plus précisément, sur Pédron qui sert Robson dans le dos de la défense. Du plat du pied gauche, l'attaquant merlu trompe immanquablement Arnaud Balijon.
23e - Obligés de jouer, les Rémois essaient d'appuyer sur l'accélérateur. Belle combinaison Hebbar, Dambury et Diané mais, en final, le ballon - contré - termine dans les bras de Roth.

 


28e - 2-0 Baky Koné - Les Rémois oublient le ballon en milieu de terrain, mais le cuir n'est pas perdu pour tout le monde. Robson le récupère et lance Baky Koné. L'Ivoirien part balle au pied et va déposer le ballon au fond des filets de Balijon.
C'est le moment qu'avait choisi Ladislas Lozano pour lancer Viale. Le jeune Lyonnais va avoir un peu de travail si l'on veut espérer revenir au score...
35e - Penalty manqué pour Reims - Les Lozanistes en font voir de toutes les couleurs aux
hommes de Gourcuff. On a tout de même le droit de s'enflammer dans les commentaires, non ? En fait, deux actions chaudes à signaler. Très chaudes même !

La première, c'est un face à face Diané-Roth mais, l'Ivoirien, excentré côté droit, place la balle dans le petit filet.
Sur l'action suivante, Jean-Marc Bonnin (de jardin ) (1) se montre généreux à la suite d'une petite faute de Martini sur Viale dans la surface et siffle un penalty. Il est tiré par Viale... mais mal tiré. Roth l'arrête !

(1) Ce mauvais jeu de mots nous vaut une expulsion à chaque match.

 


39e - Voilà encore Baky balle au pied. Cette fois, il tente le lob sur Balijon, légèrement avancé, mais le ballon frôle la tranversale et s'écrase sur le haut du filet.
40e - Coup-franc de Barbier qui traverse la défense lorientaise. Mais Roth, le gardien suisse de Lorient, capte le cuir.
45e - Mi-temps.

 

DEUXIEME PERIODE
- 47e - Denis Arnaud remplace Boussad Houche. Les Rémois assurent le score. Il est vrai qu'avec 43 buts encaissés, ils viennent de devenir l'équipe la plus perméable de la Ligue 2.
- 49e - Lozano a été bien inspiré de faire entrer un défenseur de métier supplémentaire, car c'est un festival offensif lorientais dans les 16 mètres. Centre de Reset, tir de Robson, reprise acrobatique de Baky... Bref ! Ca chauffe devant les buts de Balijon.
59e - 3-0 Baky Koné - Ca tourne à la correction au Moustoir, où Baky Koné vient d'inscrire son cinquième but de la saison contre Reims. L'attaquant lorientais s'y est repris à deux fois après que Balijon ait réussi à repousser une frappe aux 6 mètres. Mais le ballon est revenu sur Baky dont la reprise en extension n'a laissé aucune chance au portier rémois.
- 61e - Lozano grille sa dernière cartouche, juste pour le fun sans doute car il est un peu tard pour le feu d'artfice. Dossevi entre en lieu et place de Cazarelly, blessé.
On peut d'ores et déjà se concentrer sur le prochain match : un certain Reims-Nancy.

- 70e - Commentaire du webmaster lorientais : "Il ne se passe plus rien de spécial, les joueurs sont à l'arrêt. Du côté lorientais on préserve le score, et les Rémois sont dépités..."

- 75e - Que l'on se rassure tout de même : il y a parfois encore des tirs sporadiques sur la pelouse du Moustoir.

Et pourtant, tous les attaquants rémois n'ont pas encore pris connaissance de l'interview accordée par Ladislas Lozano au "Télégramme de Brest". Demain matin, ils sauront tout le bien que pense d'eux leur entraîneur, ce qui les démobilisera sans doute un peu plus encore. Et, comme chacun sait, ce type de déclaration est idéal pour mettre des joueurs en confiance.
Petit rappel de sa déclaration. Ca occupera cette fin de match soporifique :
"On parle beaucoup de modifier les règles du football. Celle qui nous arrangerait le plus, ce serait de mettre des buts mobiles, à roulettes. Cela permettrait peut-être à nos attaquants de trouver les filets." Même Denis Goavec (à qui nul n'a d'ailleurs rien à reprocher hormis son coaching) n'avait pas osé...
82e - Didot 3-1 - Coup-franc aux 22 mètres. Le ballon, frappé par Didot est contré par le mur lorientais et rebondit sur le dos d'un défenseur, prenant Roth à contre-pied. Anecdotique, malheureusement.
- 85e - Les Rémois se réveillent. Diané sert Dossevi dans la surface. L'attaquant togolais ne trouve pas le cadre. Finalement, Ladis a raison : il faudrait installer des buts mobiles, sur roulettes... et pourquoi pas suspendus ? Ca pourrait sauver la vie de quelques corbeaux....
- 90e - Il n'est pas encore l'heure de dormir. 5 minutes de temps additionnel à Lorient.

93e - Balijon est expulsé pour avoir crocheté un attaquant lorientais. Barbier prend place dans les cages rémoises. Le match se termine là-dessus. Un petit scoop pour la route : Legrand jouera contre Nancy ! (choix de l'entraîneur)

 

 

Hommage lorientais - "Un des voeux les plus chers des supporters lorientais hier soir après le match était sûrement que l'équipe rémoise parvienne à se maintenir en Ligue 2 ... Comment en effet ne pas éprouver une réelle sympathie pour une équipe particulièrement généreuse avec les Lorientais ? Les derniers scores entre les deux équipes sont éloquents : 3-1 et 3-0 il y a deux saisons, 4-1 et 3-1 cette saison ! C'est sûr, le FC Lorient est la bête noire du Stade de Reims !"



Note VDT : On aimerait bien que ce soit vrai mais, à part Amiens avec qui il y a toujours moyen de s'arranger, à peu près toutes les équipes sont la bête noire du Stade de Reims depuis le début de la phase retour. Même le Stade de Reims 2004-2005 est devenu la bête noire du (vrai) Stade de Reims. C'est dire !



 

 

 


LORIENT-STADE DE REIMS



Avis de tempête !



VDT ne fait pas dans le titre original, mais dans le titre réaliste. Et ce n'est pas de météo dont il s'agit. Quoique !


Le risque de déferlantes est en tout cas bien réel car, comme le rappelle le webmaster de l'excellent site d'info www.fclorient.net, dans le Morbihan ce Lorient-Reims est considéré comme "un match-charnière de la saison". A priori, on devrait y voir des buts puisque la 19e défense du championnat défie la 18e. Mais, il est vrai que le Stade est aussi doté de la 17e attaque. Voilà qui a de quoi refroidir nos ardeurs, d'autant que les Bretons sont beaucoup mieux lotis en ce domaine.
Quoiqu'il en soit, il devrait forcément se passer quelque chose de particulier sur la pelouse du Moustoir, car les Lorient-Reims (ou vice versa) ne sont jamais anodins.
En 2002, le premier volet avait marqué le retour de Reims au professionnalisme après 11 années de diète. En 2003, l'épisode suivant avait sonné le glas de Denis Goavec et le renvoi de Reims en National. L'édition 2004 a été le théâtre du premier accrochage sérieux entre Ladislas Lozano et les supporters. Depuis, la situation s'est largement dégradée, au point que l'on ne donne plus cher de la peau de l'entraîneur rémois chez les bookmakers.

 



"Un match-charnière"

Olivier, le webmaster du portail d'information lorientais l'assure : ce Lorient-Reims est un match charnière dans la saison des Merlus qui ont hâte de prendre leurs distances avec les candidats à la relégation pour commencer à regarder franchement vers l'avenir. Bilan de santé du FC Lorient en six questions...


Pourquoi Lorient n'a t--il pas été plus performant cette saison, en dépit de la qualité de son effectif ?
D'abord, contrairement à l'idée véhiculée par beaucoup de medias en début de saison, l'objectif du FC Lorient cette saison était simplement le maintien. Après avoir vécu au-dessus de nos moyens financiers pendant 2 saisons en Ligue 2, le club a dû se mettre au régime et on a démarré la saison avec un groupe très rajeuni et peu renforcé, alors qu'on comptait de nombreux départs. Bref un groupe dont on n'attendait pas monts et merveilles. On se dirigeait vers une saison de reconstruction.
Pourtant après un début de saison encourageant, tout le monde a cru (Christian Gourcuff y compris) que les objectifs pouvaient être revus à la hausse. Y a-t-il alors eu un excès de confiance ? En tout cas l'automne a été désastreux et nous a emmenés jusqu'à la dernière place, douchant les faux espoirs de montée nés du bon début de saison.
Depuis, malgré un renforcement de l'effectif, on alterne bonnes et mauvaises périodes, mais on n'arrive pas à s'éloigner définitivement de la zone de relégation.
Comment en est-on arrivé là ? En fait l'équipe me semble un ton au-dessus des autres équipes de L2 sur le plan collectif (le jeu à la Gourcuff) et individuel (des joueurs comme Baky, Robson, Ziani ou Pédron ont une certaine réputation). Mais le groupe est très fragile mentalement et tout l'édifice peut s'écrouler au moindre grain de sable. L'équipe multiplie alors les bourdes, ne répond plus présent dans les duels, n'applique plus les consignes et la sanction sportive vient très vite... Des lacunes mentales récurrentes à Lorient depuis la descente en L2, quel que soit l'entraîneur.
Il faut aussi avouer que l'on n'est pas épargnés par les blessures de longue durée depuis le début de la saison (Pédron, Martini, Boutruche, Gignac, Diop, Morel, Le Garrec et maintenant Coué), ce qui n'a pas facilité la naissance d'automatismes entre les joueurs.

Christian Gourcuff est-il contesté ou menacé ?

Comme dans toute équipe qui a des résultats décevants, l'entraîneur est contesté par une partie des supporters, mais une grande partie d'entre eux lui restent fidèles, les critiques s'adressant plutôt aux dirigeants et aux joueurs. Mais depuis longtemps à Lorient, il y a une opposition entre les partisans de la conception du football défendue par Gourcuff (jeu collectif, esprit offensif) et ceux qui aimeraient voir le FC Lorient adopter un style plus "réaliste" mais moins spectaculaire.
En tout cas Christian Gourcuff n'est absolument pas menacé. Il est le pilier du FC Lorient depuis deux décennies et a un passé au club qui plaide en sa faveur (il a mené le club des divisions régionales jusqu'à la Ligue 1 en défendant toujours un football de qualité). Les dirigeants lui font confiance, il ne sera pas sur le marché en fin de saison… A moins bien sûr que Lorient ne descende en fin de saison, mais ça personne ne veut l'envisager.

Quel est l'apport de Charles Biétry ? S'implique t-il vraiment dans le club ?
Il est entré au conseil d'administration du club, en tant que voisin (il habite Carnac) mais il ne s'implique pas vraiment dans la vie quotidienne du club. Il intervient périodiquement, comme il l'avait fait à l'automne quand le club était dernier au classement.
Il s'était entretenu individuellement avec tous les joueurs pour essayer de faire un diagnostic de ce qui n'allait
pas. Le "psychologue" Biétry avait diagnostiqué un manque de confiance. On avait d'ailleurs eu une bonne période suite à son intervention, sans qu'on sache s'il y avait réellement un lien.
Mais c'est plutôt pendant les périodes de transfert que son réseau de connaissances devrait être le plus utile au FC Lorient.

Quelle importantce accordez-vous au match de vendredi contre Reims ? Au vu du classement, le considérez-vous comme un match clé qui vous permettrait de sceller le maintien en cas de victoire ?

Les supporters lorientais ont hâte d'en finir avec cette saison et espèrent que l'équipe va assurer le maintien le plus rapidement possible. On a 6 points d'avance actuellement sur le premier relégable. Une victoire face à Reims nous permettrait de faire un grand pas vers le maintien. Une contre-performance ferait renaître au contraire les doutes, juste avant un déplacement délicat au Mans. Et puis le public a besoin d'être rassuré après la défaite à Créteil... Bref, c'est un match charnière dans notre saison

Quelles sont vos forces et vos faiblesses en ce moment ?
L'équipe a retrouvé de la confiance et une certaine solidité après un passage à vide en début d'année 2005. En particulier l'arrivée dans les buts de Sébastien Roth (numéro 2 de la sélection suisse) a rassuré le secteur défensif. Par contre offensivement on marque le pas. Baky Koné est en baisse de régime depuis le début de l'année et n'est plus le collectionneur de buts qu'il était encore il y a quelques mois. Quant à ses collègues offensifs, ils ne soutiennent pas la comparaison avec l'Ivoirien... En fait on a un peu tendance à vendanger depuis quelques matchs. Mais si Baky Koné retrouve son efficacité de novembre et décembre, ça va faire mal.

 


Dans quelle configuration devrait évoluer l'équipe vendredi ?

Question difficile puisque la défense est décimée par les absences (Coué, Diop, Le Toux et Marveaux blessés, Medjani et Scaramozzino suspendus). On devrait donc s'orienter vers un 3-4-1-2. Reste à voir qui seront les 3 défenseurs.

 

 

 

Flash back

JPC : "Il n'y a pas le feu" (l'union - 30-10-04)

Reims Vendredi 29 octobre 2004. Le Stade est défait 1-4 sur sa pelouse par les Merlus. Les supporters (Ultrem comme KRB) scandent "Lozano à Calais". L'affaire fera grand bruit.
Cinq mois après ce crime de lèse-majesté, il était intéressant de remettre en perspectives les déclarations de Jean-Pierre Caillot qui, dans L'Union, prenait alors fait et cause pour son entraîneur, et louait le sang-froid d'une majorité silencieuse qui a aujourd'hui changé de camp. Extraits.


Les supporters se sont fait entendre en fin match, en conspuant allégrement les joueurs, l'entraîneur et les dirigeants. Êtes-vous surpris d'une telle réaction ?
" Il ne faut pas mélanger quelques individus indélicats, poussant à l'extrême leur mécontentement, brûlant en une soirée ceux qu'ils ont adulés hier. La majorité silencieuse ne pense pas comme ça. Nous vivons, sur le plan sportif, des moments difficiles. Faut-il alors tout remettre en cause ? Faut-il oublier d'où on vient ?"

C'est quand même inquiétant, alors que la moitié de la saison n'a pas été atteinte.
"Reprenez toutes mes déclarations. Je n'ai jamais annoncé que nous allions tout casser cette saison. Au contraire, j'ai toujours ramené les choses à leur juste place. Certains ont assimilé cela à un manque d'ambition. Le Stade de Reims est un vaste chantier, au sens propre comme au sens figuré. Ce club est en reconstruction. Parce qu'on a pris 10 points en quatre matches et parce qu'on a flirté avec la première place, certains ont pensé revivre l'épopée du grand Reims. Il faut aussi savoir raison gardée. Notre début de saison a été trompeur. J'ai simplement rappelé que les points pris ne seraient pas à prendre. L'essentiel étant de se rapprocher au plus vite des 42 points nécessaires au maintien".

Ladislas Lozano semblait effondré à la fin du match.
"Il y a quelques mois, il était fêté comme un héros, comme un sauveur. C'était l'homme qui avait relancé le foot à Reims. Aujourd'hui, il subit des attaques personnelles d'une partie du public et est obligé de quitter le stade par une porte dérobée. C'est inadmissible, scandaleux, honteux. C'est la première fois que je le vois dans un tel état de tristesse".

Il a envisagé son départ

"On dit certaines choses sous le coup de la déception. Ladislas, je le côtoie tous les jours. C'est un battant, un gagneur. Je lui apporte publiquement mon soutien. Je le dis avec force, j'ai commencé une aventure avec lui et elle n'est pas prête de s'arrêter".

 

 

Les dernières rencontres
Des matches charnière
D
29 octobre 2004
E
23 mai 2003
D
2 août 2002


 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

www.reimsvdt.com