Kroupi
6e, 47e Berenguer 57e Curbelo 70e | |
Etat
de choc
...
psychologique

Jean-Pierre
Caillot avait peut-être mal réglé la puissance de l'électrochoc,
transformant du même coup le choc psychologique attendu en coup d'assommoir.
C'est la seule explication rationnelle au vu de cette équipe, KO debout
du début à la fin de la rencontre.
Préoccupant. Inquiétant. Affligeant. Encore une sortie de cet acabit
et, la prochaine fois, ce n'est plus d'état de choc dont on parlera, mais
d'état d'urgence. Attention ! Le Stade n'a
plus de fusible à faire sauter...
Il
y a bien eu choc psychologique vendredi soir à Delaune, mais
dans
les travées. Or, ce n'était pas vraiment là qu'on l'attendait.
Bien
sûr, on savait cette partie quasiment perdue d'avance. D'où le ton
désinvolte du commentaire de présentation. On aurait pu effectivement
considérer que cette rencontre était de la plus haute importance.
Mais au plan psychologique bien plus encore qu'au plan comptable. Et, quitte à
perdre, on espérait au moins que ce soit les armes à la main.
A
côté de cela, les fringants Nancéiens ont été
confrontés à une colonie de morts-vivants. Et ceux-là n'avaient
rien d'effrayants. Les quelque 5.600 spectateurs (il faudrait être sacrément
masochiste pour écrire "supporters") pourront vous le confirmer.
Après tout, peut-être ces ectoplasmes sont-ils nés des
entrailles du club puisqu'il n'a plus d'âme
Jean-Claude
Cloet, en tout cas, avait choisi de ressusciter Olivier Tingry (le seul à
avoir l'esprit club) dans les cages rémoises et de réincarner Mohamed
Haddadou en latéral droit. Même le mahatma Gandhi y aurait perdu
son latin. Sans entrer dans les nuances dont se délectent les spécialistes,
VDT, fidèle à son approche basique, se contentera de noter que l'on
a osé défier l'attaque de Nancy (privée de Dufresne mais
avec Kroupi) avec seulement trois défenseurs de métier. Et quels
défenseurs ! Pardon à Delmotte qui n'est pas concerné par
cette remarque acide. Merci à Leroy (de la part de mon cousin nancéien)
pour l'offrande faite à Kroupi dès les premiers instants de la rencontre...

Bref,
il y avait dans la "touche personnelle" du coach intérimaire
de quoi dérouter plus d'un parieur du Loto Foot ! Si un 2-0, 3-1, voire
un audacieux 3-0 restaient plausibles, personne n'aurait décemment osé
envisager un 4-0 (enfin, 0-4) un soir de choc psychologique où nous étions
censés sortir du coma.
Si leurs carences sont
évidemment plus visibles, les défenseurs ne sont cependant pas plus
à mettre en accusation que leurs partenaires de l'attaque ou du milieu
de terrain. L'hologramme de Malik Hebbar comprendra ce que je veux dire.
Ce
n'est même pas une question de respect du maillot, une notion révolue
en ces temps d'ultra libéralisme. Non ! Exigeons tout simplement des joueurs
et de ceux qui gravitent dans leur univers qu'ils exercent leur métier
en professionnels. Rien de plus.
-
0-1 (Kroupi 6') : Leroy commet une grosse faute de relance au niveau
du milieu du terrain, Curbelo lui subtilise la balle et donne dans la profondeur
à Kroupi. L'Ivoirien fusille Tingry.
- 0-2
(Kroupi 47') : Action collective de grande classe. Elle est entamée
côté droit par Zerka, relayée par Curbelo qui alerte Berenguer,
son centre ressemble à un cadeau pour Kroupi, seul face au but vide.
-
0-3 (Berenguer 57') : Cette fois, c'est Kroupi qui fait le travail,
il sert Berenguer, lancé plein axe. Il n'a plus alors qu'à crucifier
le pauvre Tingry. Lumineux.
- 0-4 (Curbelo 70') :
Brison, grâce à ses dribbles chaloupés, s'enfonce comme dans
du beurre dans la défense rémoise, il délivre ensuite un
centre tendu pour la tête victorieuse de Curbelo.
Jean-Claude
Cloet lozanise - "Le match se résume
à deux choses : un adversaire avec des joueurs de qualité et une
équipe rémoise avec des joueurs moyens et en manque d'efficacité
à tous les niveaux. Quant au fameux choc psychologique, les joueurs
sont les mêmes et ils n'ont pas appris à jouer au football en trois
jours. C'est simplement un problème de qualité car c'est toujours
le talent qui fait la différence. Maintenant il ne faut pas baisser les
bras et continuer à travailler. On ira à Guingamp pour jouer et
pour prendre des points, puis on recevra Niort et on verra bien ce qui arrivera."
Sur
une planche savonneuse - Les
statistiques ne plaident pas en faveur du Stade dont la progression, depuis l'après-trêve,
fait naître de grosses inquiétudes. Il faut savoir que :
- Reims
n'a pris que 11 points sur les 42 en jeu
depuis le 10 janvier 2005 (7 défaites, 5 nuls, 2 victoires).
- Reims
a encaissé 23 buts et en a marqué 9.
- 14e à la trêve
avec 25 points et 6 unités de plus que le premier relégable, il
se situe aujourd'hui à la 15e place avec 3 points de mieux que le 18e.
-
Reims possède la défense la plus perméable de la L2 : 48
buts encaissés en 33 rencontres, soit une moyenne de 1,45 but par match.
-
Reims possède la troisième plus mauvaise attaque : 28 buts en 33
matches, soit 0,85 but par rencontre.
(extrait
de L'union du 18-04-05)

Supporters
et joueurs nancéiens ont fait le spectacle à Delaune.

EXTRAITS
DU FORUM
Le
message d'un supporter de toujours
A
méditer
"Il
y a 50 ans je m'éveillais au football et j'ai été émerveillé
par une dream team : le Stade de Reims.
J'en ai fait pendant des années
une référence personnelle (allant jusqu'à calquer mon jeu
sur celui de Raymond Kopa).
Kopa,
Vincent (premier rang),
Fontaine, Muller et Piantoni.
Un
Reims, très technique, rapide, inspiré... la Coupe d'Europe au Parc
contre le le Real... avec mon Père.... mes larmes de rage...pour cette
défaite imméritée...
Ce jeu court, précis, ordonné,
rapide, virvoltant et intelligent, c'était la marque de Reims et de l'équipe
de France 1958....
Puis il y eut des années plus ou moins fastes (Onnis,
Bianchi, Santamaria)....
puis de moins en moins fastes....
et puis plus
fastes du tout...
Le trou noir....
La renaissance...
Christophe
Chenut...
Et on repart, on y croit...
Et patatrac on se casse la gueule
dans l'escalier de L2 en 2003...
L'espoir renaît (avec un titre de National
qui manquait...) en 2004...
Entretenu par un début de saison 2004/2005
très satisfaisant...(malgré ce malade de LL)
Et maintenant,
on fait quoi ? .... on est en train de tuer le Stade ou quoi ?
Je suis
complètement écuré... je suis meurtri pour le petit
garçon qui admirait tant ces merveilleux joueurs du Stade de Reims en 1955...
Il
pleure le petit garçon...
Mais ça ne se voit pas...
C'est
pas grave.
Mais réfléchissez et pensez, vous, footballeurs
professionnels d'aujourd'hui, correctement payés, que l'image que vous
véhiculez ne se retourne contre vous un jour ou l'autre.
Dans la vie
il vaut mieux laisser un bonne qu'une mauvaise impression... on ne sait jamais
ce que les lendemains réservent...
Pour moi, ce soir, messieurs,
vous avez failli à votre mission.
Si vous dormez bien après cela,
tant mieux pour vous, mais c'est sans doute que vous n'avez pas d'ambition et
encore moins de remord pour avoir failli à un devoir.
Bonne route à
tout ceux que l'esprit du Stade n'habite pas, que ceux qui ont un minimum d'ambition
s'accrochent et adhèrent à un vrai collectif .... peut-être
y-a-t-il encore une chance de sauvegarder l'essentiel...
Pour ma part,
je me retire.
Je suis vraiment trop déçu... et là....
j'en ai marre.
PFB62118
Forum
du Stade de Reims
La
bonne question à se poser
Que
s'est-il passé ?
"25 janvier 2005 : le Stade surclasse Le Havre 3-0 à
Delaune, achevant ainsi une bonne série de 9 matchs ou l'équipe
n'a connu la défaite qu'à une seule reprise et encore face au Mans,
candidat à la montée, à la 93è minute.
Pendant
la période novembre-janvier, le Stade était une équipe qui
à défaut d'etre brillante et spectaculaire, était solide,
difficile à jouer et parfaitement organisée.
Et puis vint février
et à partir de là plus rien, le néant. Les prestations deviennent
de plus en plus affligeantes, la défense prend l'eau de toute part, l'attaque
devient complètement inefficace. Le sommum a peut-être été
atteint en ce 15 avril contre Nancy et cela à tous les niveaux.
Déjà
à l'automne, il y avait eu une série fort négative mais on
pensait que c'était dû à la défense à 4 qui
ne fonctionnait pas correctement. LL a rectifié le tir en optant pour un
shéma à 5 et cela avait porté ses fruits.
Mais maintenant
que l'on joue à 4 ou à 5 derrière, c'est pareil on prend
valise sur valise alors que les prestations de l'équipe empirent à
chaque match.
Le mal serait-il plus profond qu'un simple problème de
tactique défensive ?
Comment une telle dégringolade a t-elle
pu arriver ?
Comment a-t-on pu passer d'une formation solide et difficile
à jouer (celle de l'hiver) à une formation sans âme (celle
de maintenant) de manière aussi brutale, à telle point qu'on se
demande si elle est encore capable de gagner un match ?
Simple problème
de confiance ?
Speedy
Forum
du Stade de Reims
Il
convient de rappeler que l'ASNL pratique les prix les plus bas de toute la Ligue
2. Un abonnement pour l'année équivaut à trois ou quatre
billets d'entrée à Reims. Comme quoi le prix d'entrée peut-être
inversement proportionnel à la qualité du jeu et du spectacle.
Le
champagne est au frais
Les
Ultrem avaient pourtant retrouvé le moral...

Clic
sur la photo pour l'agrandir
Démonstration
nancéienne de bout en bout. On a retrouvé une ASNL souveraine, impressionnante
de maîtrise. La Ligue 1 lui tend les bras ! Ça sent très,
très bon !
Cette victoire-là aura
forcément un parfum différent. A ce moment charnière, elle
ressemble étrangement à une invitation au voyage. D'abord parce
qu'on a retrouvé au meilleur moment l'équipe nancéienne de
la première partie de saison : souveraine, dominatrice, sereine. Impériale
même par séquences. Une promenade de gens heureux, l'étonnante
ampleur du score final ne donne du reste qu'un aperçu du talent manifesté
hier soir dans les catacombes du football français.
Ensuite, il y a
le grand écart qui sépare ce matin l'ASNL de ses poursuivants, neuf
points sur la barre fatidique, Brest ayant ralenti à son tour, comment
ne pas croire comme tous les nombreux Nancéiens qui avaient effectué
ce court déplacement que l'ASNL a un pied et quatre orteils en Ligue 1
? Comment ne pas se laisser aller à cette si douce perspective alors que
tous les feux sont au vert, que le rayonnement de Nancy hier soir avait réellement
mis deux divisions d'écart avec des Rémois moribonds, mais qu'il
fallut tout de même achever au moment opportun.
L'ASNL sut le faire,
comme elle sut prendre ce match par le bon bout en proposant une composition inédite.
Gavanon et Chrétien, les deux joueurs les plus utilisés depuis le
départ de l'aventure, regardèrent leurs copains débuter,
le jeune Guerreiro était lancé dans le grand bain et Zerka redevenait
défenseur. Des choix gagnants signés Correa. Des choix qui donnèrent
à l'équipe un surcroît d'énergie et un équilibre
impeccable. Chapeau messieurs ! Ce fut un récital de grande classe. En
deux temps et quatre mouvements.
Kroupi s'amuse
D'abord
pour faire tomber la fièvre d'une équipe rémoise remontée
comme une horloge suisse, l'ASNL avait trouvé le remède miracle
: inscrire rapidement un but, idéal pour le moral. Au bout de six petites
minutes, la méthode champenoise était déjà éventée.
Sans être véritablement abattus, les hommes de Cloet devaient effectivement
se montrer progressivement moins incisifs et après avoir surtout songé
à limiter la casse, l'ASNL découvrait d'autres sensations. Enivrantes
! En fait en remontant calmement la balle depuis derrière et en limitant
les erreurs au strict minimum, l'ASNL gagnait incontestablement en confiance.
Et la maîtrise de la balle grandissait à vue de nez, pour cela Nancy,
bien stabilisée par le travail irréprochable de Lecluse, travaillait
dur en milieu de terrain.
De la sorte, Reims devait dès lors se contenter
de quelques coups de boutoir de plus en plus épisodiques mais Diane persistait
néanmoins dans ses courses folles. C'est lui par exemple qui frappait fort
juste avant la pause et Bracigliano effectuait en la circonstance son seul véritable
arrêt de la première période. Il repoussait en corner (44').
Vivement vendredi !
Mais en cherchant
à se porter régulièrement vers l'avant en procédant
par passes courtes, Nancy avait hérité de deux ou trois bons coups
comme par Berenguer (17') mais surtout Curbelo, seul face à Tingry, après
un une-deux avec Kroupi. Son lob ratait le cadre (29'). Le meilleur était
à venir, c'était l'explosion de la défense rémoise
dès la reprise. Nancy passait la vitesse supérieure. Kroupi, insolent
par sa supériorité technique, faisait joujou avec ses gardes du
corps. A 2-0 puis rapidement 3-0, Nancy restait suffisamment sérieux pour
dérouler d'autres combinaisons, le plaisir crevait l'écran. Toute
la dernière demi-heure s'apparentait, du reste, à une jubilation
et chacun goûtait à la joie collective, y compris les remplaçants.
Passes redoublées, enchaînements, jeu court, jeu long, renversement,
tout y passait. D'ailleurs, Nancy aurait peut-être pu corser la note. On
n'en demandera pas autant, comme les trois cents supporters qui quittèrent
l'endroit en chantant à tue-tête : " On est en Ligue 1, on est
en Ligue 1...".
Pas tout à fait certes, mais pour reprendre en
coeur ce joli refrain et connaître la suite, on ne saurait trop vous conseiller
de faire un tour par Marcel Picot vendredi. Le match contre Le Mans pourrait avoir
l'allure d'une grande fête ! On a déjà hâte d'y être
!
Christian FRICHET
La
L2 ne tient-elle qu'à un cheveu ? |
On
se souvient du soin avec lequel Christophe Chenut choisissait ses accessoires
(polo jaune, montre Orangina
) lors des matches à haut risque. Tout
en étant aussi superstitieux que son illustre prédécesseur,
Jean-Pierre Caillot agit avec beaucoup plus de désinvolture. Pourtant,
VDT a remarqué que le changement de coiffure présidentiel n'est
pas étranger aux contre-performances de l'équipe. La preuve en deux
images.
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La
coupe qui gagne | La
coupe qui perd |
La
coiffure président délégué
| La
coiffure président |
Léger
négligé sur le crâne. Mèche floutée sur
le front. C'est la coupe interview France Bleu.
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Brushing nickel chrome. Adaptée à France
3 régions, c'est la coupe Président de L2.
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Les
dernières rencontres |
Une
chance sur deux |
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 | E |
5
novembre 2004 |
 | E |
8
octobre 2004 |
 | E |
28
mars 2003 |
 | D |
26
octobre 2002 |
|